C'est l'occasion d'observer la nature au printemps.
Première photo du papillon Aurore.
De belles orchidées Orchis mâles.
Faire un bouquet avec 3 sortes de primevères
De magnifiques têtards aux formes bizarres.
Reconnaître les arbres qui commencent à avoir des feuilles.
Le chêne et ses fleurs.
Le frêne et ses fleurs.
Le charme.
Après la balade, un peu de couture.
Un nouveau défi demandé par la maîtresse: mesurer la table de la cuisine. On peut aussi mesurer un rectangle de tissu et construire un rectangle dont la largeur est la moitié de la longueur.
Ce rectangle sera utilisé pour fabriquer un pouf pour Jeanne.
Plier le rectangle en 2 et coudre 2 côtés sur l'envers.
Ouvrir et former un berlingot avant de coudre le 3e côté en laissant une ouverture pour le retourner et remplir de bourre.
Dimanche, Marmotton a fait des hamburgers.
Savez-vous ce que Tit'Marmotte fera demain?
Savez-vous ce que Tit'Marmotte fera demain?
Celui qui est maître de lui-même est plus grand que celui qui est le maître du monde.
Cette année, je veux simplement partager avec mes visiteurs, ces belles fleurs de magnolia que nous avons eu le privilège d'admirer chez nos amis, la semaine dernière.
Quel rapport voyez-vous avec les deux photos suivantes?
Bien entendu, nous ne mangeons pas les papillons mais, comme l'ont deviné Claude et Andrée, il s'agit bien de la plante sur laquelle se pose ce papillon.
La cardamine pousse régulièrement sur les prés humides du Terrier et comme les tontes sont de plus en plus espacées, elle se multiplie bien ces dernières années.
Elle fait pourtant partie de ces adventices que certains considèrent comme "mauvaises herbes"... mais pas chez nous!
Elle pousse dans les terrains humides et côtoie parfois la fritillaire.
Au lieu de la tondre, voire de la détruire... bien au contraire, nous guettons les premières fleurs qui se mêlent aux pâquerettes et aux primevères pour donner un peu de couleur aux salades. En les ajoutant aux carottes, pousses d'ortie, fleurs de pissenlits, on obtient un délicieux gratin.
J'ai découvert cette recette
dans un livre de Annie-Jeanne & Bernard Bertrand
"Saveurs printanières de fleurs sauvages".
Bon dimanche pascal à tous les visiteurs du Terrier!
Auprès de mon arbre,
Je vivais heureux,
J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre...
Auprès de mon arbre,
Je vivais heureux,
J'aurais jamais dû le quitter des yeux...
Georges Brassens chantait si bien ce refrain... il me rappelle notre grand chêne!
J'ai envie de le chanter moi aussi et surtout j'ai envie de vous conseiller de suivre son conseil.
Si vous aimez un arbre, une forêt, surveillez-les bien car du jour au lendemain ils pourraient disparaître. C'est ce que montrait l'émission de TV5, dimanche soir, Sur le front des forêts... une émission peut-être pas totalement objective et incomplète au niveau de la filière bois mais qui donne vraiment à réfléchir. Une fois de plus, on a l'impression de marcher sur la tête: pourquoi vendre le bois français à la Chine pour fabriquer des meubles qui nous reviendront et dans le même temps importer du bois du Brésil ?
En remplaçant nos chauffages au fioul par du bois, nous croyons "faire un geste pour la Planète" et en réalité nous contribuons à la destruction de l'un de nos poumons.
Je vous invite à lire (ou relire) cet article publié par Terres de bocage à ce sujet.
Ce matin, je n'ai qu'une envie: ressortir mes outils tissus pour planter coudre un arbre... voire une forêt Je vais certainement réutiliser les modèles des arbres que j'ai envoyés en Australie.
Et pour égayer ma journée, ce matin, j'ai accroché au mur Ma sylvothérapie.
Le monde n'a pas besoin d'être gouverné: en fait, il ne devrait pas être gouverné, car le bon ordre résulte spontanément quand les choses sont laissées à leur cours.
Les hirondelles sont arrivées mais ne se manifestent pas encore beaucoup.
Les oiseaux chantent à tue-tête et préparent leurs nids plus ou moins discrètement.
La végétation reverdit et les fleurs parsèment les prairies.
C'est une de ces fleurs printanières
que je veux mettre à l'honneur cette année.
Début mars, nous avons fait une nouvelle sortie à Bougon pour revoir ce lieu découvert récemment. L'eau s'est retirée et les chemins sont un peu plus praticables sans les bottes. Les pélodytes sont encore bien présents au vu de leur chant toujours aussi caractéristique mais ils sont bien cachés.
Nous devinons les futures orchidées sauvages.
Les épines noires (pruneliers sauvages) commencent à fleurir dans les haies.
Au loin, les chevreuils broutent en toute liberté.
J'ai pu faire ma première photo de papillon de l'année.
Nous avions choisi cette période car nous savions y observer une plante qui affectionne particulièrement ce genre de milieu : la « pimpelotte » ou « papelotte ».
De son véritable nom « fritillaire pintade » (Fritillaria meleagris), elle se reconnaît facilement à ses grosses clochettes, à damiers virant du pourpre au mauve voire au blanc, tournées vers le sol. En général, une seule fleur par tige de 20 à 30 cm se balance au gré du vent.
Cette « tulipe sauvage » change d'appellation selon les endroits en fonction sans doute du patois local et des différentes régions de France.
Elle ne pousse que dans ces prairies naturelles humides qui n'ont jamais été labourées et souvent piétinées par les animaux ou le long des sentiers humides et boisés.
J'ai bien dit : « nous avons observé »
et non pas « nous avons cueilli ».
Autrefois, lorsque j'étais enfant, notre grand plaisir était de prendre notre vélo pour nous rendre à Saint-Maxire où nous savions trouver, toujours dans le même pré au bord de la Sèvre Niortaise, cette première fleur annonciatrice du printemps. Nous revenions, les bras chargés de « chaudrons » pour faire des bouquets qui ne duraient malheureusement que peu de temps.
Cette pratique est, de nos jours, totalement interdite car la fritillaire est devenue très rare. Elle est placée sur la liste rouge des espèces menacées du fait de la raréfaction de son habitat naturel.
Il y a longtemps que Marmotte n'a pas parlé cuisine!
Hier soir pas beaucoup d'inspiration, frigo un peu vide et réserve de légumes de saison au plus bas... mais il y a toujours quelques pâtes, le congélateur et les conserves. La famille Marmotte ne risque pas de mourir de faim même en auto confinement volontaire.
Une soudaine envie de lasagnes...
peut-être inspirée par Mr Marmotte qui prépare ses lasagnes au jardin...
mais pas avec la traditionnelle bolognaise.
Pour une fois, je délaisse un peu Cooking Julia au profit de Marmiton. Je découvre une recette de lasagnes provençales bien appétissantes mais pas vraiment de saison... quoi que... un bocal de courgettes/tomates maison pourrait bien remplacer les légumes méditerranéens.
Le gorgonzola n'est pas un fromage que nous consommons régulièrement, par contre, il me reste un morceau de fourme d'Ambert. Pourquoi ne pas essayer?
Quant au pesto vert... pas de souci... j'ai du pesto de persil qui devrait remplacer avantageusement le traditionnel pesto basilic.
Il ne reste qu'à monter les différentes couches et recouvrir de pesto jaune dont la douceur sera aussi agréable qu'une sauce tomate, saupoudrer de parmesan et cuire au four avant de déguster avec une salade frisée du jardin.
Mes convives se sont régalés avec ces produits simples.
À part les pâtes et le fromage tout est fait maison... avec amour de surcroît!
Manger moins mais manger mieux...
cela me ramène tout "naturellement" au blog de La ruche des quilteusesde ce jour. Avec son magnifique patch "Réenchanter le monde", Katell décrit avec brio ce que je pense tout bas… et cet article réenchante si bien tout ce que j’ai pu écrire dernièrement.
Que dire de son quilt qui illustre à merveille ces paysages de bocage où je me sens tellement bien!
Je terminerai en souhaitant la bienvenue
aux trois personnes qui viennent de rejoindre les visiteurs de mon Terrier
et en remerciant tous ceux qui apprécient ce que j'écris.
Donnez à ceux que vous aimez des ailes pour voler, des racines pour revenir et des raisons de rester.
Je vous ai déjà parlé des "Frères Braco" à plusieurs reprises, aujourd'hui c'est leur maman qui est à l'honneur. Hélène est une femme qui se bat pour préserver la nature qui permet à sa famille de vivre.
Si seulement les paysans actuels pouvaient adopter sa façon de travailler qu'elle résume si bien.
Quand on est arrivé, on a décidé d’adapter notre production aux possibilités de cette installation et à son environnement. On n’a pas cherché à adapter l’environnement à nos ambitions.
Aujourd'hui elle lance un appel... sera-t-il entendu?
Moi, petite paysanne de Gâtine, engage tous les citoyens à entrer en lutte pour défendre chaque petit morceau de nature sur terre, en mer et dans l’air...
Je vous remercie sincèrement d'avoir lu ces articles jusqu'au bout. Cela prouve que nous nous intéressons à la biodiversité, nous nous inquiétons et nous prenons quelques mesures, bien dérisoires peut-être, mais plus nous serons nombreux plus nous aurons de chances d'inverser la situation ou au moins de l'améliorer afin de laisser un monde meilleur à nos petits-enfants.
On dit que le battement d'ailes d'un papillon peut engendrer un typhon à l'autre bout du monde.
On m'appelait « le grand chêne » ou « le châgne » en patois de Gâtine poitevine et pour Marmotte j'étais « le roi du Terrier ».
Depuis le 4 décembre 2020, je suis à terre. Les éléments naturels, pluie et vent, ont été les plus forts.
En 1898, quand le grand-père de mon actuel propriétaire a acheté la ferme, j’étais un bel arbre. Je ne me souviens plus de ma naissance mais je revois encore mon environnement si agréable. À mes pieds, une mare accueillante permettait aux animaux de s'abreuver. Tout autour s'étendaient des prairies naturelles où paissaient vaches, chèvres et moutons. Leurs bordures de haies d'arbustes épineux, tels que l'aubépine (épine blanche en gâtinais) et le prunellier épineux (épine noire), ponctuées d'arbres têtards servaient de refuge à de nombreux oiseaux et de nombreuses espèces vivantes.
J'ai traversé le XXe siècle avec ses périodes de guerre et ses Trente Glorieuses. J'ai connu la vie rurale et sa modernisation. J'ai résisté à deux Martin, à celui appelé « la tempête du siècle », le 27 décembre 1999, et l'année précédente à celui de l'entreprise d'emballage d'Augé. On avait voulu me vendre mais l'acheteur m'a laissé en place sans doute me trouvant trop vieux et sans valeur financière.
Toute ma vie, j'ai connu l'humidité et mes racines ont fini par m'abandonner, plus de montée de sève au printemps et plus de feuilles sur mes branches en été.
Par contre, mon ossature constituée d'un bois très dur et résistant est devenue le perchoir préféré de beaucoup d'oiseaux et tout particulièrement des tourterelles des bois, l'oiseau migrateur qui arrive chaque année en mai et repart en août.
Dans le même temps, j'ai subi l'attaque des pics et d'une micro faune se développant sous mon écorce.
Fiers de moi, mes propriétaires ont tenu à me garder en place. Ils m'ont admiré, photographié dans cet état pendant plus de 20 ans. J'ai même eu l'honneur de tenir un rôle dans un film documentaire « Tant qu'il y aura des tourterelles... ».
Maintenant, ma silhouette leur manque
mais ils ont décidé de me laisser en place, couché et regardant le ciel. La biodiversité, s'il y en a encore dans les prochaines années, continuera son œuvre...
Et faute de descendance, ils m'ont cherché deux successeurs qu'ils ont plantés près de moi et que je pourrai voir grandir avant de disparaître définitivement.
Vous trouverez ici les photos de cette plantation de deux jeunes chênes trouvés dans le bois voisin.
Le détachement est la méthode, et qui connaît le détachement est Bouddha. Une fois que l'on est détaché de tout, on n'a pas d'autre réalité à trouver.