Je vous recommande tout particulièrement un film à voir sur ARTE, le 23 mai à 19h: Le petit peuple du potager.
Vous y découvrirez tous les alliés discrets d'un jardinier. Ce documentaire est l’œuvre de Guilaine Bergeret et Rémi Rappe, deux jeunes cinéastes issus de l'IFFCAM. Il a été en grande partie filmé dans un jardin remarquable que nous connaissons bien et que vous pourrez visiter prochainement.
Bravo Laurence la plante c'est bien de l'angélique.
Hier je suis allée à Niort.
J'ai vu "le Donjon" il est trop beau!
Après je suis allée au musée du Port Boinot.
C'était trop cool! Il y avait des jeux puis une exposition. J'ai écouté plein de choses.
Ce que j'ai préféré c'était la fée Mélusine!
Et Madame de Maintenon elle est née à la prison de Niort elle s'appelait à ce moment Françoise d'Aubigné.
Elle a habité à Echiré au château de Mursay.
Elle a aussi été la femme secrète de Louis XIV.
Dehors on a vu les jardins d'eau.
Autrefois on les appelait les pelains; ça servait à nettoyer les peaux de mouton pour en faire du cuir puis des gants et des sacs à main dans une chamoiserie.
pour digérer les émotions ressenties au cours de ces 6 jours.
Juste avant l'ouverture au public.
Contrairement aux années précédentes, je n'ai pas vu beaucoup de films, assisté à aucune conférence et à aucune sortie. C'est surtout au salon d'art animalier que j'ai passé beaucoup de temps... et pour cause.
Comme je le rêvais depuis si longtemps, cette année, parmi les arts dits majeurs (peintres, dessinateurs, photographes ou sculpteurs) l'art textile est venu s'immiscer avec les tableaux de Béatrice Bueche.
Les tableaux de Béatrice juste avant l'arrivée des visiteurs.
Outre le récit de sa visite à Ménigoute, elle y relate aussi le concours de circonstances qui nous a réunies en cette fin octobre. Après les paroles élogieuses de Katell à propos des œuvres de Béatrice, il ne me reste qu'à confirmer son ressenti.
Michelle, Béatrice, Katell et Pierrette
Comme toujours, les visiteurs faisaient le tour du salon pour découvrir les différents artistes.
En arrivant sur le stand de Béatrice, il était assez amusant de voir les yeux s’agrandir (merci les masques): émerveillement face aux couleurs éclatantes, étonnement devant ces tableaux, interrogation à propos de cette technique inconnue.
"Quelle patience... quelle minutie... tous ces petits points!"
"J'ai passé plusieurs fois... je croyais que c'était de la peinture"
"Je suis intrigué"
"On n'a jamais vu cela à Ménigoute"
C'est vraiment ce que Marmotte attendait!
Non contents de s'émerveiller devant ces petits bijoux, de poser des questions et discuter avec Béatrice, plusieurs personnes sont revenues plusieurs fois en entraînant de nouvelles.
Contrairement aux expositions textiles, le public du Fifo est mixte et... surprise... ce sont les hommes qui ont été les plus admiratifs, les plus curieux et qui, souvent, ont amené leurs épouses.
Comme chaque année, la région Nouvelle-Aquitaine organisait les trophées, "l'art pour la nature" qui récompensent 3 œuvres de 3 artistes exposant au salon d'art animalier, chacun dans l'une des 3 catégories suivantes:
Clic clac, les photographes.
Coup de crayons, les peintres, illustrateurs et dessinateurs.
Coup de pattes, les sculpteurs et graveurs.
Quel dommage qu'il n'y ait pas eu le prix du public.
Il est évident que Béatrice aurait été la lauréate incontestée!
Peu importe... elle n'est pas venue à Ménigoute pour recevoir un prix mais pour introduire l'art textile parmi les autres arts. L'accueil chaleureux du public, la reconnaissance des autres artistes et tous les compliments qu'elle a reçus valent bien un trophée.
Mais j'ai oublié de donner une information importante concernant les dates et horaires d'ouverture.
Si le festival commence bien le mardi 26 octobre, il n'y aura cet après-midi là que des séances de projection de films.
Le forum, quant à lui, n'ouvrira ses portes qu'à partir du mercredi 27 à 14h jusqu'à 19h30.
Du jeudi 28 au dimanche 31, il sera ouvert en continu de 10h à 19h30 et le lundi 1er novembre, il fermera ses portes à 18h, comme vous pouvez le lire sur le site du FIFO.
Quelques jours plus tard, je me voyais dans l'obligation d'annoncer que ce projet ne pourrait pas avoir lieu car le 36e festival du film ornithologique de Ménigoute était annulé en raison de la situation sanitaire du moment.
Cette année, je peux à nouveau faire part de l'ouverture prochaine du 37e FIFO, du mardi 26 octobre au lundi 1er novembre.
Béatrice Bueche, déçue de ne pas venir l'an dernier, a maintenu sa candidature et sera bien présente parmi les peintres, photographes et sculpteurs animaliers. Vous pouvez retrouver son portrait ici.
Même si mon enthousiasme n'est plus celui de fin 2019, je reprends espoir suite à la lecture du récit de Katell à propos du Carrefour Européen du Patchwork. Si les festivaliers sont moins nombreux cette année, au moins seront-ils enchantés de renouer avec leur rendez-vous habituel. Nous aurons tout loisir d'admirer les expositions, de profiter des exposants et nous ne serons pas envahis par la foule.
L'organisation de ce 37e FIFO a prévu une journée supplémentaire, des salles de projection dans 2 villes voisines et des séances de cinéma supplémentaires ce qui devrait permettre davantage de confort.
Si vous aimez la nature autant que moi,
si vous avez envie de rencontrer des associations écologiques,
des exposants qui tiennent à préserver notre environnement,
si vous voulez voir de beaux films...
vous ne pouvez pas ne pas venir à Ménigoute.
Faites-le savoir autour de vous.
Tout le programme est maintenant bien en place et vous pouvez le retrouver sur le site du festival.
malheureusement, je ne peux pas envisager ce périple.
Au Terrier, des travaux ont été programmés à cette date, des rendez-vous doivent être honorés et surtout, début juillet, nous devrons traverser la France d'ouest en est pour aller chercher Tit'Marmotte!
Mais vous, si vous le pouvez, prenez la direction de Lacaze.
Opposer ce qui te plaît à ce qui te déplaît: telle est la maladie de l'esprit.
Je ne connais pas « physiquement » cette artiste mais depuis la fin de l'année dernière, nous avons beaucoup échangé par Internet ou par téléphone pour nous découvrir mutuellement avant de passer une semaine ensemble lors du 36e Festival de Ménigoute...
à condition bien entendu que le méchant virus ne vienne pas déjouer nos projets.
Avant cela, fidèle lectrice (voire davantage) des Nouvelles, j'avais admiré les couvertures des n°127 et 136 qui mettaient Béatrice à l'honneur. Un article lui avait également été consacré dans le n°127.
Je savais qu'elle côtoyait chaque jour le monde merveilleux des papillons exotiques du Jardin des Papillons à Hunawihr (Haut-Rhin). Il n'est donc pas surprenant que ses œuvres s'inspirent de ces beautés mais pas que.
Et, Béatrice sait en même temps nous livrer un message.
Printemps
Leaves (47 x 120 cm)
Sous-bois (60 x 50 cm)
Je lui donne la parole car il n'y a qu'elle qui peut parler correctement de son art.
J'ai toujours été créative. Dès mon plus jeune âge, je me suis initiée à toutes sortes d'activités créatives avec une soif inextinguible d'apprendre.
En découvrant le patchwork contemporain, j'ai découvert un moyen d'expression qui me convient parfaitement. Dès lors j'ai créé mes œuvres, mes progrès se faisant au rythme des difficultés que je choisissais. Depuis je n'ai plus arrêté de créer des tableaux textiles, en parallèle à une vie de travail chargée.
Mes idées, notées et esquissées dans des carnets ont toujours quelques longueurs d'avance sur le temps que je peux consacrer à la réalisation.
Mes œuvres sont des histoires de vie que je partage. Parfois elles sont belles, parfois elles sont tristes. Mon envie est de créer de la beauté pour réjouir l’œil et le cœur. Les couleurs sont des messagers de vie et de joie.
Créer des tableaux textiles est un chemin qui m'aide à prendre du recul sur les réalités parfois très dures du quotidien. C'est aussi une façon de parler de la nature merveilleuse qui nous entoure et nous offre généreusement tant de beauté...
C'est un appel à la préserver!
Béatrice Bueche
Si ces quelques lignes vous ont donné envie d'en savoir et d'en voir davantage, n'hésitez pas à venir lui rendre visite lors de la semaine qu'elle passera aux côtés des plus grands artistes naturalistes, qu'ils soient peintres, photographes ou sculpteurs, du mardi 27 octobre au dimanche 1er novembre.
Cette cohabitation nous réjouit déjà
et nous avons hâte de voir s'ouvrir les portes du 36e FIFO,
Même si Marmotte a décidé de ne pas sortir de son Terrier cet été, voici, pour ceux qui ont envie de se promener, une belle idée d'exposition textile doublée de séances cinématographiques.
Vous trouverez davantage de détails sur le blog de Joelino.
Marmotte ne peut pas rester insensible à cette nouvelle.
Cela me rappelle Cannelle, cette ourse abattue le 1er novembre 2004, en vallée d'Aspe, lors d'une battue aux sangliers.
Dernière représentante de la souche pyrénéenne, son seul crime était de vouloir intimider pour défendre son petit, âgé de 10 mois, qui heureusement lui a survécu.
Au même moment, pure coïncidence, dans mon club Patch'Magnac, en Charente, nous préparions une exposition sur le thème de l'ours.
L'occasion était trop belle de rendre hommage à Cannelle.
Au cours de l'été, j'avais brodé au point de croix des oursons à partir d'un kit acheté je ne sais plus où, mercerie ou salon ?
J'ai monté ces différents morceaux avec des triangles de tissu country dont je raffolais à cette époque.
Comme je le disais récemment, déjà j'aimais utiliser de belles doublures même pour un quilt destiné à être accroché.
Ce tissu enfantin s'y prêtait à merveille.
Rien à voir, bien entendu avec notre véritable ourse si ce n'est le titre donné à cet ouvrage : Si Cannelle m'était comptée... sans faute d'orthographe... c'est bien volontairement que j'ai remplacé « conté ».