En fouillant mes photos pour dénicher celle du lever de soleil au Piton des Neiges, j'ai trouvé celle-ci qui illustre bien le thème du jour.
Cette photo a été prise à Cilaos, la veille de notre escapade au Piton des Neiges. Ce lieu, la Mare à Joncs a un côté davantage asiatique, voire japonais que réunionnais. L'effet est sans doute accentué par ces lumières assez exceptionnelles juste après une averse tropicale.
Je suis bien consciente que nul n'est besoin d'aller aussi loin pour avoir de belles lumières. Hier, par exemple, j'aurais pu vous faire partager une lumière matinale que j'aime beaucoup lorsque la brume se dissipe sur notre paysage de bocage mais je n'ai pas eu l'opportunité de faire une photo adéquate.
J'avoue, bien humblement que j'ai emprunté celle-ci à notre ami avec qui nous partagions ce beau voyage et je l'en remercie!
Je suppose que, comme moi,
vous êtes impatient(e)s de découvrir les lumières charentaises
En cette fin de décennie, il est temps de faire un bilan.
Depuis toutes ces années, mon Terrier a reçu plus de 133 000 visites. C'est bien peu par rapport à des blogs beaucoup plus vivants mais j'en suis tout de même très heureuse et j'en remercie les fidèles et les autres.
Depuis mi-octobre, 209 personnes sont inscrites à l'infolettre. J'aurais aimé fêté la 200e... mais Claudie n'a pas répondu à mon message. Peut-être ne l'a-t-elle pas reçu? et se manifestera-t-elle suite à cet article? Sinon, je fêterai la 210e.
Suite à chaque publication, certain(e)s visiteur(euse)s me laissent un petit commentaire, public ou privé qui fait toujours plaisir et auquel j'essaie de répondre aussi souvent que possible. Ces échanges permettent de reprendre contact parfois avec d'anciennes connaissances ou au contraire de nouer de nouvelles relations.
Une partie activités manuelles et une partie Nature...
J'y pense souvent mais je sais qu'un grand nombre apprécie ce mélange.
Je suis à l'écoute de toutes les bonnes idées.
Je me demande souvent si mon style de police est agréable et facile à lire?
Est-ce que le rythme de programmation... assez variable... vous convient?
Peut-être auriez-vous des propositions à me faire pour améliorer cette communication virtuelle, si importante en ce moment?
Ne me demandez pas d'améliorer mes photos; je fais de mon mieux mais je ne suis pas une adepte de l'appareil photo.
Le terrier de Marmotte en automne
Pour célébrer cet anniversaire, je vous offre un gâteau une salade, l'une de mes dernières créations culinaires. Saurez-vous reconnaître les ingrédients (tous issus du potager de Mr Marmotte... ou presque) qui composent cette salade automnale pleine de vitamines?
Quoi qu'il en soit, après avoir pris le temps de bien l'admirer, nous avons ouvert la fenêtre pour lui rendre sa liberté... sans attendre les conseils avisés de Paulin, spécialiste des lépidoptères à DSNE.
Il s'agit d'un individu qui cherche à passer l'hiver à l'abri, avant de ressortir au printemps. Dans ce cas il faut ressortir le papillon et essayer de le mettre à l'abri (sous votre hangar? ou dans un stock de bois?) car s'il passe l'hiver à l'intérieur à température ambiante il ne va jamais hiverner et va mourir d'épuisement.
Grâce à ses conseils avisés, nous avons appris à mieux observer nos mares et à reconnaître les différents amphibiens qui les peuplent.
De fil en aiguille mare en ruche, nous avons goûté avec lui les délices de l'apiculture et sommes devenus également de fervents adeptes.
Chacune de nos rencontres était source de discussions intéressantes sur la préservation de notre environnement. Nous avons vite compris quelles étaient ses valeurs essentielles : nature, calme, authenticité et sérénité.
Comme tout un chacun, Paul a une autre passion, celle de la bière.
Parallèlement à son activité professionnelle, il a appris à déguster, goûter et apprécier différentes bières. Il a suivi des formations pour s'initier au brassage. Son expérimentation d'amateur lui a déjà valu de remporter 2 prix nationaux au Musée Français de la Brasserie.
Soucieux de partager sa passion, après ses ateliers de biérologie, il ne restait qu'un seul pas à franchir : quitter son activité professionnelle et installer sa propre microbrasserie artisanale. En plein cœur du bocage de Gâtine Poitevine, lieu encore relativement protégé, la Baraudière de Vouhésera donc l'écrin de « À portée de bière ».
Tout est étudié pour que cette installation se fasse dans le respect de l'environnement et des habitants.
Bien entendu, ce projet audacieux mais bien calculé ne pourra voir le jour qu'avec des aides financières.
Paul ose donc faire appel au plus grand nombre par le biais de « J'adopte un projet ».
En soutenant mon projet, vous participerez à la naissance de la microbrasserie de Vouhé. Une microbrasserie de territoire qui souhaite vendre sa production en direct pour un max' de lien social et de convivialité.
Mais depuis, le méchant virus est toujours là et les autorités préfectorales ont décidé de tout arrêter pour cette année.
Imaginez la déception des organisateurs qui avaient déjà préparé les installations, des exposants qui se faisaient une joie de pouvoir enfin faire un salon, des bénévoles volontaires qui ne vivront pas ce moment convivial cette année.
Mais ce n'est que partie remise comme vous pouvez le lire sur le site du FIFO.
Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant ce nouveau lépidoptère la semaine dernière!
En prenant ma panière de linge à repasser (linge qui avait passé la nuit précédente dehors, sous le hangar, près d'un tas de bois), je suis intriguée par un petit "cri" ou "sifflement" qui me fait d'abord penser à une souris. Je remue la panière et je vois s'envoler quelque chose que je prends pour un petit oiseau ou une chauve-souris.
Il me suffit de lever les yeux au plafond pour découvrir le refuge de ce volatile qui n'est autre qu'un énorme papillon. Vu sa couleur sombre et la position des ses ailes, repliées à plat comme un toit, je comprends aussitôt qu'il s'agit d'un papillon de nuit.
Vite, quelques photos et quelques recherches qui me laissent penser qu'il s'agit d'un Sphinx tête de mort (Acherontia atropos). Il suffit de faire un zoom sur la tête pour affirmer cette supposition.
On devine ses ailes inférieures jaunes striées de noir que j'ai vaguement aperçues à l'envol.
Belle trouvaille que ce lépidoptère dont le corps mesure 6 cm de long et les ailes déployées ont une envergure de 13 cm ce qui en fait le 2e papillon de nuit le plus gros en Europe... après le Grand paon de nuit que nous avons eu la chance d'observer également cette année!
Après une nuit, bien caché on ne sait où, dans la chaleur de la cuisine, il est réapparu au petit matin ce qui a permis à Marmotton de le capturer avec précaution avant de lui rendre sa liberté sous le hangar, près du tas de bois où il s'est vite réfugié.
Photo empruntée à Wikipedia
Me croirez-vous si je vous dis que
le Terrier de Marmotte est un petit paradis pour la biodiversité?
Mais les humains y sont bien accueillis également, je vous rassure!
Contrairement à ce que vous pourriez imaginer et malgré toutes les difficultés rencontrées au cours de cette année si particulière, j'ai bien tenu le rythme et réalisé mon bloc chaque semaine.
Revenons au 1er trimestre qui est, grosso modo, celui de l'hiver (du 29 décembre 2019 au 28 mars 2020).
Sur le montage des 13 premières semaines, on distingue nettement une dominante qui passe du jaune en janvier (7 à 11°) au orange en février/mars (12 à 16°), pour les températures maxima et une dominante verte (-1 à +1°) pour les températures minima. On remarque également un seul carré bleu, c'est-à-dire des températures négatives et déjà un hexagone rouge, donc une journée avec plus de 20°, fin mars.
Ayant retrouvé les données de mon ancien ordinateur, je peux enfin montrer les tableaux comparatifs sur lesquels on peut faire les mêmes remarques sauf pour les températures minima qui apparaissent légèrement plus fraîches.
Voici le montage des 13 semaines du printemps (du 29 mars au 27 juin).
Dès le mois d'avril, c'est la couleur rouge qui domine pour les températures maxima (22 à 26°). Tout le monde se souvient de ces belles journées printanières qui nous ont permis de mieux vivre l'enfermement qui nous était imposé.
Comme je l'avais expliqué ici, cette période est représentée par un discret entourage brodé en rouge et blanc afin de ne pas donner plus d'importance qu'il ne faut à cet événement qui pourtant a bien perturbé nos activités.
Quant aux températures minima, elles sont déjà douces puisque c'est le jaune qui domine (7 à 11°) avec une nuit froide (-2°) début avril et une journée très chaude fin juin (33°).
Observations confirmées par le tableau
Et voici le montage des 13 semaines de l'été (du 28 juin au 26 septembre).
Cette fois c'est le bordeaux qui domine (27 à 31°), bien entendu, pour les températures maxima. Bizarrement, avec mon choix d'un seul carré pour les températures minima, c'est le jaune qui domine sur le montage alors que sur les tableaux on voit davantage une dominante orange (12 à 16°). En août, quelques jours entre 30 et 36° avec une journée à 40° représentée par un hexagone indigo.
Le tableau montre là aussi quelques différences d'interprétation.
Le jour où j'ai posé les 2 premiers trimestres,
j'ai été toute surprise de visionner la moitié de l'année.
Une évidence bien entendu...
Et aujourd'hui, ce sont les 3/4 de l'année qui sont pré-assemblés!
Je ne connais pas « physiquement » cette artiste mais depuis la fin de l'année dernière, nous avons beaucoup échangé par Internet ou par téléphone pour nous découvrir mutuellement avant de passer une semaine ensemble lors du 36e Festival de Ménigoute...
à condition bien entendu que le méchant virus ne vienne pas déjouer nos projets.
Avant cela, fidèle lectrice (voire davantage) des Nouvelles, j'avais admiré les couvertures des n°127 et 136 qui mettaient Béatrice à l'honneur. Un article lui avait également été consacré dans le n°127.
Je savais qu'elle côtoyait chaque jour le monde merveilleux des papillons exotiques du Jardin des Papillons à Hunawihr (Haut-Rhin). Il n'est donc pas surprenant que ses œuvres s'inspirent de ces beautés mais pas que.
Et, Béatrice sait en même temps nous livrer un message.
Printemps
Leaves (47 x 120 cm)
Sous-bois (60 x 50 cm)
Je lui donne la parole car il n'y a qu'elle qui peut parler correctement de son art.
J'ai toujours été créative. Dès mon plus jeune âge, je me suis initiée à toutes sortes d'activités créatives avec une soif inextinguible d'apprendre.
En découvrant le patchwork contemporain, j'ai découvert un moyen d'expression qui me convient parfaitement. Dès lors j'ai créé mes œuvres, mes progrès se faisant au rythme des difficultés que je choisissais. Depuis je n'ai plus arrêté de créer des tableaux textiles, en parallèle à une vie de travail chargée.
Mes idées, notées et esquissées dans des carnets ont toujours quelques longueurs d'avance sur le temps que je peux consacrer à la réalisation.
Mes œuvres sont des histoires de vie que je partage. Parfois elles sont belles, parfois elles sont tristes. Mon envie est de créer de la beauté pour réjouir l’œil et le cœur. Les couleurs sont des messagers de vie et de joie.
Créer des tableaux textiles est un chemin qui m'aide à prendre du recul sur les réalités parfois très dures du quotidien. C'est aussi une façon de parler de la nature merveilleuse qui nous entoure et nous offre généreusement tant de beauté...
C'est un appel à la préserver!
Béatrice Bueche
Si ces quelques lignes vous ont donné envie d'en savoir et d'en voir davantage, n'hésitez pas à venir lui rendre visite lors de la semaine qu'elle passera aux côtés des plus grands artistes naturalistes, qu'ils soient peintres, photographes ou sculpteurs, du mardi 27 octobre au dimanche 1er novembre.
Cette cohabitation nous réjouit déjà
et nous avons hâte de voir s'ouvrir les portes du 36e FIFO,