Ayant pris la décision d'utiliser les batiks, dont quelques fantaisies pour les maisons les plus loufoques, je recherche les autres.
Je dispose des morceaux de tissu et je prends des photos pour essayer de répartir au mieux les différentes couleurs... ce qui n'exclut pas un changement en cours de route!
J'ai même essayé le noir & blanc.
Je commence à "habiller" mes premières maisons.
Je ne cherche pas du tout à innover de ce côté là. J'utilise les gabarits du modèle de base que je reporte sur du vliesofix, tout simplement.
Pour le moment chaque détail est collé, l'application se fera par la suite. Pour donner un peu de profondeur et de lumière aux fenêtres, je pratique l'appliqué inversé ce qui demande un travail de découpage assez minutieux, à l'aide d'une bonne paire de ciseaux fins qui coupent bien sur la pointe.
En décembre dernier, lorsque Cécile et Corinne ont annoncé un nouveau QAL pour ce début d'année, j'ai hésité un peu je me suis vite laissé convaincre d'autant que le thème est très attrayant : les maisons.
Quelle quilteuse n'aime pas cela ?
Le bloc « Maison » ou plus exactement « House » ou même « Schoolhouse » est l'un des premiers blocs figuratifs que nous a enseigné Monique.
Ce fut le centre de mon premier quilt mural réalisé avec des tissus qui, aujourd'hui, me paraissent démodés.
Les maisons appliquées en tissu japonais de Yoko Saito ou Reiko Kato en ont fait rêver plus d'une !
Les Nouvelles regorgent également de modèles piécés ou appliqués comme savent si bien le faire les Alsaciennes, Michèle Braun ou Michèle Flück.
Galla ou Créapatch nous font également envie avec leurs villages imaginaires.
Je n'ose pas parler des merveilles de Martine Apaolaza, cette collection de boutiques plus vraies que nature.
Dans BeeBook, on peut aussi trouver les maisons strictes de Sophie Zaugg ou le village Castelnau de Katell.
Mais moi, il est un modèle qui me fait rêver depuis plus de vingt ans
Welcome to the North Pole.
Je me souviens avoir acheté le livre en 1998 et avoir envisagé cet ouvrage avec Ria, une amie de Patch'Magnac.
Les années ont passé, le livre me nargue dans ma bibliothèque et je n'ai fait que l'entrouvrir pour confectionner le tour de lit de bébé de Tit'Marmotte.
J'ai réalisé ces blocs avec un but bien précis : participer à la robe La Dordogne de la source à l'océan que Joëlle Vétillard concocte pour un futur défilé comme elle sait les organiser.
c'est le moment de se laisser tenter par de nouvelles expériences.
Je commence par ce bloc n°31 tout simple qui me fait penser à une rivière sinueuse
2 carrés de couleurs contrastées assemblés par des lignes courbes. Le carré uni est ensuite recoupé de chaque côté de la piqûre de façon à ne laisser apparaître que la courbe.
Le bloc suivant, n°14, est un travail de bandes entrelacées puis maintenues ensemble par des points de broderie fantaisie.
Ensuite, ce sont encore des bandes, mais sous forme de lisières tout simplement alignées les unes sous les autres et assemblées par de nouveaux points de broderie.
Je termine en fouillant dans ma poubelle afin de redonner vie à de minuscules chutes de tissus comme le propose le bloc n°43.
Ces chutes sont posées entre 2 morceaux de Solufix, ce matériau miraculeux qui fond dans l'eau pour ne laisser apparaître que les tissus retenus par les lignes de piqûre machine.
Voici donc 4 blocs que Joëlle pourra mélanger à tous ceux qu'elle a reçus.
Jeune Marmotte aime participer à ce genre d'ouvrage, elle aussi.
Elle a choisi pour cela de recycler 2 blocs qui traînaient dans ses tiroirs.
Je les trouve particulièrement bien adaptés au thème de l'eau.
J'admire ses broderies main pour souligner les appliqués !
Cinq nouvelles personnes ont décidé de suivre ce qui se passe dans ce Terrier.
Je suis ravie de leur en ouvrir les portes et j'espère qu'elles ne seront pas déçues!
Être heureux, ce n'est pas vivre dans certaines conditions, c'est cultiver certaines attitudes.
Lors de notre promenade charentaise et en revoyant ce viaduc de l'Anguienne, m'est revenu en mémoire un ouvrage réalisé au moment de la construction de ce dernier.
Au début des années 2000, chaque jeudi je rejoignais mes amies de Patch'Magnac et pour cela il me fallait faire un détour pour traverser la vallée de l'Anguienne.
La perspective d'une nouvelle rocade me semblait la bienvenue.
En 2004, notre club organisait une exposition avec un concours :
Si les Charentes m'étaient contées... en patchwork.
Chaque quilteuse a donc recherché ce qui pouvait représenter ce thème.
J'ai retrouvé quelques photos que j'ai du scanner car, à l'époque, le numérique n'en était qu'à son balbutiement. La qualité n'est donc pas extraordinaire !
La magnifique salle Marcel Pagnol
Plusieurs d'entre nous ont vite pensé à la vigne et ce qui tourne autour.
Les champs de tournesols étaient incontournables.
La charentaise n'a pas été oubliée avec sa devise « benaise en charentaise »
D'autres ont préféré illustrer les monuments charentais
et en particulier notre Perle de l'Angoumois qu'est le château de La Rochefoucauld
ou tout simplement l'habitat.
Certaines ont regroupé tous les atouts de l'Angoumois et de la région.
Le fleuve n'a pas été oublié.
La Charente est aussi un pays de moulins, à papier ou à vent.
L'exposition étant ouverte à nos voisines de Charente-maritime, la mer en a également inspiré certaines
ainsi que l'âne culotte, emblème de l'Ile de Ré.
Et moi, que choisir ?
La majorité de ces ouvrages sont réalisés en appliqué et tout le monde sait que ce n'est pas la technique que j'aime utiliser.
C'est mon amie Hélène qui a trouvé l'idée. Ne se voyant pas faire un ouvrage seule, pourquoi ne pas en faire un à quatre mains ?
Et là, je peux concrétiser mon projet. Mr Marmotte a la possibilité de nous fournir la maquette papier du dessin du futur viaduc de l'Anguienne.
Hélène adorait faire l'appliqué, c'est donc elle qui a eu la lourde charge de « construire » le viaduc, d'habiller l'horizon et de planter des arbres dessous.
Quant à moi, il ne me restait qu'à préparer le ciel et la base avec de petits carrés en watercolor.
Nous avons choisi un montage un peu particulier et surtout nous lui avons donné un titre à double sens « Trait d'union ».
Quand je le regarde aujourd'hui, je revois notre complicité et je pense à toi, Hélène... Je ne t'ai pas oubliée!
Cet événement m'a aussi permis de montrer mon « Jardin de grand-mère charentais ».
Peut-être en parlerai-je un de ces jours ?
De fil en aiguille, je revis aussi l'émotion de la fin de cette exposition.
Comme à chaque fois, nous avions préparé des lots pour la tombola.
Le premier lot était un superbe dessus-de-lit country auquel chacune avait participé.
C'est ma fille, Jeune Marmotte n°2 qui a eu l'honneur de le gagner et c'est avec plaisir que je le retrouve chez elle aujourd'hui.
Il y a des lieux que l’on admire: il y en a d’autres qui touchent, et où l’on aimerait à vivre.
Tit'Marmotte est repartie depuis déjà plus d'une semaine...
Je lui avais promis de terminer son journal de vacances: le voici enfin!
Tout d'abord, elle me charge de remercier toutes les personnes qui lui ont adressé un commentaire auquel elle n'a pas eu le temps de répondre.
Elle a beaucoup aimé montrer ce qu'elle a fait pendant ces quelques jours et voir que les visiteurs(euses) du Terrier s'intéressent à ce qu'elle écrit.
Dès le premier jour, Tit'Marmotte a présenté les photos de deux serpents observés dans les Gorges du Méaudret et elle demandait si vous les connaissez.
Ce sont nos spécialistes qui ont donné la réponse. Ces deux charmantes petites bêtes ne sont autres que des vipères aspic, espèce venimeuse présente en métropole.
Venimeuse, oui mais nous ne risquions pas grand chose
puisque le parcours que nous suivions était bien sécurisé par une série de passerelles pour protéger la faune et la flore des lieux et nous évitait également toute mauvaise rencontre.
N'oublions pas que cette espèce est protégée même si elle inspire toujours la méfiance.
Ces deux individus appartiennent bien à la même espèce qui présente plusieurs colorations. Nous avons donc eu la chance de voir la forme mélanique (la noire).
Une belle observation sans trop d'appréhension pour Tit'Marmotte!
Dès son arrivée, Tit'Marmotte a découvert deux œufs dans le nichoir.
Chaque matin, la mésange charbonnière a pondu un œuf de plus.
A la fin de son séjour, Tit'Marmotte a donc pu compter neuf œufs.
Depuis, plus rien... si ce n'est que la mésange ne quitte plus beaucoup le nichoir car elle se met à couver.
Plusieurs fois par jour, son partenaire lui apporte la becquée. Elle sort également de temps en temps pour "se dégourdir les pattes" mais revient très vite réchauffer ses trésors qu'elle remue.
Dans combien de jours aurons-nous le privilège de voir éclore ces petits oisillons?
Chaque difficulté rencontrée doit être l'occasion d'un nouveau progrès.
Une fois de plus, c'est en voyant le Cœur de pierres de Michelle Braun et en découvrant cette technique de mosaïque que m'est venue l'envie d'en faire autant.
Michelle a bien voulu me confier les explications qu'elle divulguait au même moment à son groupe Les petites mains.
Il faut tout d'abord choisir un dessin et vous connaissez mes talents ma non disposition à cet art. J'ai encore recours à Internet pour trouver une idée et c'est un papillon qui a ma préférence, le côté symétrique me plaisant bien.
Vient alors le dessin à la bonne échelle et celui des tesselles à l'intérieur, ce qui ne me pose pas de problèmes.
C'est ensuite le choix des tissus, les batiks étant recommandés car ils s'effilochent un peu moins. Reporter chaque tesselle minutieusement sur le tissu qui convient demande un peu de concentration et de méthode... ce qui ne me déplaît pas.
Je passe ensuite au thermocollage et là encore il faut être vigilant mais le résultat est au rendez-vous.
Mon papillon commence à prendre forme.
Je n'ai pas envie de faire davantage de tesselles. Je décide donc de le découper pour l'appliquer sur un fond travaillé... lequel ?
Je recherche des idées en feuilletant Les Nouvelles et je tombe sur un ouvrage de Gabrielle Paquin que j'avais repéré depuis longtemps.
Dans mes tissus à rayures, je n'en trouve que deux qui soient assortis, un clair et un plus foncé pour donner le relief. Je coupe des bandes et j'assemble sans trop calculer la quantité nécessaire. Et tout à coup, il me manque du tissu pour terminer mes carrés. Pas question d'en ajouter un autre et impossible bien entendu de retrouver ces tissus achetés il y a très longtemps. Il faut donc faire preuve d'imagination et de créativité. Je positionne mes quatre carrés auxquels il manque une pointe et je découvre un octogone.
Alors, pourquoi ne pas laisser cette forme originale à mon tableau ?
Le papillon est posé sur le fond,
mais quelle orientation choisir ?
Aucun doute : ce sont les carrés sur pointe qui me plaisent le plus.
J'avais pensé retourner les bords mais je finis par découper le papillon pour l'appliquer à cru au fil invisible avec un point zigzag très serré.
Il ne reste plus qu'à trouver un molleton, une doublure et quilter l'ensemble pour souligner chaque tesselle et le tour du papillon. Quant au fond, des lignes parallèles dans les rayures s'imposent d'elles-mêmes. Il faut encore broder les antennes pour lui donner fière allure.
Et maintenant, quelle bande de finition?
Le tissu de fond ne convient pas du tout et je n'ai plus de tissu rayé... sauf si je cherche bien dans l'armoire de Mr Marmotte où je découvre une ancienne chemise que je n'hésite pas à sacrifier !
N'a-t-il pas bel effet mon papillon ?
Cela me rappelle une belle chanson de Bénabar dont les paroles sont tellement vraies.
L'effet papillon
Voilà le nom que je vais donner à mon petit ouvrage qui trouve vite sa place sur une table en verre.
Merci infiniment à Michelle qui m'a permis de partager cette méthode conçue de façon empirique et de prendre beaucoup de plaisir à concocter ce magnifique papillon qui me rappellera notre connivence.
Peut-être avez-vous vu chez Verveine & Lin un ouvrage assez ressemblant?
La technique employée pour réaliser cette tortue est un peu différente mais tout aussi attractive et il se pourrait bien que d'autres animaux de la sorte trouvent refuge dans mon Terrier prochainement!
C'est l'effet papillon : petite cause, grande conséquence
Pourtant jolie comme expression : petite chose, dégât immense
Ce ne pouvait pas être autrement avec moi car je suis assez "carrée" et si j'essaie de sortir de ma zone de confort, il faut tout de même quelque chose qui m'y ramène pour me sécuriser.
Les bandes ont donc été dessinées soigneusement pour entourer chaque carré. Il m'a fallu beaucoup de concentration pour ne pas inverser les côtés... surtout avec ce tissu noir.
J'adore le résultat final mais maintenant je ne le trouve "pas fini" et comme les bords ont de nombreuses coutures il faut une bande de finition pour le stabiliser.
Ma première idée, la plus simple: une bande noire et un faux-biais, une fois quilté, avec les restes de tissus Neelam... mais ceux-ci sont un peu trop souples à mon gré.
Puis me vient une autre idée: une bande noire sur laquelle j'appliquerai une bande fine faite avec les restes de Neelam (pliés comme un biais).
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Cette fois, c'est Patricia qui me souffle l'idée du découpage final en suivant la fine bande garance.
L'amitié, comme l'amour demande beaucoup d'efforts, d'attention, de constance. Elle exige surtout de savoir offrir ce que l'on a de plus cher dans la vie; du temps!
À force de bouger les blocs et d'écouter chaque avis,
il faut bien prendre une décision pour le montage de ce top.
J'écris en italique les réflexions que j'ai lues ou entendues.
Depuis le début, je sais que je ferai du bloc « animal/minuscule » ma signature et j'aime placer celle-ci en bas à droite.
Sans doute avez-vous remarqué qu'il est placé là depuis le début et n'a jamais bougé!
Je tiens à mélanger harmonieusement les fonds blancs, gris ou garance.
L'idée d'une diagonale blanche me tente.
Il me semble logique de placer le papillon tout en haut. "S'il est à droite, il semble quitter le top". Je le place donc à gauche et il viendra butiner la fleur juste en-dessous. Logiquement, l'arbre prend place à son tour pour finir cette diagonale.
Les deux blocs sur fond gris viennent se placer automatiquement au centre.
Je choisis le coin en haut à droite pour mettre en valeur le « cœur/excentré ».
Je répartis ensuite les blocs aux lignes verticales.
Le « carré/symétrique » qui présente une belle transparence mérite une place en haut lui aussi et il est mieux quand il est bien isolé.
Il me reste à déterminer le sens de « triangle/positif-négatif » que plusieurs personnes préfèrent "pointe en bas" tout comme celui de « trapèze/du plus petit au plus grand ».
Quant à la spirale, elle semble tourner "comme dessinée par une gauchère" mais il est trop tard pour la refaire.
Il me reste deux blocs sur fond blanc à éloigner un peu.
Petit à petit chacun trouve sa place comme une évidence et je me dis que si j'avais dessiné et colorié le top avant de commencer je n'aurai pas mieux réparti les tissus !
Merci à tous ceux toutes celles qui m'ont donné leur avis.
Un seul moment de joie chasse cent moments de tristesse.
Mon choix ne me pose plus du tout de questions puisque tous ceux ou toutes celles qui ont vu mes propositions (sur le blog, par mail ou à la maison) sont unanimes :
le montage avec bandes irrégulières noires s'impose.
Il n'y a que Mauricette qui aurait laissé le damier tel quel. J'avoue qu'il me plaisait bien au départ... avant d'avoir découvert les autres.
Mais avec ces bandes noires, un des blocs pose problème:
« Barre/multiple »
dont la base se perd sur le fond noir
et le bloc semble plus petit que les autres.
Ce n'est pas grave, il suffit de remplacer cette bande par une grise.
Maintenant, je peux jouer à déplacer les blocs, mais comment ?
Là encore, j'ai besoin de vos avis.
Dites-moi où vous placeriez tel ou tel bloc.
L'affection est responsable de neuf dixièmes du bonheur solide et durable dans nos vies.