Ce rêve est devenu réalité grâce à la réactivité de Michelle et une petite escapade à Nantes.
Nous avons pu installer ce chef-d’œuvre sous le stand de DSNE. Il a été admiré par de nombreux visiteurs.teuses qui reconnaissaient le modèle ou avaient envie de le découvrir.
Si la manifestation se passait bien sur le lieu d'origine de la photo qui a permis à Michelle de réaliser son Rhinotrogne, les stands étaient tout de même assez éloignés de l'arbre remarquable.
Je ne pouvais pas le laisser repartir vers une nouvelle destination sans lui faire rencontrer notre chêne.
À gauche ou à droite, lorsque j'ai découvert les photos, je n'ai pu que m'extasier de la ressemblance.
Comment Michelle... qui n'a jamais mis les pieds au Puits d'Enfer... a-t-elle pu réaliser un tel exploit?
Quel talent!!!
Toute ressemblance avec un trogne existant n'est pas fortuite!
J'aurais bien bien aimé aller voir toutes ces représentations d'arbres mais je suis certaine que nous en aurons au moins des photos.
Des photos d'arbres et les descriptions qui les accompagnent,
j'en ai découvert un certain nombre sur le blog de mon amie Manu.
C'est en hiver, lorsqu'ils sont libérés de leur feuillage que l'on découvre vraiment leur silhouette qui, souvent, raconte les mésaventures qu'ils ont connues.
Un grand jardin au bord de la Charente à Angoulême.
Un écureuil qui cache ses provisions de glands.
Une bonne terre et des conditions météorologiques favorables.
Il n'en faut pas davantage pour qu'au printemps une minuscule pousse de chêne pointe le bout de son nez ses feuilles au beau milieu d'une plate-bande de légumes.
Un couple de jardiniers qui surveille de près ses plantations découvre cet intrus et comprend qu'il pourrait vite prendre de l'ampleur et neutraliser une partie du jardin.
Mais chez ces gens là, on respecte Dame Nature et il n'est pas question de supprimer ce nouvel arrivant plein de vigueur.
Une solution est vite trouvée : la transplantation. À défaut d'un terrain approprié, un grand pot de fleurs sera le bienvenu.
Notre petit chêne s'installe donc dans son nouveau refuge sans aucune concurrence. Il est choyé, arrosé, nourri, bichonné, surveillé de près par ses hôtes. S'il fait trop chaud, on le met à l'ombre, s'il fait trop froid on lui trouve un abri douillet. Dans de telles conditions, il ne peut que prendre ses aises et s'étaler dans son pot. Au cours des années, plusieurs branches se développent et se couvrent de feuilles.
Mais au bout d'un certain temps, il commence à se sentir à l'étroit et ses hôtes comprennent qu'il faut lui trouver un terrain un peu mieux adapté pour qu'il puisse se développer correctement et ne pas rester à l'état de bonsaï.
C'est ainsi que tout naturellement ils imaginent que notre Terrier pourrait l'accueillir. Ils se souviennent de l'histoire du grand châgne
Arrivé fin novembre, notre chêne a passé encore l'hiver dans son pot et le week-end dernier ce fut le grand déménagement.
La plantation faite près du grand chêne à terre n'ayant pas survécu à la chaleur et au manque d'eau de l'été dernier, nous décidons donc de l'évacuer et la remplacer par le nouveau venu qui ne demande qu'à s'installer confortablement.
Il faut commencer par lui faire une coupe de cheveux des branches inutiles pour que la tige principale puisse se développer correctement.
Le trou est creusé davantage pour des fondations plus stables. Il est rempli de terre fertile et de compost, le tout bien mélangé.
Un tuteur et une protection contre les rongeurs sont nécessaires pour sécuriser le nouveau logement et ainsi toutes les conditions sont réunies pour une installation définitive.
Il faudra sans doute lui apporter quelques seaux d'eau si la pluie n'arrive pas prochainement.
Nous guetterons impatiemment la pousse des premières feuilles au printemps.
Ses anciens propriétaires seront sans doute ravis de venir lui rendre visite dans un aussi bel environnement.
Souhaitons-lui longue vie !
Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal; c'est le courage de continuer qui compte.
Je pourrais reprendre l'article publiéici, il y a 2 ans exactement, en y ajoutant quelques photos encore plus spectaculaires.
Nous sommes parfois obligés de quitter le sentier pour prendre de la hauteur car les eaux nous barrent le passage... et encore elles se sont un peu retirées!
Impossible de traverser comme en été!
Après de fortes pluies, ce petit ruisseau se transforme vite en torrent de montagne avec un débit assourdissant.
Je préfère vous montrer une photo découverte lors d'une recherche de cadeaux de Noël.
C'est une photo de fleur de pissenlit, prise en fin de journée avec le soleil rasant, seulement la fleur était dans un rayon de lumière, le sol était dans l'ombre.
Ce jeune artiste photographe naturaliste a profité de ses missions un peu partout à travers le Monde pour capter des instants précieux et les faire partager.
Comme Marmotton, il a connu les paysages sublimes de l'archipel de Kerguelen et a su intercepter ce qui en fait leur richesse et leur originalité.
Je suis émerveillée par sa façon de retenir les regards sereins des différentes individus.
Ces animaux auraient-ils trouvé un certain paradis sur ces îles lointaines?
En observant tous ces clichés, n'avez-vous pas envie de faire en sorte que cette tranquillité ne soit pas menacée?
Son reportage à travers la Scandinavie nous entraîne également dans une grande sérénité avec toutes ces étendues blanches.
Là encore, demandons-nous si nos petits-enfants pourront s'émerveiller devant ces paysages sublimes!
Les visiteurs de ce Terrier savent combien le domaine de la forêt m'attire également.
Jérémy a su sublimer certains détails: la cime d'un arbre, les troncs balayés par la pluie, le clair de lune, une feuille d'automne, une plume, une toile d'araignée, le brouillard ou la neige, une goutte d'eau qui touche le sol...
Je vous laisse découvrir ses autres sujets de prédilection ici.
Mais n'oubliez pas de rendre également visite à Scrap à Puy.
Pour illustrer le mot "lumières" j'ai pensé à celles qui, parfois, mettent bien en valeur les richesses de la nature lorsqu'on sait regarder autour de soi... même en marchant très vite comme Laurence, ma jeune sœur, qui a bien voulu partager cette belle photo prise près de Fléac en Charente.
Une autre exposition a attiré notre attention au cours de l'été par son originalité.
Il s'agit avant tout d'une balade photographique dans les chemins creux de Ménigoute.
Dans les Vosges, grâce à l'ASPAS, les "Sentiers de la photo" présentent depuis plusieurs années une exposition d'une centaine de photos en plein air, accessible librement à tout un chacun.
Cette initiative a inspiré Hugo et Nathan Braconnier, nos deux jeunes cinéastes/photographes très impliqués dans l'organisation du FIFO.
Ils ont vu l'occasion de faire connaître au grand public toutes les espèces de carnassiers sauvages, du plus petit au plus grand (ou l'inverse), présents en France. Presque tous sont même visibles à Ménigoute pour qui sait observer.
Le long d'un parcours en boucle de 3km dans le bocage de Gâtine poitevine, pas moins de 24 photographes français professionnels partagent 40 œuvres remarquables.
Elle en profite également pour faire ses besoins comme le prouve la vieille brouette posée dessous.
Et dans le fenil, que se passe-t-il?
Cette caisse n'est autre qu'un nichoir installé par Marmotton depuis plusieurs années pour attirer, en vain, ces merveilleux rapaces.
Cette année, il a eu l'idée d'y mettre des déchets provenant d'un nichoir habité régulièrement chez nos voisins. Le résultat ne s'est pas fait attendre! Quelques jours après, notre nichoir a reçu la visite des Chouettes effraies (également appelées Effraies des clochers) qui viennent s'y reposer pendant la journée.
Le lieu doit leur convenir puisque quelque temps après, nous avons aperçu des œufs. Il ne restait plus qu'à y installer la caméra du nichoir à mésanges, maintenant vide, pour découvrir ce qu'il se passe à l'intérieur.
C'est ainsi que nous avons découvert 5 petits de tailles très différentes, non pas parce qu'ils ont une grande différence d'âge mais parce qu'ils sont nourris différemment.
Les adultes nourrissent en priorité le même poussin et les autres seulement s'il reste de la nourriture. Il y a de fortes chances que le plus petit ne survive pas très longtemps. C'est la dure loi de la nature!
Il faut compter environ 8 semaines avant que les jeunes prennent leur envol. Nous avons donc une bonne partie de l'été pour les observer, via la caméra.
Une balade dans la vallée de l'Anguienne à partir de chez eux
Et l'envie de partager ces photos d'un retour en Charente.
Nous atteignons tout d'abord le hameau du Lion de Saint-Marc qui se partage entre Angoulême et Soyaux.
L'origine du nom de ce lieu est une énigme qui pourrait peut-être s'expliquer par une récente découverte.
Un lion taillé dans la pierre a été découvert au pied des grottes de Saint-Marc, dans la vallée de l'Anguienne.
De là à dire que le lieu-dit s'appelle Le Lion de Saint-Marc, dans la vallée de l'Anguienne à Angoulême, à cause de ce lion découvert par les archéologues du Graht, il y a un pas que Daniel Bernardin ne franchit pas.
Ici, nombreuses sont les falaises qui abritent sans doute bien des secrets.
Si leurs cavités ont pu servir autrefois d'habitats troglodytes, leurs parois calcaires sont faciles à sculpter comme le témoigne cette sculpture très récente.
Un chemin jalonné de panneaux pédagogiques nous conduit au but de notre visite : le viaduc de l'Anguienne.
Dessiné par l'architecte Charles Lavigne (qui a aussi dessiné le pont de l'Ile de Ré et celui de Normandie), ce viaduc fait la curiosité du lieu par sa forme et son élégance mais il faut se promener dessous pour s'en rendre compte.
Prolongeant la rocade Est d'Angoulême, il permet de traverser la vallée de l'Anguienne d'une hauteur de 42 m... rien à voir avec le viaduc de Millau (300 m)... mais impressionnant tout de même.
Sa construction, achevée en 2004, a fait l'objet de nombreux aménagements pour préserver cette vallée, classée Natura 2000. C'est ainsi que l'ancienne route touristique est aujourd'hui fermée à la circulation pour le plus grand plaisir des promeneurs et permet de mieux comprendre les lieux.
Au pied du viaduc, la zone humide a été bien aménagée pour les promeneurs mais surtout pour favoriser la biodiversité.