Je pourrais reprendre l'article publiéici, il y a 2 ans exactement, en y ajoutant quelques photos encore plus spectaculaires.
Nous sommes parfois obligés de quitter le sentier pour prendre de la hauteur car les eaux nous barrent le passage... et encore elles se sont un peu retirées!
Impossible de traverser comme en été!
Après de fortes pluies, ce petit ruisseau se transforme vite en torrent de montagne avec un débit assourdissant.
Je préfère vous montrer une photo découverte lors d'une recherche de cadeaux de Noël.
C'est une photo de fleur de pissenlit, prise en fin de journée avec le soleil rasant, seulement la fleur était dans un rayon de lumière, le sol était dans l'ombre.
Ce jeune artiste photographe naturaliste a profité de ses missions un peu partout à travers le Monde pour capter des instants précieux et les faire partager.
Comme Marmotton, il a connu les paysages sublimes de l'archipel de Kerguelen et a su intercepter ce qui en fait leur richesse et leur originalité.
Je suis émerveillée par sa façon de retenir les regards sereins des différentes individus.
Ces animaux auraient-ils trouvé un certain paradis sur ces îles lointaines?
En observant tous ces clichés, n'avez-vous pas envie de faire en sorte que cette tranquillité ne soit pas menacée?
Son reportage à travers la Scandinavie nous entraîne également dans une grande sérénité avec toutes ces étendues blanches.
Là encore, demandons-nous si nos petits-enfants pourront s'émerveiller devant ces paysages sublimes!
Les visiteurs de ce Terrier savent combien le domaine de la forêt m'attire également.
Jérémy a su sublimer certains détails: la cime d'un arbre, les troncs balayés par la pluie, le clair de lune, une feuille d'automne, une plume, une toile d'araignée, le brouillard ou la neige, une goutte d'eau qui touche le sol...
Je vous laisse découvrir ses autres sujets de prédilection ici.
Mais n'oubliez pas de rendre également visite à Scrap à Puy.
Pour illustrer le mot "lumières" j'ai pensé à celles qui, parfois, mettent bien en valeur les richesses de la nature lorsqu'on sait regarder autour de soi... même en marchant très vite comme Laurence, ma jeune sœur, qui a bien voulu partager cette belle photo prise près de Fléac en Charente.
Une autre exposition a attiré notre attention au cours de l'été par son originalité.
Il s'agit avant tout d'une balade photographique dans les chemins creux de Ménigoute.
Dans les Vosges, grâce à l'ASPAS, les "Sentiers de la photo" présentent depuis plusieurs années une exposition d'une centaine de photos en plein air, accessible librement à tout un chacun.
Cette initiative a inspiré Hugo et Nathan Braconnier, nos deux jeunes cinéastes/photographes très impliqués dans l'organisation du FIFO.
Ils ont vu l'occasion de faire connaître au grand public toutes les espèces de carnassiers sauvages, du plus petit au plus grand (ou l'inverse), présents en France. Presque tous sont même visibles à Ménigoute pour qui sait observer.
Le long d'un parcours en boucle de 3km dans le bocage de Gâtine poitevine, pas moins de 24 photographes français professionnels partagent 40 œuvres remarquables.
Elle en profite également pour faire ses besoins comme le prouve la vieille brouette posée dessous.
Et dans le fenil, que se passe-t-il?
Cette caisse n'est autre qu'un nichoir installé par Marmotton depuis plusieurs années pour attirer, en vain, ces merveilleux rapaces.
Cette année, il a eu l'idée d'y mettre des déchets provenant d'un nichoir habité régulièrement chez nos voisins. Le résultat ne s'est pas fait attendre! Quelques jours après, notre nichoir a reçu la visite des Chouettes effraies (également appelées Effraies des clochers) qui viennent s'y reposer pendant la journée.
Le lieu doit leur convenir puisque quelque temps après, nous avons aperçu des œufs. Il ne restait plus qu'à y installer la caméra du nichoir à mésanges, maintenant vide, pour découvrir ce qu'il se passe à l'intérieur.
C'est ainsi que nous avons découvert 5 petits de tailles très différentes, non pas parce qu'ils ont une grande différence d'âge mais parce qu'ils sont nourris différemment.
Les adultes nourrissent en priorité le même poussin et les autres seulement s'il reste de la nourriture. Il y a de fortes chances que le plus petit ne survive pas très longtemps. C'est la dure loi de la nature!
Il faut compter environ 8 semaines avant que les jeunes prennent leur envol. Nous avons donc une bonne partie de l'été pour les observer, via la caméra.
Une balade dans la vallée de l'Anguienne à partir de chez eux
Et l'envie de partager ces photos d'un retour en Charente.
Nous atteignons tout d'abord le hameau du Lion de Saint-Marc qui se partage entre Angoulême et Soyaux.
L'origine du nom de ce lieu est une énigme qui pourrait peut-être s'expliquer par une récente découverte.
Un lion taillé dans la pierre a été découvert au pied des grottes de Saint-Marc, dans la vallée de l'Anguienne.
De là à dire que le lieu-dit s'appelle Le Lion de Saint-Marc, dans la vallée de l'Anguienne à Angoulême, à cause de ce lion découvert par les archéologues du Graht, il y a un pas que Daniel Bernardin ne franchit pas.
Ici, nombreuses sont les falaises qui abritent sans doute bien des secrets.
Si leurs cavités ont pu servir autrefois d'habitats troglodytes, leurs parois calcaires sont faciles à sculpter comme le témoigne cette sculpture très récente.
Un chemin jalonné de panneaux pédagogiques nous conduit au but de notre visite : le viaduc de l'Anguienne.
Dessiné par l'architecte Charles Lavigne (qui a aussi dessiné le pont de l'Ile de Ré et celui de Normandie), ce viaduc fait la curiosité du lieu par sa forme et son élégance mais il faut se promener dessous pour s'en rendre compte.
Prolongeant la rocade Est d'Angoulême, il permet de traverser la vallée de l'Anguienne d'une hauteur de 42 m... rien à voir avec le viaduc de Millau (300 m)... mais impressionnant tout de même.
Sa construction, achevée en 2004, a fait l'objet de nombreux aménagements pour préserver cette vallée, classée Natura 2000. C'est ainsi que l'ancienne route touristique est aujourd'hui fermée à la circulation pour le plus grand plaisir des promeneurs et permet de mieux comprendre les lieux.
Au pied du viaduc, la zone humide a été bien aménagée pour les promeneurs mais surtout pour favoriser la biodiversité.
Nous avons la chance d'avoir près de chez nous l'un d'entre-eux "La prairie enchantée" qui, cette année a été classé "jardin remarquable"... distinction amplement méritée.
Et si vous avez encore des fourmis dans les jambes envies de vous promener sans quitter votre fauteuil, je vous invite à me suivre très prochainement dans la vallée de l'Anguienne où je vous promets une belle surprise.
Je ne peux pas refermer cette page sans cette photo de lys qui a fleuri ce matin comme tous les ans, le 2 juin pour souhaiter à Jeune Marmotte n°1
Plus loin, un tronc mort depuis bien longtemps est un vrai réservoir de biodiversité tout comme les tas de branches volontairement laissées sur place.
Traversons ensuite le fossé sur ce pont qui disparaît presque dans la végétation.
Nous avons un bel aperçu de la mare.
En longeant le ruisseau, nous découvrons plusieurs trognes qui abritent quelques animaux nocturnes que nous ne pouvons observer que par le biais du piège-photo.
Quant aux Ophrys abeille, elles, se sont multipliées en rangée comme si elles avaient été plantées. Un hasard ou une dispersion des graines par la tondeuse?
Nous terminerons ce parcours par une visite à notre spirale à aromatiques qui nous réjouit toujours par ses couleurs, les plantes qui parfument nos plats mais aussi par la biodiversité qu'elle abrite.
J'espère que vous avez pris plaisir à cette balade bucolique et pourtant, je ne peux pas vous faire partager tous les parfums qui nous ont accompagnés. Que ce soit la senteur vanillée du sureau, le délicat arôme des œillets juste éclos ou surtout le parfum enivrant des roses.
Je ne peux pas non plus vous faire partager tous ces chants d'oiseaux qui nous enchantent, le gazouillis des mésanges, la mélodie bien reconnaissable des loriots et surtout l'incomparable roucoulement de la Tourterelle des bois bien présente dans nos haies.
Je vous recommande tout particulièrement un film à voir sur ARTE, le 23 mai à 19h: Le petit peuple du potager.
Vous y découvrirez tous les alliés discrets d'un jardinier. Ce documentaire est l’œuvre de Guilaine Bergeret et Rémi Rappe, deux jeunes cinéastes issus de l'IFFCAM. Il a été en grande partie filmé dans un jardin remarquable que nous connaissons bien et que vous pourrez visiter prochainement.