Qui n'a pas admiré les photos de son livre La Terre vue du ciel ?
Parfois critiqué pour l'usage d'avions ou hélicoptères afin de réaliser ses photos aériennes, il est aussi surnommé « l'hélicologiste ». Ce militant écologiste n'en est pas moins le créateur de la Fondation GoodPlanet, en 2005, destinée à compenser les émissions de gaz à effet de serre dues à ses activités.
Son but est, avant tout, de sensibiliser la population à la protection de l'environnement.
Comme pour beaucoup, la période de confinement, en 2020, a conduit Yann Arthus-Bertrand à réfléchir sur la nécessité de parcourir la planète à la recherche de paysages de toute beauté.
J’ai passé trois mois à me promener autour de chez moi et je me suis rendu compte que cette beauté que j’avais recherchée autour du monde était près de nous.
Cette prise de conscience lui a donné l'envie de réaliser un nouveau film, ode à la biodiversité française.
Il s'est entouré pour cela de 200 vidéastes, dont certains ne sont autres que d'anciens élèves de l'Institut de formation au cinéma animalier de Ménigoute (Iffcam).
Il était impossible de réaliser ce projet seul, donc j’ai fait appel aux plus fervents vidéastes passionnés de la biodiversité en France métropolitaine, soit 200 professionnel.le.s ou amateurs.trices. J’ai reçu 900 heures de rushes et je regrette a posteriori de ne pas avoir proposé à France Télévisions deux films de deux heures ! Ce documentaire suscite beaucoup d’intérêt et on y découvre une richesse naturelle que beaucoup ne soupçonnent pas. Il est d’autant plus inspirant et engageant qu’il s’agit d’animaux de chez nous. Aucun d’entre eux n’est imprégné.
Ce film sera disponible pendant un an en replay sur www.france.t.v et des outils pédagogiques seront mis à disposition des écoles dans le souci d'informer et d'éduquer le public à la préservation de l'environnement.
Une visite au salon Pour l'Amour du Filà Nantes où je pourrais me replonger dans l'univers du patch, retrouver de nombreuses quilteuses, admirer de belles expositions, faire des achats...
ou m'investir dans un événement autour de la biodiversité à la porte du Terrier.
C'est cette deuxième manifestation qui l'emporte car ce n'est pas tous les ans que notre commune est à l'honneur pour accueillir les 24h de la Nature, une des actions de l'ABC (Atlas de la Biodiversité Communale), nommé Inven'Terre.
Ce projet, porté par la communauté de communes du Haut Val de sèvre, se déplace chaque année.
Du vendredi 21 avril, 20h, au samedi 22 avril, 18h, c'est donc le site du Puits d'Enfer qui sera le rendez-vous des amoureux de biodiversité.
Les naturalistes de plusieurs associations locales (CPIE de Gâtine Poitevine, DSNE et GODS) animeront des ateliers gratuits afin de sensibiliser les participants par des activités de découverte et d'observation.
Que ce soit le traditionnel Christmas Tree ou Pine Tree plus ou moins travaillé pour Noël, l'érable et sa feuille si souvent utilisée ou des silhouettes aux formes variées, les modèles ne manquent pas.
Sélection faite grâce à EQ6
Récemment, vous avez été impressionnés par le Rhinotrogne de Michelle Braun.
Notre revue Les Nouvelles nous fournit souvent des modèles tous plus différents les uns des autres, que ce soit en piécé, en appliqué, en relief, avec des lisières ou même en broderie.
Les autres magazines ne sont pas en reste. Je pense en particulier à une magnifique couverture de Simply Moderne de Quilt Mania.
Personne n'a oublié les silhouettes d'arbres si finement découpées de Béatrice Bueche exposées à Ménigoute, lors du Fifo 2021.
Il m'est difficile de parler du thème des arbres sans évoquer les magnifiques réalisations brodées de Francine Leclerc.
Il est aussi une tradition chez les quilteuses qui consiste à représenter un Arbre de Vie, soit en piécé avec des doubles triangles, soit avec des feuilles appliquées.
Dernièrement, Annie, du blog Des Tulipes et des Cœursen a réalisé un très bel exemple, en travail collectif et solidaire. Je vous invite à lire sa description ici.
Des expositions textiles sur le thème des arbres sont souvent proposées et quelque chose me dit qu'il s'en prépare une à Lacaze.
L’Appel de la forêt, c’est le titre français d’un des meilleurs livres de Jack London (The Call of the Wild), dans lequel un chien raconte sa vie dans la forêt du Grand Nord du Canada. C’est aussi le titre choisi par ARTPELHOT (voir sa présentation ici) pour son thème d’exposition dans le Temple de Lacaze pour fin juin 2023. Un ou des arbres, une forêt, des branches et des feuilles… C’est ce que nous souhaitons voir en quilts ! Style, techniques, dimensions libres, il faut juste que ce soit un quilt (3 épaisseurs).
Lors de notre dernière randonnée, j'ai pris conscience du fait que c'est sans doute en hiver que l'on distingue le mieux les silhouettes des arbres... même si j'aurai plaisir à les revoir avec leur feuillage.
Profitant d'une belle journée ensoleillée, Mr Marmotte m'a entraînée vers le sud-est du département, une région que nous traversions régulièrement lors de nos trajets vers la Charente sans prendre le temps de nous y arrêter.
Sans doute vestige de l'importante abbaye Royale, une grande partie du chemin est bordée de murets de pierres sèches de forme bien particulière et recouverts de mousses.
Très vite, nous comprenons pourquoi en traversant de vastes étendues boisées de châtaigniers et d'acacias... avec malheureusement de grandes coupes rases.
C'est en arrivant au lieu-dit La Revêtizon que nous découvrons les plus beaux spécimens.
Tout d'abord La Talle à Teurtous, un impressionnant châtaignier autrefois greffé pour la production de fruits, qui a obtenu le prix du jury du concours de l'arbre de l'année 2021.
De nombreuses autres trognes jalonnent notre parcours.
Leurs formes tortueuses, leurs dimensions et le dessin de leurs écorces nous font rêver et pourraient bien inspirer les quilteuses.
Parfois ces arbres pluriséculaires doivent malheureusement être abattus et c'est alors leur souche qui impressionne par sa circonférence.
Je vous invite à revenir demain pour admirer de nouveaux arbres...
en patchwork, cette fois!
La jeunesse a une belle face et la vieillesse, une belle âme.
Un article de Ouest-France sur la Vallée du Pressoir a attiré notre attention d'autant que la veille nous randonnions dans ce même lieu.
Cette vallée est un site naturel remarquable
au nord des Deux-Sèvres dans la région de Thouars.
Elle porte le nom d'un modeste ruisseau d'une dizaine de kilomètres, affluent du Thouet traversant les communes de Mauzé-Thouarsais, Sainte-Radegonde et Saint-Jacques-de-Thouars: le Pressoir (appelé ainsi grâce au château du même nom où les ducs de la Trémoïlle pressaient leur raisin).
Sa singularité est due au fait qu'elle fait la liaison entre notre région de bocage de Gâtine et les plaines céréalières du Thouarsais.
qui nous a permis de découvrir la richesse de ce lieu, en mai dernier.
La vallée du Pressoir conjugue de nombreuses particularités, notamment celle d’être une rareté géologique. Elle se situe en effet à l’exacte frontière entre les plaines céréalières et le bocage, constituant ainsi un véritable marqueur géographique et géologique. La rencontre entre un ancien océan (les plaines), au sol calcaire, et une très vieille chaîne de montagne (le bocage), essentiellement granitique, ne pouvait que faire des étincelles… La flore a profité de cette aubaine minérale.
Si au printemps, le sol est jonché de fleurs, l'une d'elles est même devenue envahissante. Il s'agit du Grémil pourpre bleu(Buglossoides purpurocaerulea) aux petites fleurs lumineuses en étoiles, d'un bleu intense. Les boutons, eux sont pourpres d'où le nom vernaculaire de cette plante. Ses feuilles peuvent être séchées et consommées en infusion d'où son appellation populaire de thé d'Europe. Quant à ses graines, blanches et très dures, elles sont appelées semences de pierre.
En hiver, c'est le paradis des mousses et des fougères.
Nous y sommes donc revenus la semaine dernière pour la beauté des lieux mais aussi avec l'espoir d'y apercevoir une petite fleur qui s'y cache la Gagée de Bohème (Gagea bohemica). Cette minuscule liliacée très discrète et très rare ouvre sa corolle jaune en février.
Si le circuit aménagé permet d'admirer cette vallée soit du haut en surplomb du ruisseau, soit en bas en le longeant, le site le plus remarquable en est la fameuse Cascade de Pommiers.
Sous le nom vernaculaire de "chouette" se cachent de nombreux rapaces nocturnes comme la hulotte, les chevêches, les hiboux, ou l'effraie des clochers, entre autre.
Cet oiseau ne laisse personne indifférent.
La chouette chevêche (liée à la déesse Athéna) est symbole de sagesse dans l'antiquité grecque.
À l'époque des Romains, la chouette devient symbole de mort car elle vole et se nourrit la nuit. Voir une chouette le jour est synonyme de mauvais présage.
Au Moyen Âge, elle est clouée sur les portes pour conjurer le mauvais sort.
Certaines personnes collectionnent cet oiseau sous toutes ses formes et en patch ou en broderie, les modèles sont nombreux. Il suffit de consulter le blog Carrément Crazy pour cela.
Mais pour l'observer, il faut se faire discret et aimer se promener la nuit.
Chaque année, au mois de mars, laLPO et de nombreuses associations partenaires organisent des animations pour découvrir ce rapace lors de la nuit de la chouette: sorties nature, conférences, projections, ateliers de construction de nichoirs ou de dissection de pelotes de réjection.
Dans le Terrier, depuis un an, nous avons la chance de pouvoir observer nos amis Dame Blanche grâce au piège photo ou à la caméra installée dans le nichoir.
À notre grande surprise, les cinq petits ont survécu sans doute grâce à un été où les mulots étaient très nombreux. Nous avons pu suivre leur évolution et leur envol.
Que sont-ils devenus aujourd'hui avec tous les dangers qui les guettent?
Ànouveau, le nichoir est occupé par un couple.
Nous les entendons chuinter le soir.
Parfois, nous les voyons s'envoler lorsque nous rentrons tard.
Espérons que la reproduction sera aussi bonne que l'an dernier.
Un grand jardin au bord de la Charente à Angoulême.
Un écureuil qui cache ses provisions de glands.
Une bonne terre et des conditions météorologiques favorables.
Il n'en faut pas davantage pour qu'au printemps une minuscule pousse de chêne pointe le bout de son nez ses feuilles au beau milieu d'une plate-bande de légumes.
Un couple de jardiniers qui surveille de près ses plantations découvre cet intrus et comprend qu'il pourrait vite prendre de l'ampleur et neutraliser une partie du jardin.
Mais chez ces gens là, on respecte Dame Nature et il n'est pas question de supprimer ce nouvel arrivant plein de vigueur.
Une solution est vite trouvée : la transplantation. À défaut d'un terrain approprié, un grand pot de fleurs sera le bienvenu.
Notre petit chêne s'installe donc dans son nouveau refuge sans aucune concurrence. Il est choyé, arrosé, nourri, bichonné, surveillé de près par ses hôtes. S'il fait trop chaud, on le met à l'ombre, s'il fait trop froid on lui trouve un abri douillet. Dans de telles conditions, il ne peut que prendre ses aises et s'étaler dans son pot. Au cours des années, plusieurs branches se développent et se couvrent de feuilles.
Mais au bout d'un certain temps, il commence à se sentir à l'étroit et ses hôtes comprennent qu'il faut lui trouver un terrain un peu mieux adapté pour qu'il puisse se développer correctement et ne pas rester à l'état de bonsaï.
C'est ainsi que tout naturellement ils imaginent que notre Terrier pourrait l'accueillir. Ils se souviennent de l'histoire du grand châgne
Arrivé fin novembre, notre chêne a passé encore l'hiver dans son pot et le week-end dernier ce fut le grand déménagement.
La plantation faite près du grand chêne à terre n'ayant pas survécu à la chaleur et au manque d'eau de l'été dernier, nous décidons donc de l'évacuer et la remplacer par le nouveau venu qui ne demande qu'à s'installer confortablement.
Il faut commencer par lui faire une coupe de cheveux des branches inutiles pour que la tige principale puisse se développer correctement.
Le trou est creusé davantage pour des fondations plus stables. Il est rempli de terre fertile et de compost, le tout bien mélangé.
Un tuteur et une protection contre les rongeurs sont nécessaires pour sécuriser le nouveau logement et ainsi toutes les conditions sont réunies pour une installation définitive.
Il faudra sans doute lui apporter quelques seaux d'eau si la pluie n'arrive pas prochainement.
Nous guetterons impatiemment la pousse des premières feuilles au printemps.
Ses anciens propriétaires seront sans doute ravis de venir lui rendre visite dans un aussi bel environnement.
Souhaitons-lui longue vie !
Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal; c'est le courage de continuer qui compte.
Je pourrais reprendre l'article publiéici, il y a 2 ans exactement, en y ajoutant quelques photos encore plus spectaculaires.
Nous sommes parfois obligés de quitter le sentier pour prendre de la hauteur car les eaux nous barrent le passage... et encore elles se sont un peu retirées!
Impossible de traverser comme en été!
Après de fortes pluies, ce petit ruisseau se transforme vite en torrent de montagne avec un débit assourdissant.
Nous connaissons au moins une personne qui porte ce prénom.
Une personne bien sympathique et très pacifiste.
Alors, comment imaginer ce prénom associé à une tempête?
Chez nous, cette tempête a eu au moins un avantage, celui de compléter l'apport d'eau de ces derniers jours.
Après un été tellement aride, l'arrivée de la pluie est la bienvenue pour la biodiversité.
Je me souviens comment les plantes se sont réveillées dès les premières averses de septembre.
En me promenant, hier, je regardais les fossés à nouveau pleins, l'eau qui s'écoulait en donnant une belle impression vivante... une renaissance!
Le spectacle autour du Terrier est impressionnant après de fortes pluies.
Voici quelques images.
L'accès est coupé mais les voitures peuvent encore circuler et l'eau s'écoule très vite.
L'étang qui était au plus bas cet automne est aujourd'hui à ras bord.
Les travaux de consolidation du hangar réalisés en septembre résistent et jouent leur rôle en évitant que le ruisseau transformé en torrent ne creuse davantage les fondations.
Peu avant Noël, seul un filet d'eau coulait dans ce chemin
ce qui nous avait valu de faire une observation exceptionnelle grâce au piège photo.