Je pourrais reprendre l'article publiéici, il y a 2 ans exactement, en y ajoutant quelques photos encore plus spectaculaires.
Nous sommes parfois obligés de quitter le sentier pour prendre de la hauteur car les eaux nous barrent le passage... et encore elles se sont un peu retirées!
Impossible de traverser comme en été!
Après de fortes pluies, ce petit ruisseau se transforme vite en torrent de montagne avec un débit assourdissant.
Nous connaissons au moins une personne qui porte ce prénom.
Une personne bien sympathique et très pacifiste.
Alors, comment imaginer ce prénom associé à une tempête?
Chez nous, cette tempête a eu au moins un avantage, celui de compléter l'apport d'eau de ces derniers jours.
Après un été tellement aride, l'arrivée de la pluie est la bienvenue pour la biodiversité.
Je me souviens comment les plantes se sont réveillées dès les premières averses de septembre.
En me promenant, hier, je regardais les fossés à nouveau pleins, l'eau qui s'écoulait en donnant une belle impression vivante... une renaissance!
Le spectacle autour du Terrier est impressionnant après de fortes pluies.
Voici quelques images.
L'accès est coupé mais les voitures peuvent encore circuler et l'eau s'écoule très vite.
L'étang qui était au plus bas cet automne est aujourd'hui à ras bord.
Les travaux de consolidation du hangar réalisés en septembre résistent et jouent leur rôle en évitant que le ruisseau transformé en torrent ne creuse davantage les fondations.
Peu avant Noël, seul un filet d'eau coulait dans ce chemin
ce qui nous avait valu de faire une observation exceptionnelle grâce au piège photo.
Elle en profite également pour faire ses besoins comme le prouve la vieille brouette posée dessous.
Et dans le fenil, que se passe-t-il?
Cette caisse n'est autre qu'un nichoir installé par Marmotton depuis plusieurs années pour attirer, en vain, ces merveilleux rapaces.
Cette année, il a eu l'idée d'y mettre des déchets provenant d'un nichoir habité régulièrement chez nos voisins. Le résultat ne s'est pas fait attendre! Quelques jours après, notre nichoir a reçu la visite des Chouettes effraies (également appelées Effraies des clochers) qui viennent s'y reposer pendant la journée.
Le lieu doit leur convenir puisque quelque temps après, nous avons aperçu des œufs. Il ne restait plus qu'à y installer la caméra du nichoir à mésanges, maintenant vide, pour découvrir ce qu'il se passe à l'intérieur.
C'est ainsi que nous avons découvert 5 petits de tailles très différentes, non pas parce qu'ils ont une grande différence d'âge mais parce qu'ils sont nourris différemment.
Les adultes nourrissent en priorité le même poussin et les autres seulement s'il reste de la nourriture. Il y a de fortes chances que le plus petit ne survive pas très longtemps. C'est la dure loi de la nature!
Il faut compter environ 8 semaines avant que les jeunes prennent leur envol. Nous avons donc une bonne partie de l'été pour les observer, via la caméra.
Une balade dans la vallée de l'Anguienne à partir de chez eux
Et l'envie de partager ces photos d'un retour en Charente.
Nous atteignons tout d'abord le hameau du Lion de Saint-Marc qui se partage entre Angoulême et Soyaux.
L'origine du nom de ce lieu est une énigme qui pourrait peut-être s'expliquer par une récente découverte.
Un lion taillé dans la pierre a été découvert au pied des grottes de Saint-Marc, dans la vallée de l'Anguienne.
De là à dire que le lieu-dit s'appelle Le Lion de Saint-Marc, dans la vallée de l'Anguienne à Angoulême, à cause de ce lion découvert par les archéologues du Graht, il y a un pas que Daniel Bernardin ne franchit pas.
Ici, nombreuses sont les falaises qui abritent sans doute bien des secrets.
Si leurs cavités ont pu servir autrefois d'habitats troglodytes, leurs parois calcaires sont faciles à sculpter comme le témoigne cette sculpture très récente.
Un chemin jalonné de panneaux pédagogiques nous conduit au but de notre visite : le viaduc de l'Anguienne.
Dessiné par l'architecte Charles Lavigne (qui a aussi dessiné le pont de l'Ile de Ré et celui de Normandie), ce viaduc fait la curiosité du lieu par sa forme et son élégance mais il faut se promener dessous pour s'en rendre compte.
Prolongeant la rocade Est d'Angoulême, il permet de traverser la vallée de l'Anguienne d'une hauteur de 42 m... rien à voir avec le viaduc de Millau (300 m)... mais impressionnant tout de même.
Sa construction, achevée en 2004, a fait l'objet de nombreux aménagements pour préserver cette vallée, classée Natura 2000. C'est ainsi que l'ancienne route touristique est aujourd'hui fermée à la circulation pour le plus grand plaisir des promeneurs et permet de mieux comprendre les lieux.
Au pied du viaduc, la zone humide a été bien aménagée pour les promeneurs mais surtout pour favoriser la biodiversité.
Plus loin, un tronc mort depuis bien longtemps est un vrai réservoir de biodiversité tout comme les tas de branches volontairement laissées sur place.
Traversons ensuite le fossé sur ce pont qui disparaît presque dans la végétation.
Nous avons un bel aperçu de la mare.
En longeant le ruisseau, nous découvrons plusieurs trognes qui abritent quelques animaux nocturnes que nous ne pouvons observer que par le biais du piège-photo.
Quant aux Ophrys abeille, elles, se sont multipliées en rangée comme si elles avaient été plantées. Un hasard ou une dispersion des graines par la tondeuse?
Nous terminerons ce parcours par une visite à notre spirale à aromatiques qui nous réjouit toujours par ses couleurs, les plantes qui parfument nos plats mais aussi par la biodiversité qu'elle abrite.
J'espère que vous avez pris plaisir à cette balade bucolique et pourtant, je ne peux pas vous faire partager tous les parfums qui nous ont accompagnés. Que ce soit la senteur vanillée du sureau, le délicat arôme des œillets juste éclos ou surtout le parfum enivrant des roses.
Je ne peux pas non plus vous faire partager tous ces chants d'oiseaux qui nous enchantent, le gazouillis des mésanges, la mélodie bien reconnaissable des loriots et surtout l'incomparable roucoulement de la Tourterelle des bois bien présente dans nos haies.
Je vous recommande tout particulièrement un film à voir sur ARTE, le 23 mai à 19h: Le petit peuple du potager.
Vous y découvrirez tous les alliés discrets d'un jardinier. Ce documentaire est l’œuvre de Guilaine Bergeret et Rémi Rappe, deux jeunes cinéastes issus de l'IFFCAM. Il a été en grande partie filmé dans un jardin remarquable que nous connaissons bien et que vous pourrez visiter prochainement.
Les premiers jours, les larves sont parfois trop grosses pour ces minuscules oisillons. Il est amusant de voir les adultes les partager en deux ou même les retirer pour ne pas provoquer un étouffement.
Il faut dire que cette année, il devrait y avoir des chenilles à profusion. Sans doute avez-vous remarqué tous ces arbustes enrubannés? Ce sont les chenilles d'hyponomeutes, un papillon de nuit très actif cette année. Ces toiles sont tissées sur les fusains et les troènes pour créer un milieu favorable au développement des larves jusqu'à leur transformation en papillons. Les petits oiseaux ont un garde-manger bien garni!
Spectaculaires mais sans danger... c'est ce que nous expliquent plusieurs spécialistes de biodiversité dans un article publié récemment dans la presse locale.
Nous suivrons,
bien entendu, le développement de nos petites mésanges.
Je peux aussi vous donner des nouvelles de la nidification des rapaces de la carrière désaffectée... même si je n'ai pas de photos.
Dans sa longue-vue, Marmotton a pu observer quatre petits Faucons pèlerins et, surtout trois Grands corbeaux. Bonne nouvelle pour l'instant mais il faudra en surveiller l'évolution.
A propos de naissance, Je voudrais avoir une tendre pensée pour Capucine qui fête son premier mois aujourd'hui. Vous avez vu le doudou que Tit'Marmotte a réalisé pour elle. Marmotte a également cousu pour cette naissance.
C'est avec la complicité des parents de la future maman que j'ai concocté un coussin d'éveil. Il est composé tout simplement de neuf carrés de tissus de divers aspects (doux, soyeux, rêches, gaufrés) avec quelques rubans qui dépassent pour attacher un anneau de dentition ou autre hochet. J'ai utilisé deux couches de molleton édredon ce qui lui donne un confort que la petite Capucine a apprécié dès la sortie de la maternité.
Il fallait aussi une petite couverture pour réchauffer ce petit poupon. Le tissu minky s'imposait pour cette réalisation avec un morceau de double gaze de coton.
Ces dernières semaines étaient occupées à la confection d'ouvrages pour bébés car un petit Timéo est également venu agrandir la famille la semaine dernière. Mais je ne montrerai pas ce que j'ai fait car nous n'avons pas encore pu le lui offrir.
Les parents m'ayant laissé libre pour le choix du modèle, vous devinez peut-être quelle technique a eu ma préférence car j'en parle souvent.
Tit'Marmotte est repartie depuis déjà plus d'une semaine...
Je lui avais promis de terminer son journal de vacances: le voici enfin!
Tout d'abord, elle me charge de remercier toutes les personnes qui lui ont adressé un commentaire auquel elle n'a pas eu le temps de répondre.
Elle a beaucoup aimé montrer ce qu'elle a fait pendant ces quelques jours et voir que les visiteurs(euses) du Terrier s'intéressent à ce qu'elle écrit.
Dès le premier jour, Tit'Marmotte a présenté les photos de deux serpents observés dans les Gorges du Méaudret et elle demandait si vous les connaissez.
Ce sont nos spécialistes qui ont donné la réponse. Ces deux charmantes petites bêtes ne sont autres que des vipères aspic, espèce venimeuse présente en métropole.
Venimeuse, oui mais nous ne risquions pas grand chose
puisque le parcours que nous suivions était bien sécurisé par une série de passerelles pour protéger la faune et la flore des lieux et nous évitait également toute mauvaise rencontre.
N'oublions pas que cette espèce est protégée même si elle inspire toujours la méfiance.
Ces deux individus appartiennent bien à la même espèce qui présente plusieurs colorations. Nous avons donc eu la chance de voir la forme mélanique (la noire).
Une belle observation sans trop d'appréhension pour Tit'Marmotte!
Dès son arrivée, Tit'Marmotte a découvert deux œufs dans le nichoir.
Chaque matin, la mésange charbonnière a pondu un œuf de plus.
A la fin de son séjour, Tit'Marmotte a donc pu compter neuf œufs.
Depuis, plus rien... si ce n'est que la mésange ne quitte plus beaucoup le nichoir car elle se met à couver.
Plusieurs fois par jour, son partenaire lui apporte la becquée. Elle sort également de temps en temps pour "se dégourdir les pattes" mais revient très vite réchauffer ses trésors qu'elle remue.
Dans combien de jours aurons-nous le privilège de voir éclore ces petits oisillons?
Chaque difficulté rencontrée doit être l'occasion d'un nouveau progrès.