C'est lui qui a repéré ce changement au niveau de la berge de la mare.
Une photo que je n'aurais pas imaginée pour la bonne raison que je n'avais jamais vu ce genre de spectacle.
Une trentaine de grenouilles vertes EN GROUPE sur un amoncellement de feuilles d'iris.
Autre mystère: pourquoi ces feuilles d'iris ont-elles été coupées et rassemblées? et par qui?
Nous imaginons que l'auteur en est le ragondin qui fréquente régulièrement les lieux. Mr Marmotte l'a d'ailleurs surpris en séance "bronzing" en ce même endroit.
Une complicité entre rongeur et amphibien?
Grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus) ou Grenouille commune (Pelophylax kl. esculentus)?
J'ai un peu de mal à trancher malgré la clé de détermination du livret "À la découverte des amphibiens" édité par DSNE.
Il me semble que l'intérieur des cuisses est plutôt blanc.
Mais lorsque Mr Marmotte m'a appelée pour me montrer ce qui se passait dans une allée du jardin, je n'ai pas résisté à sortir mon APN.
Couleuvres vertes et jaunes
De loin, avec le zoom maxi, afin de ne pas déranger ce couple amoureux ou ces deux adversaires luttant pour la conquête d'une femelle, j'ai saisi cet instant...
Je vous entraîne EN CHEMIN, Du côté de chez Ma', pour observer les trouvailles des autres participants.
J'ai donc cherché ce que m'évoque le MATIN et quelle photo pourrait convenir.
Le MATIN c'est le lever du soleil également appelé AURORE.
L'AURORE, c'est aussi pour moi le nom vernaculaire d'un papillon que je viens de photographier récemment, de bon MATIN, Anthocharis cardamines.
Élève indisciplinée, c'est donc cette photo que je propose.
Cela me donne l'occasion de présenter ce lépidoptère que j'aime beaucoup.
De la famille des Piéridés, ce rhopalocère (papillon de jour) est l'un des premiers à être observé au printemps, dès début mars. Le mâle se reconnaît facilement aux taches orange de ses ailes qui, selon certains, feraient penser au soleil levant... d'où peut-être son appellation.
La femelle est plus discrète et peut se confondre avec de nombreuses autres Piérides.
Image empruntée à une photographe
Ce papillon se reconnaît aussi facilement puisque la femelle pond ses œufs sur les tiges de Cardamine (ou autres crucifères), plante qui fleurit dès le début du printemps dans les prairies un peu humides comme celles qui entourent le Terrier de Marmotte.
J'en profite pour rappeler que les fleurs de Cardamine sont comestibles. J'en ai déjà parlé ici.
Revenons à notre Aurore. Comme toutes les Piérides, il n'est pas facile à photographier car il volette sans cesse. Il faut profiter, comme lui, des premiers rayons de soleil du MATIN pour avoir la chance de le voir posé, à réchauffer ses ailes avant d'être plus actif.
Vous pouvez retrouver une belle photo de notre Anthocharis cardamines sur la couverture du petit livretÀ la découverte des papillons de jour, édité par DSNE (Deux-Sèvres Nature Environnement).
Si, comme moi, vous vous intéressez aux papillons et voulez en savoir davantage, je vous invite à vous le procurer car il est d'un emploi très simple et de petite taille pour pouvoir le glisser dans un sac à dos lors de randonnées... tout comme les autres livrets édités par cette association deux-sévrienne.
Cette semaine Ma' nous propose de photographier le
CIEL
Lever la tête pour admirer le ciel à travers les fleurs de cerisiers japonais, lors de l'Hanami au Parc oriental de Maulévrier, c'est ce dont j'ai profité la semaine dernière et que je partage avec vous.
la période de floraison est très courte, de mi-mars à mi-avril.
Et pas n'importe où.
Le Japon est un peu loin, mais nous avons la chance d'avoir tout près du Terrier le plus vaste jardin japonais d'Europe: le Parc Oriental de Maulévrier, près de Cholet, en Maine-et-Loire.
Nous avons découvert ce parc l'an dernier, fin avril.
Nous avons suivi la rivière Moine qui le traverse d'est en ouest.
Nous avons grimpé sur les hauteurs pour apprécier différemment les paysages de cette vallée.
Nous avons admiré les différents volumes, les curiosités des arbres taillés en bonsaïs, les nombreuses perspectives et le mélange de couleurs des fleurs et des arbres, le tout agrémenté d'éléments de décor des jardins japonais traditionnels.
Partout où l’œil se pose, le regard change.
C'était une très belle journée printanière, les azalées s'épanouissaient, les nombreuses variétés d'érables ouvraient leur feuillage découpé si délicat, les arbres se reflétaient dans l'eau... mais il nous manquait quelque chose: la floraison des cerisiers.
Nous nous sommes promis de revenir pour ce spectacle.
Cette année, nous avons donc programmé cette visite fin mars, sans connaître la météo et nous avons eu la chance extraordinaire de tomber sur la plus belle journée du mois.
Quel bonheur
de découvrir ces cerisiers au summum de leur floraison!
Mais nous n'étions pas les seuls à profiter de l'hanami et faire des photos sans personne relève du défi... surtout au moment du pique-nique!
Ce lieu nous a vraiment enchantés et nous avons très envie de le revoir au début de l'été ou en automne pour profiter des couleurs des érables du Japon ou des Ginkgo biloba.
Cette semaine, Ma' nous demande d'illustrer le mot
NATURE
Un terme qui peut être traité de plusieurs façons mais pour moi, et tous les visiteurs de ce Terrier le savent bien, je n'ai pas hésité un seul instant car ce thème me correspond tout à fait.
Des photos de NATURE j'en ai des centaines, alors laquelle choisir pour être un peu "originale"?
Une nouvelle vidéo sur la Réserve nous est proposée par Valentin Trucchi et Léa Collober, dont j'ai parlé récemment.
La première image de cette vidéo m'a rappelé une photo faite en 2022, lors d'une visite à la Réserve et j'ai tout simplement fait une capture d'écran.
Je demande l'indulgence de Ma' pour cet écart de conduite... mon but principal aujourd'hui, comme souvent, étant d'attirer l'attention du plus grand nombre sur la nécessité de préserver autant que possible la NATURE.
La RNR du Bocage des Antonins fête cette année ses 10 ans. Diverses manifestations sont programmées à cette occasion.
Jeudi 3 avril : Projection du film « Odyssée Mare » de Léa Collober tourné sur la RNR du Bocage des Antonins
RDV 20h30, cinéma Le Foyer, Parthenay (79). https://cineparthenay.fr/
Mercredi 14 mai : Sortie nature « Découverte et étude des reptiles ».
RDV : 14h00, parking communal, Saint-Marc-La-Lande (79).
Samedi 5 juillet : Sortie nature « Découverte des libellules des mares et étangs ».
RDV : 9h30, parking communal, Saint-Marc-La-Lande (79).
D'autres vidéos sont aussi disponibles pour connaître son histoire, ici.
Si vous habitez les Deux-Sèvres ou si vous passez par là prochainement, je vous invite à découvrir ce coin de NATURE préservée.
Cette date du 2 février n'a pas été choisie au hasard. Depuis 1997, elle célèbre l'anniversaire de la signature de la Convention de Ramsar en 1971.
Fondée à l’origine sur la préservation des habitats d’oiseaux d’eau, cette convention a maintenant élargi son champ de compétence à la protection de tous les aspects de la biodiversité et va même jusqu’à la protection des valeurs sociales et culturelles présentes sur le territoire des zones humides.
De nombreuses manifestations sont proposées pour sensibiliser le public aux zones humides.
Image du film iranien poétique et engagé "Grebe the lover" d'Amir Agha Abdollahi qui a reçu le Prix du Parc Naturel Régional du Marais Poitevin lors du 40e FIFO.
« terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année »
Nous connaissons bien les marais et marécages, les lacs et cours d'eau, nous admirons les mangroves et récifs coralliens mais nous ignorons souvent les tourbières et les prairies humides ou nous les considérons comme des endroits peu attrayants.
Marais poitevin - Marais de Brouage - Tourbière en Lozère
Pourtant, les uns comme les autres sont des réservoirs de biodiversité exceptionnels qui abritent 40 % de toutes les espèces végétales et animales connues (presque 100 % de tous les amphibiens, 50 % des poissons et plus de 33 % des vertébrés de notre planète).
Lors du 40e Festival international du film ornithologique, le grand prix a été décerné à Léa Collober pour son film Odyssée mare qui met en valeur la vie incroyable dans une simple goutte d'eau. Voici ce qu'elle en disait dans l'infolettre FIFO de mai 2024.
En Gâtine, on a perdu la moitié de nos mares en cinquante ans, mais il en reste encore. Je veux essayer de changer un peu la vision qu'on a des mares comme des trous d'eau en putréfaction avec de l'eau stagnante et des moustiques... Je souhaite montrer la vie de l’eau, des plantes qui oxygènent et de tout ce que cet environnement crée. Ces milieux sont très riches, quand on regarde de près, c’est tout un monde à explorer. Comme avec un télescope, le microscope permet de découvrir un univers, on a l’impression d’être dans l’espace en fait. C’est un monde dans un monde. L’aventure, la découverte, elle est partout autour de nous, en permanence. Ça redonne de l’espoir, quand on regarde dans une goutte d’eau, on voit comme ça grouille de vie et qu’elle continue de s’accrocher.
Pouvons-nous imaginer que les zones humides sont de véritables éponges naturelles ? Comme toute éponge en bon état, chacune absorbe l'eau lors des épisodes de pluie et la restitue lors de périodes plus sèches.
Personne ne peut nier que les zones humides ont un rôle économique grâce aux activités de pêche ou de loisirs qu'elles engendrent.
Leur beauté naturelle avec la flore et la faune qu'elles abritent en font aussi des lieux de détente non négligeables qui participent à l'activité touristique d'une région.
Chaque année, un thème particulier est choisi pour permettre de (re)découvrir les différents aspects de ces zones humides.
En 2025, il s'agit de:
"Protéger les zones humides
pour notre avenir commun"
Pourquoi ce thème?
De nombreux constats prouvent que les zones humides sont très malmenées, en particulier à cause de l'activité humaine.
En 50 ans, l’étendue des zones humides a diminué de 35 % dans le monde. Un rythme 3 fois plus élevé que la déforestation. En France sur la même période, ce sont 67 % des zones humides qui ont disparu.
En plus d'être un réservoir de biodiversité, d'un stockage d'eau ou d'une source de revenus économiques et touristiques, les zones humides ont une fonction indispensable pour le climat. Elles absorbent le carbone de l'atmosphère et le stockent dans le sol, contribuant ainsi à atténuer le dérèglement climatique.
Les zones humides côtières, telles que les mangroves, séquestrent le carbone jusqu’à 55 fois plus vite que les forêts tropicales humides.
Les tourbières, qui ne couvrent que 3 % de la surface de la planète, stockent 30 % de l’ensemble du carbone terrestre.
Par contre, si elles sont drainées ou dégradées, elles émettent à leur tour de grandes quantités de gaz à effet de serre.
Plus de 90 % des catastrophes naturelles sont causées par des inondations, des sécheresses, des ondes de tempête et d’autres catastrophes liées à l’eau. Des zones humides en bonne santé forment un tampon naturel contre ces événements en nombre croissant.
Alors que de nombreuses catastrophes naturelles ravagent notre planète, que ce soient les incendies à Los Angeles, le cyclone à Mayotte ou encore les inondations exceptionnelles et à répétition dans les Hauts-de-France ou en Bretagne, etc. comment ne pas réfléchir à ce qui pourrait ralentir ce processus ?
Chaque action si minime soit-elle apporte sa contribution.
Regardez autour de chez vous si une manifestation est programmée.
Images du film "Odyssée mare" de Léa Collober
Je vous propose un petit quizz pour tester vos connaissances, en cliquant ici.
Pour les mamies ou les jeunes mamans avec des enfants en bas âge, voici un dessin à colorier.