Mais j'ai oublié de donner une information importante concernant les dates et horaires d'ouverture.
Si le festival commence bien le mardi 26 octobre, il n'y aura cet après-midi là que des séances de projection de films.
Le forum, quant à lui, n'ouvrira ses portes qu'à partir du mercredi 27 à 14h jusqu'à 19h30.
Du jeudi 28 au dimanche 31, il sera ouvert en continu de 10h à 19h30 et le lundi 1er novembre, il fermera ses portes à 18h, comme vous pouvez le lire sur le site du FIFO.
Quelques jours plus tard, je me voyais dans l'obligation d'annoncer que ce projet ne pourrait pas avoir lieu car le 36e festival du film ornithologique de Ménigoute était annulé en raison de la situation sanitaire du moment.
Cette année, je peux à nouveau faire part de l'ouverture prochaine du 37e FIFO, du mardi 26 octobre au lundi 1er novembre.
Béatrice Bueche, déçue de ne pas venir l'an dernier, a maintenu sa candidature et sera bien présente parmi les peintres, photographes et sculpteurs animaliers. Vous pouvez retrouver son portrait ici.
Même si mon enthousiasme n'est plus celui de fin 2019, je reprends espoir suite à la lecture du récit de Katell à propos du Carrefour Européen du Patchwork. Si les festivaliers sont moins nombreux cette année, au moins seront-ils enchantés de renouer avec leur rendez-vous habituel. Nous aurons tout loisir d'admirer les expositions, de profiter des exposants et nous ne serons pas envahis par la foule.
L'organisation de ce 37e FIFO a prévu une journée supplémentaire, des salles de projection dans 2 villes voisines et des séances de cinéma supplémentaires ce qui devrait permettre davantage de confort.
Si vous aimez la nature autant que moi,
si vous avez envie de rencontrer des associations écologiques,
des exposants qui tiennent à préserver notre environnement,
si vous voulez voir de beaux films...
vous ne pouvez pas ne pas venir à Ménigoute.
Faites-le savoir autour de vous.
Tout le programme est maintenant bien en place et vous pouvez le retrouver sur le site du festival.
Le 10 juin, Jordan, jeune ornithologue passionné lui aussi, se promène au fond de la carrière, près du plan d'eau.
Il découvre un jeune rapace affaibli.
Il a l'excellent réflexe de le porter à l'Arche de Marie, centre de soins situé à Échiré, à une trentaine de kilomètres.
Marie Barbancey, encore une passionnée, fait appel à un spécialiste pour s'assurer qu'il s'agit bien d'un Faucon pèlerin juvénile, espèce qui ne fréquente qu'exceptionnellement son refuge.
Jean-Marie, notre ami, fait vite le rapprochement entre le lieu de découverte et le lieu d'observation suivi par Marmotton.
C'est alors que commence un nourrissage forcé, des dizaines de poussins déchiquetés par les mains habiles de Marie pour que Tanguy reprenne du poids et se remette à voler pour pouvoir attraper lui-même ses proies.
Grâce aux soins de Marie qui ne compte pas son temps, en moins de 15 jours, l'oiseau passe de 500 g à 620 g. Un premier essai de vol dans une grande volière est concluant.
La décision est donc prise de le relâcher au plus vite (de façon à ce qu'il s'imprègne le moins possible de l'homme) sur son lieu de naissance .
Entre temps, Marmotton a repéré la présence des deux adultes, sur leur falaise de prédilection, là où ils se perchent pour surveiller les lieux et attendre leurs proies.
La météo étant favorable, ce jeudi soir, 24 juin, avec le concours de Clément Braud chargé de mission au GODS (Groupe ornithologique des Deux-Sèvres), quelques personnes se retrouvent à la carrière du Puits d'Enfer pour vivre ce grand moment.
Jordan est là, tout ému de voir son protégé bien vivant.
Les adultes sont repérés, toujours sur la même falaise... sans doute nous ont-ils déjà vus ou perçus?
Marie et Clément trouvent une plate-forme idéale pour le lâcher. C'est Marie qui est chargée de ce moment important.
Attraper le faucon dans le carton n'est pas évident, les gants sont de rigueur.
Tanguy se prête volontiers à la pause photo, bien blotti dans les bras protecteurs de Marie.
Et c'est l'envol...
Pour Marie, c'est ce qui compte le plus: redonner sa liberté à l'animal qu'elle a soigné et remis sur pieds.
Faire défiler rapidement les photos pour admirer l'envol.
Sans hésiter, Tanguy bat des ailes, fend l'air et se dirige vers l'endroit où se trouve le nid qui l'a vu naître, en direction opposée à la falaise où sont perchés les adultes.
Ceux-là ne bougent pas, ne disent rien. Clément nous explique qu'ils ont sans doute reconnu le juvénile, sinon ils auraient crié pour le chasser.
L'histoire pourrait s'arrêter là... mais non!
Tout le monde a bien sûr envie de connaître la suite de l'aventure...
Ce couple cherchait à installer son nid sur le rebord d'une falaise, vestige d'un front de taille. Une simple corniche abritée leur suffit puisque cet oiseau ne construit pas de nid.
Comme les rapaces nocturnes, les faucons ne construisent pas de nid. Ils pondent à même le sol sur une vire, dans un trou, une niche, ou un ancien nid de grands corbeaux ou d'un autre rapace. Le substrat sableux ou terreux qui recouvre le sol est gratté par l'un ou l'autre des deux adultes. Dans une falaise, plusieurs "emplacements" sont grattés, aussi bien par le mâle que la femelle, mais c'est à la femelle que revient, en dernier recours, le choix de pondre dans l'une ou l'autre des "coupes de grattage" qui deviendra "l'aire".
Le couple s'est donc établi et Marmotton a pu les observer de loin pour ne pas perturber la nidification.
En même temps que lui, Florent, jeune cinéaste de l'IFFCAM, a choisi ce lieu et ce sujet pour son film de fin d'année. Peut-être aurons-nous la chance de voir les images?
La femelle a pondu puis a commencé à couver, alimentée par le tiercelet (le faucon adulte mâle, plus petit que la femelle).
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L'espace d'un matin.
François de Malherbe
Je ne peux pas clore ce chapitre "roses" sans vous faire partager quelques superbes montages confiés par une amie quilteuse charentaise, fidèle visiteuse de mon Terrier.
Je ne peux pas non plus tourner cette page sans une pensée pour ma chère amie avec qui je partage plusieurs passions, dont celle de la nature en général et des fleurs en particulier. L'an dernier, nous avons beaucoup parlé roses. C'est grâce à elle si j'ai mis des noms sur la plupart de mes rosiers.
Certaines personnes ont été déçues par la qualité des photos que je diminue volontairement pour les nécessités du blog. Pour ceux qui souhaitent faire une 2e visite, voici le lien pour un albumavec des photos de meilleure qualité.
Ces roses me rappellent un livre que je viens de savourer: Rosa Candida de l'islandaise au nom imprononçable, Audur Ava Olafsdottir.
Un roman un peu étrange dans un lieu indéfini mais assez paradisiaque qui se lit facilement. Le personnage principal, passionné de fleurs et particulièrement par cette rose à huit pétales nous entraîne dans son périple qui l'amènera à faire une découverte assez inattendue sur lui-même.
Je voudrais "rendre à César ce qui est à Pissarro". Suite au précédent article, Jean-Luc s'est souvenu que ce fameux rosier aux fleurs multicolores appartenait à la collection "roses de peintres" de chez Delbard. Après recherche, il semble que ce soit Camille Pissarro. La description paraît correspondre.
Les grandes fleurs de ce rosier éclatent avec exubérance en rouge, rose, jaune et blanc, par touches de couleurs, juxtaposées avec fantaisie. Cette rose charmeuse est mise en valeur par un feuillage vert sombre.
C'est un rosier idéal en massif et qui vous apportera de la luminosité.
Je vous invite à me suivre pour visiter nos rosiers.
Notre premier rosier acheté en mai 2011 - grimpant sur l'angle de la maison exposé sud/est : sans doute Papi Delbard – très florifère de mai à La Toussaint.
Une digitale est venue s'installer au pied et le protège des pucerons.
Ce sont ces roses qui me permettent de faire de nombreux bouquets tout l'été. J'aime leur couleur qui varie du presque orange pour les boutons au saumon puis au rose plus pâle lorsque la fleur est entièrement ouverte (ce que ne reproduit pas exactement la photo).
Trois rosiers offerts à Mr Marmotte, en novembre 2011 :
Alain Souchon, magnifiques fleurs rouge pourpre. Planté plein sud au pied du rosier grimpant les fleurs s’abîment toujours très vite. Nous avons choisi de le transplanter sur la façade est. Il n'a pas encore fleuri cette année.
Sweet Love, belles fleurs roses nacrées, planté à l'est.
Je les aime beaucoup dans un soliflore.
Rhapsodie in blue met en valeur Sweet Love par sa couleur bleu/mauve (la photo n'est pas représentative) – petites fleurs en grappes.
Deux rosiers achetés en mai 2013 :
Isabelle Autissier, belles fleurs à couper, saumon avec des nuances jaunes – se développe peu.
Baronne de Rotschild, rosier grimpant à fleurs rose/mauve en bouquets. Transplanté à l'automne 2019, il devient magnifique.
Bataclan, acheté en mai 2019, planté à l'ouest – des roses jaunes impressionnantes qui tiennent longtemps.
Cette année, ses magnifiques fleurs sont attaquées et n'ont plus leur superbe.
Celui que j'avais oublié (étiquette retrouvée) probablement acheté en mai 2015 : Fantin Latour, transplanté à l'automne 2019 et partagé en 2, l'un toujours à l'est et l'autre à l'ouest.
Une fleur rose commence à apparaître.
Ceux dont je ne connais pas le nom :
Celui que j'appelle Jean-Luc, du prénom de celui qui me l'a offert, greffé par ses soins. J'adore ses couleurs panachées, un mélange de rose et jaune. Il fleurit de bonne heure et refleurit plusieurs fois mais il ne se développe pas beaucoup.
Un rosier à fleurs jaunes bordées de rouge qui deviennent roses en fin de floraison. Il fleurit très tôt mais ne se développe pas beaucoup. Probablement acheté en mai 2017 et transplanté à l'automne 2019. Les variations de couleur de ses pétales sont vraiment superbes.
Rosier de Hildesheim, offert par un correspondant allemand de Marmotton qui habite cette ville : rosier buisson très florifère de juin jusqu'à La Toussaint. En boutons, les fleurs paraissent rouges mais la floraison est rose vif.
D'autres rosiers buissons, plantés avec des Acanthes et des Nepetas, autour de la fosse toutes eaux. La floraison dure moins longtemps que le précédent. Ils ne sont pas encore fleuris.
Mes préférés, sentimentalement (parce que offerts par un ami qui les cultivait et les vendait), ces minis rosiers de Bernard qui végétaient en Charente ont trouvé leur terrain favori. Ils prolifèrent au point de devenir grimpants, parfois. Ils se multiplient très facilement. Quelques amis ont le privilège d'en avoir reçu un petit plant en cadeau.
Le dernier né, Pierre de Ronsard, rosier emblématique, offert par Marmotton à noël dernier. Planté à l'est le long du four à pain. Ses premières fleurs sont à la hauteur de mes espérances. Il restera le symbole de cette année 2020 si particulière.
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu cette vêprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.
Malheureusement, si vous revenez en arrière pour lire ce qui s'y cache, les vidéos ne sont plus valides.
Chaque année nous renouvelons l'installation de nichoirs équipés de caméra avec plus ou moins de succès.
C'est ainsi que cette année, le branchement pour le nichoir à mésange charbonnière n'a jamais fonctionné. Par contre, le deuxième nous montrait un nid désespérément vide alors que les mésanges bleues avaient préféré s'installer dans un creux de mur... jusqu'au jour où nous avons remarqué qu'une mésange s'intéressait de nouveau à ce nichoir.
Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir qu'il s'agissait d'une charbonnière qui avait réussi à y pénétrer. C'est ainsi que Tit'Marmotte l'a surnommée "Chipie" et nous en avions parlé ici. Les vacances terminées et d'autres événements nous ont éloignés de la caméra quelques jours mais nous avons repris nos observations et enregistré quelques moments de vie très émouvants.
et vous avez bien fait ! j'en avais dérangé un tout petit dont j'ignorais l'existence et en enlevant l'herbe dans le talus du jardin (alpes maritimes), j'ai été attaquée par 4 ou 5 frelons et heureusement que j'avais une grosse poignée d'herbes diverses et la maison pas loin car j'ai eu 5 piqûres sur bras et jambes, piqûres qui font horriblement mal !! je n'ai découvert le nid que quelques mois après lorsque qu'une pierre s'est détachée de la restanque - une amie apicultrice est intervenue pour le détruire heureusement ! je n'osais plus aller jardiner dans cet endroit -
Mon article me semble incomplet si je ne vous raconte pas la suite.
Il ne suffit pas de détruire le nid du frelon, encore faut-il détruire également les bâtisseurs.
Nous avons remarqué que la maison des papillons était toujours visitée par ces hôtes indésirables malgré la perte du nid.