Après les lettres, Claude nous demande une carte de vœux.
Je ferai encore mon indisciplinée en ne montrant pas UNE mais DOUZE cartes de vœux... et des cartes de vœux pas tout à fait traditionnelles!
Douze arbres remarquables des Deux-Sèvres... l'un d'eux me tenant particulièrement à cœur.
Si vous visitez régulièrement mon Terrier, vous vous souvenez sans doute que j'ai placé cette année 2020 sous le signe de l'arbre pour de multiples raisons que j'expliquais ici .
Récemment, Launisa me demandait d'autres photos d'arbres. Là voilà comblée, j'espère, avec toutes ces trognes!
Ces cartes postales sont éditées par DSNE. Elles devaient être mises en vente lors du 36e FIFO mais le sort en a décidé autrement. Elles sont désormais disponibles auprès de cette association. Si elles vous intéressent, laissez-moi un message.
En fouillant mes photos pour dénicher celle du lever de soleil au Piton des Neiges, j'ai trouvé celle-ci qui illustre bien le thème du jour.
Cette photo a été prise à Cilaos, la veille de notre escapade au Piton des Neiges. Ce lieu, la Mare à Joncs a un côté davantage asiatique, voire japonais que réunionnais. L'effet est sans doute accentué par ces lumières assez exceptionnelles juste après une averse tropicale.
Je suis bien consciente que nul n'est besoin d'aller aussi loin pour avoir de belles lumières. Hier, par exemple, j'aurais pu vous faire partager une lumière matinale que j'aime beaucoup lorsque la brume se dissipe sur notre paysage de bocage mais je n'ai pas eu l'opportunité de faire une photo adéquate.
J'avoue, bien humblement que j'ai emprunté celle-ci à notre ami avec qui nous partagions ce beau voyage et je l'en remercie!
Je suppose que, comme moi,
vous êtes impatient(e)s de découvrir les lumières charentaises
En cette fin de décennie, il est temps de faire un bilan.
Depuis toutes ces années, mon Terrier a reçu plus de 133 000 visites. C'est bien peu par rapport à des blogs beaucoup plus vivants mais j'en suis tout de même très heureuse et j'en remercie les fidèles et les autres.
Depuis mi-octobre, 209 personnes sont inscrites à l'infolettre. J'aurais aimé fêté la 200e... mais Claudie n'a pas répondu à mon message. Peut-être ne l'a-t-elle pas reçu? et se manifestera-t-elle suite à cet article? Sinon, je fêterai la 210e.
Suite à chaque publication, certain(e)s visiteur(euse)s me laissent un petit commentaire, public ou privé qui fait toujours plaisir et auquel j'essaie de répondre aussi souvent que possible. Ces échanges permettent de reprendre contact parfois avec d'anciennes connaissances ou au contraire de nouer de nouvelles relations.
Une partie activités manuelles et une partie Nature...
J'y pense souvent mais je sais qu'un grand nombre apprécie ce mélange.
Je suis à l'écoute de toutes les bonnes idées.
Je me demande souvent si mon style de police est agréable et facile à lire?
Est-ce que le rythme de programmation... assez variable... vous convient?
Peut-être auriez-vous des propositions à me faire pour améliorer cette communication virtuelle, si importante en ce moment?
Ne me demandez pas d'améliorer mes photos; je fais de mon mieux mais je ne suis pas une adepte de l'appareil photo.
Le terrier de Marmotte en automne
Pour célébrer cet anniversaire, je vous offre un gâteau une salade, l'une de mes dernières créations culinaires. Saurez-vous reconnaître les ingrédients (tous issus du potager de Mr Marmotte... ou presque) qui composent cette salade automnale pleine de vitamines?
Quoi qu'il en soit, après avoir pris le temps de bien l'admirer, nous avons ouvert la fenêtre pour lui rendre sa liberté... sans attendre les conseils avisés de Paulin, spécialiste des lépidoptères à DSNE.
Il s'agit d'un individu qui cherche à passer l'hiver à l'abri, avant de ressortir au printemps. Dans ce cas il faut ressortir le papillon et essayer de le mettre à l'abri (sous votre hangar? ou dans un stock de bois?) car s'il passe l'hiver à l'intérieur à température ambiante il ne va jamais hiverner et va mourir d'épuisement.
Grâce à ses conseils avisés, nous avons appris à mieux observer nos mares et à reconnaître les différents amphibiens qui les peuplent.
De fil en aiguille mare en ruche, nous avons goûté avec lui les délices de l'apiculture et sommes devenus également de fervents adeptes.
Chacune de nos rencontres était source de discussions intéressantes sur la préservation de notre environnement. Nous avons vite compris quelles étaient ses valeurs essentielles : nature, calme, authenticité et sérénité.
Comme tout un chacun, Paul a une autre passion, celle de la bière.
Parallèlement à son activité professionnelle, il a appris à déguster, goûter et apprécier différentes bières. Il a suivi des formations pour s'initier au brassage. Son expérimentation d'amateur lui a déjà valu de remporter 2 prix nationaux au Musée Français de la Brasserie.
Soucieux de partager sa passion, après ses ateliers de biérologie, il ne restait qu'un seul pas à franchir : quitter son activité professionnelle et installer sa propre microbrasserie artisanale. En plein cœur du bocage de Gâtine Poitevine, lieu encore relativement protégé, la Baraudière de Vouhésera donc l'écrin de « À portée de bière ».
Tout est étudié pour que cette installation se fasse dans le respect de l'environnement et des habitants.
Bien entendu, ce projet audacieux mais bien calculé ne pourra voir le jour qu'avec des aides financières.
Paul ose donc faire appel au plus grand nombre par le biais de « J'adopte un projet ».
En soutenant mon projet, vous participerez à la naissance de la microbrasserie de Vouhé. Une microbrasserie de territoire qui souhaite vendre sa production en direct pour un max' de lien social et de convivialité.
Mais depuis, le méchant virus est toujours là et les autorités préfectorales ont décidé de tout arrêter pour cette année.
Imaginez la déception des organisateurs qui avaient déjà préparé les installations, des exposants qui se faisaient une joie de pouvoir enfin faire un salon, des bénévoles volontaires qui ne vivront pas ce moment convivial cette année.
Mais ce n'est que partie remise comme vous pouvez le lire sur le site du FIFO.
Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant ce nouveau lépidoptère la semaine dernière!
En prenant ma panière de linge à repasser (linge qui avait passé la nuit précédente dehors, sous le hangar, près d'un tas de bois), je suis intriguée par un petit "cri" ou "sifflement" qui me fait d'abord penser à une souris. Je remue la panière et je vois s'envoler quelque chose que je prends pour un petit oiseau ou une chauve-souris.
Il me suffit de lever les yeux au plafond pour découvrir le refuge de ce volatile qui n'est autre qu'un énorme papillon. Vu sa couleur sombre et la position des ses ailes, repliées à plat comme un toit, je comprends aussitôt qu'il s'agit d'un papillon de nuit.
Vite, quelques photos et quelques recherches qui me laissent penser qu'il s'agit d'un Sphinx tête de mort (Acherontia atropos). Il suffit de faire un zoom sur la tête pour affirmer cette supposition.
On devine ses ailes inférieures jaunes striées de noir que j'ai vaguement aperçues à l'envol.
Belle trouvaille que ce lépidoptère dont le corps mesure 6 cm de long et les ailes déployées ont une envergure de 13 cm ce qui en fait le 2e papillon de nuit le plus gros en Europe... après le Grand paon de nuit que nous avons eu la chance d'observer également cette année!
Après une nuit, bien caché on ne sait où, dans la chaleur de la cuisine, il est réapparu au petit matin ce qui a permis à Marmotton de le capturer avec précaution avant de lui rendre sa liberté sous le hangar, près du tas de bois où il s'est vite réfugié.
Photo empruntée à Wikipedia
Me croirez-vous si je vous dis que
le Terrier de Marmotte est un petit paradis pour la biodiversité?
Mais les humains y sont bien accueillis également, je vous rassure!