Nous avons la chance d'avoir près de chez nous l'un d'entre-eux "La prairie enchantée" qui, cette année a été classé "jardin remarquable"... distinction amplement méritée.
Et si vous avez encore des fourmis dans les jambes envies de vous promener sans quitter votre fauteuil, je vous invite à me suivre très prochainement dans la vallée de l'Anguienne où je vous promets une belle surprise.
Je ne peux pas refermer cette page sans cette photo de lys qui a fleuri ce matin comme tous les ans, le 2 juin pour souhaiter à Jeune Marmotte n°1
Plus loin, un tronc mort depuis bien longtemps est un vrai réservoir de biodiversité tout comme les tas de branches volontairement laissées sur place.
Traversons ensuite le fossé sur ce pont qui disparaît presque dans la végétation.
Nous avons un bel aperçu de la mare.
En longeant le ruisseau, nous découvrons plusieurs trognes qui abritent quelques animaux nocturnes que nous ne pouvons observer que par le biais du piège-photo.
Quant aux Ophrys abeille, elles, se sont multipliées en rangée comme si elles avaient été plantées. Un hasard ou une dispersion des graines par la tondeuse?
Nous terminerons ce parcours par une visite à notre spirale à aromatiques qui nous réjouit toujours par ses couleurs, les plantes qui parfument nos plats mais aussi par la biodiversité qu'elle abrite.
J'espère que vous avez pris plaisir à cette balade bucolique et pourtant, je ne peux pas vous faire partager tous les parfums qui nous ont accompagnés. Que ce soit la senteur vanillée du sureau, le délicat arôme des œillets juste éclos ou surtout le parfum enivrant des roses.
Je ne peux pas non plus vous faire partager tous ces chants d'oiseaux qui nous enchantent, le gazouillis des mésanges, la mélodie bien reconnaissable des loriots et surtout l'incomparable roucoulement de la Tourterelle des bois bien présente dans nos haies.
Je vous recommande tout particulièrement un film à voir sur ARTE, le 23 mai à 19h: Le petit peuple du potager.
Vous y découvrirez tous les alliés discrets d'un jardinier. Ce documentaire est l’œuvre de Guilaine Bergeret et Rémi Rappe, deux jeunes cinéastes issus de l'IFFCAM. Il a été en grande partie filmé dans un jardin remarquable que nous connaissons bien et que vous pourrez visiter prochainement.
Les premiers jours, les larves sont parfois trop grosses pour ces minuscules oisillons. Il est amusant de voir les adultes les partager en deux ou même les retirer pour ne pas provoquer un étouffement.
Il faut dire que cette année, il devrait y avoir des chenilles à profusion. Sans doute avez-vous remarqué tous ces arbustes enrubannés? Ce sont les chenilles d'hyponomeutes, un papillon de nuit très actif cette année. Ces toiles sont tissées sur les fusains et les troènes pour créer un milieu favorable au développement des larves jusqu'à leur transformation en papillons. Les petits oiseaux ont un garde-manger bien garni!
Spectaculaires mais sans danger... c'est ce que nous expliquent plusieurs spécialistes de biodiversité dans un article publié récemment dans la presse locale.
Nous suivrons,
bien entendu, le développement de nos petites mésanges.
Je peux aussi vous donner des nouvelles de la nidification des rapaces de la carrière désaffectée... même si je n'ai pas de photos.
Dans sa longue-vue, Marmotton a pu observer quatre petits Faucons pèlerins et, surtout trois Grands corbeaux. Bonne nouvelle pour l'instant mais il faudra en surveiller l'évolution.
A propos de naissance, Je voudrais avoir une tendre pensée pour Capucine qui fête son premier mois aujourd'hui. Vous avez vu le doudou que Tit'Marmotte a réalisé pour elle. Marmotte a également cousu pour cette naissance.
C'est avec la complicité des parents de la future maman que j'ai concocté un coussin d'éveil. Il est composé tout simplement de neuf carrés de tissus de divers aspects (doux, soyeux, rêches, gaufrés) avec quelques rubans qui dépassent pour attacher un anneau de dentition ou autre hochet. J'ai utilisé deux couches de molleton édredon ce qui lui donne un confort que la petite Capucine a apprécié dès la sortie de la maternité.
Il fallait aussi une petite couverture pour réchauffer ce petit poupon. Le tissu minky s'imposait pour cette réalisation avec un morceau de double gaze de coton.
Ces dernières semaines étaient occupées à la confection d'ouvrages pour bébés car un petit Timéo est également venu agrandir la famille la semaine dernière. Mais je ne montrerai pas ce que j'ai fait car nous n'avons pas encore pu le lui offrir.
Les parents m'ayant laissé libre pour le choix du modèle, vous devinez peut-être quelle technique a eu ma préférence car j'en parle souvent.
Tit'Marmotte est repartie depuis déjà plus d'une semaine...
Je lui avais promis de terminer son journal de vacances: le voici enfin!
Tout d'abord, elle me charge de remercier toutes les personnes qui lui ont adressé un commentaire auquel elle n'a pas eu le temps de répondre.
Elle a beaucoup aimé montrer ce qu'elle a fait pendant ces quelques jours et voir que les visiteurs(euses) du Terrier s'intéressent à ce qu'elle écrit.
Dès le premier jour, Tit'Marmotte a présenté les photos de deux serpents observés dans les Gorges du Méaudret et elle demandait si vous les connaissez.
Ce sont nos spécialistes qui ont donné la réponse. Ces deux charmantes petites bêtes ne sont autres que des vipères aspic, espèce venimeuse présente en métropole.
Venimeuse, oui mais nous ne risquions pas grand chose
puisque le parcours que nous suivions était bien sécurisé par une série de passerelles pour protéger la faune et la flore des lieux et nous évitait également toute mauvaise rencontre.
N'oublions pas que cette espèce est protégée même si elle inspire toujours la méfiance.
Ces deux individus appartiennent bien à la même espèce qui présente plusieurs colorations. Nous avons donc eu la chance de voir la forme mélanique (la noire).
Une belle observation sans trop d'appréhension pour Tit'Marmotte!
Dès son arrivée, Tit'Marmotte a découvert deux œufs dans le nichoir.
Chaque matin, la mésange charbonnière a pondu un œuf de plus.
A la fin de son séjour, Tit'Marmotte a donc pu compter neuf œufs.
Depuis, plus rien... si ce n'est que la mésange ne quitte plus beaucoup le nichoir car elle se met à couver.
Plusieurs fois par jour, son partenaire lui apporte la becquée. Elle sort également de temps en temps pour "se dégourdir les pattes" mais revient très vite réchauffer ses trésors qu'elle remue.
Dans combien de jours aurons-nous le privilège de voir éclore ces petits oisillons?
Chaque difficulté rencontrée doit être l'occasion d'un nouveau progrès.
Bravo Laurence la plante c'est bien de l'angélique.
Hier je suis allée à Niort.
J'ai vu "le Donjon" il est trop beau!
Après je suis allée au musée du Port Boinot.
C'était trop cool! Il y avait des jeux puis une exposition. J'ai écouté plein de choses.
Ce que j'ai préféré c'était la fée Mélusine!
Et Madame de Maintenon elle est née à la prison de Niort elle s'appelait à ce moment Françoise d'Aubigné.
Elle a habité à Echiré au château de Mursay.
Elle a aussi été la femme secrète de Louis XIV.
Dehors on a vu les jardins d'eau.
Autrefois on les appelait les pelains; ça servait à nettoyer les peaux de mouton pour en faire du cuir puis des gants et des sacs à main dans une chamoiserie.
Un couple a repris place exactement au même endroit. La femelle du Faucon pèlerin (Falco peregrinus) a commencé à couver.
Photo de 2021
Dans cette carrière désaffectée, nos faucons ne sont pas seuls.
Il n'est pas rare d'y observer également le Busard cendré (Circus pygargus).
Ce qui est beaucoup plus exceptionnel, c'est cet autre rapace qui n'avait pas été vu dans les Deux-Sèvres depuis plus de 100 ans : le Grand corbeau (Corvus corax).
L'an dernier, c'est tout à fait par hasard que Marmotton avait fait cette belle découverte. Un couple de Grands corbeaux visitait la carrière à la recherche d'un site de nidification. La présence des Faucons pèlerins bien implantés sur la falaise avait sans doute été à l'origine de la désertion des Grands corbeaux qu'il n'a pas revus de toute la saison.
Il a relaté cette observation exceptionnelle dans un article publié dans le Lirou n°40 de 2021 (magazine de la revue du GODS).
En voici un extrait:
En ce mois d'avril, quelle ne fut pas sa surprise de retrouver ce couple de Grands corbeaux qui semble cohabiter en toute quiétude avec les Faucons pèlerins.
L'an dernier à cette époque, je vous ai raconté le sauvetage de notre Tanguy ce qui a suscité de nombreuses réactions enthousiastes.
Peut-être vous demandez-vous ce qu'il est devenu?
Les spécialistes se sont succédé pour surveiller le retour de l'enfant prodigue.
Dès le week-end qui a suivi le lâcher, Marmotton a retrouvé les trois rapaces mais l'entente ne paraissait pas très cordiale. Les adultes ne semblaient pas apprécier la présence de Tanguy et même le chassaient. Peut-être l'avaient-ils déjà rejeté, quinze jours plus tôt et c'est la raison pour laquelle il a été retrouvé affaibli.
N'ayant pas appris à attraper ses proies en vol, il est très difficile pour lui de survivre!
Au cours de la semaine suivante, plusieurs observateurs ont noté la présence plus ou moins simultanée des trois individus.
Quelque temps après, nous les avons bien vus, les adultes d'un côté et le juvénile de l'autre mais sans animosité. Chacun semblait vivre sa vie normalement. Plus de dix jours après le lâcher, Tanguy volait bien. Il a du apprendre à chasser pour se nourrir seul.
Image du lâcher... je n'ai pas d'image de la suite!
Toutes ces observations nous ont permis de découvrir un peu mieux ce magnifique rapace qu'est le Faucon pèlerin. Bien implanté dans cette carrière fermée au public, souhaitons leur longue vie et peut-être pourrons-nous observer une nouvelle génération au printemps prochain.
Ces observations nous ont aussi permis d'apprécier combien le retour à la nature sauvage est important.
Dans ce lieu où l'homme n'intervient plus, la flore est très abondante et très diversifiée. Les papillons et les libellules pullulent tout comme, sans doute, tous ces petits organismes que l'on ne "voit" pas. La faune y trouve un refuge privilégié. C'est un bel exemple de biodiversité.
Nous avons eu le privilège d'observer Jeannot, le Circaète Jean-le-blanc(Circaetus gallicus), en pleine chasse mais je n'ai malheureusement pas de photo de cet instant où il a plongé pour attraper un reptile.
Ces souvenirs vieux d'un an sont encore bien présents à mon esprit d'autant que la période d'observation revient avec son lot de surprises que je vous relaterai un de ces jours.
Parfois, les mystères sont plus excitants que leurs explications.
Tous les ans, en ce début de printemps, la famille Marmotte aime se promener à la recherche d'une petite fleur annonciatrice des beaux jours et encore assez présente dans notre département.
C'est à chaque fois un souvenir d'enfance qui revient. Autrefois, avec mes sœurs, aux « vacances de Pâques », nous enfourchions nos vélos pour aller cueillir des chaudrons à Saint-Maxire... pratique interdite aujourd'hui car cette plante se raréfie d'année en année.
Selon la région où vous habitez, il se peut que vous ne connaissiez pas cette fleur qui ne pousse pas partout en France.
Sans doute vous fait-elle penser à une tulipe bien que la fleur soit dirigée vers le sol et non dressée ?
Cette forme peut également rappeler le petit gobelet qui servait à lancer les dés « fritillus ». Quant aux pétales de couleur mauve tachetés, ils évoquent le plumage de la pintade, d'où son nom Fritillaria meleagris ou Fritillaire pintade.
Également appelée tulipe sauvage, elle fait partie de la famille des Liliaceae. Selon les régions, elle est connue sous de nombreux noms vernaculaires :
Emblème du Marais Poitevin, la fritillaire fait l'objet de recensements car les lieux où elle pousse naturellement sont de plus en plus rares. Les zones humides disparaissent, les prairies sont drainées, voire asséchées en vue d'être cultivées et les pesticides ou autres engrais de l'agriculture intensive sont autant de poisons pour cette plante sauvage.
Il y a quelque temps, en me promenant sur différents blogs, je découvre la photo d'une réalisation au point compté chez Point de croix en liber'thé.
Aussitôt je prends contact avec l'auteur du blog pour rechercher l'origine de cette broderie.
Monique me répond très vite en m'envoyant la grille dénichée sur Internet.
Il suffit de trouver la correspondance des fils allemands avec les DMC et piocher dans ma réserve (ou celle de Jeune Marmotte n°2) pour me mettre au travail.
Il me reste également un morceau de bande de lin écru dont la taille correspond exactement.
Broder avec 2 fils sur 2x2 fils de toile permet de faire des demi-croix horizontales ou verticales qui donnent une courbure beaucoup plus douce aux tiges, aux feuilles ou aux pétales.
Une fois finie, les couleurs ne me semblent pas tout à fait représentatives mais je n'y attache pas trop d'importance.
Cette broderie printanière m'a procuré un énorme plaisir d'autant que la météo n'incitait pas à mettre le nez dehors et que je n'avais pas brodé de petites croix depuis longtemps.
J'ai envie de donner à cette fleur printanière l'écrin qui la mettra en valeur.
Il me faut un petit morceau de tissu pour la finition. Je ne retrouve pas celui que j'avais utilisé pour l'appliqué de l'an dernier. Je recherche un tissu fleuri assorti mais n'en trouvant pas je ferme la boîte. C'est alors que mes doigts accrochent un tissu vert avec une impression d'herbage qui me semble tout à fait prévu pour embellir ma fritillaire.
J'ajoute une petite bande en haut pour permettre l'accrochage, embellie d'un croquet écru et de mon point de broderie favori.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
J'ai envie de terminer ma broderie par des franges comme je l'ai déjà fait à plusieurs reprises... mais il y a longtemps et je ne sais plus faire ce joli point qui les fixe.
C'est encore Patricia qui vient à mon secours en me rappelant l'existence de la bible des Ouvrages de dames de Thérèse de Dillmont.
Je retrouve donc les explications du point de Paris (également sur le blog Ouvrages de dames), également utilisé pour faire des ourlets ajourés et pour appliquer des pièces ornementales.
Cela me donne une nouvelle idée : ajouter une bande en bas terminée en pointe.
Je suis assez fière du résultat !
Un grand MERCI à Monique pour le partage de cette grille.
L'imperfection est beauté, la folie est génie et il vaut mieux être totalement ridicule que totalement ennuyeux.