Il suffit de prendre une photo du livre qui m'accompagne chaque soir avant de trouver le sommeil.
En ce moment, j'ouvre le dernier tome de la saga "La villa aux étoffes" de Anne Jacobs traduit par Anne-Judith Descombey.
Ce roman à l'eau de roses ne restera pas dans le top de mes souvenirs de lecture mais je lui ai tout de même trouvé un intérêt "historique".
J'ai lu beaucoup de livres autour de la 2e Guerre mondiale mais la plupart du temps en France. Celui-ci est particulier puisque écrit par une Allemande. On y suit une famille d'industriels allemands au cours du premiers tiers du XXe siècle avec, bien entendu, leur traversée des deux guerres.
En Allemagne aussi les familles ont eu leur lot de souffrances, de déchirures, de morts, de gueules cassées, etc.
Ce qui m'a le plus impressionnée, c'est le réflexe des Allemands à l'arrivée au pouvoir de Hitler et à la montée du nazisme. On découvre les différentes réactions, comment le peuple a été manipulé et embrigadé sans s'en rendre compte ou en croyant bien faire pour améliorer la situation.
Dès 1933, les Juifs ont commencé à être dénigrés, poursuivis, voire chassés malgré eux.
Je suis impatiente de savoir comment la famille Melzer vivra ce conflit mondial.
D'après le titre, vous avez compris que je ne parlerai pas textile mais biodiversité.
Vous connaissez mon attachement à l'association Mainate qui gère le FIFO chaque année. Dominique Brouard, le fondateur de cet évènement qui fêtera cette année ses 40 ans, est à l'initiative de nombreux autres projets avec la complicité de son épouse, Marie-Christine.
L'un de ces projets n'est autre que la réhabilitation du Château Boucard, ancien musée rural, pour devenir une médiathèque destinée à accueillir et diffuser des collections d'un genre un peu particulier. Il s'agit du legs de deux personnalités du monde animalier: la bibliothèque de Jean-Marc Thiollaydédiée aux oiseaux et à l'écologie et celle de Michel Terrasse, spécialiste des rapaces et du cinéma animalier.
En attendant l'ouverture de ce bel écrin, Dominique propose de diffuser quelques-uns de ces petits bijoux, lors de séances libres, ouvertes au plus grand nombre et en particulier aux enfants.
Je lui laisse la parole pour vous en parler mieux que moi.
Saison 2024 /2025
Diffusion et dialogue
autour de films documentaires animaliers
Sans attendre l’ouverture de la médiathèque à Ménigoute, avec le soutien du CNC (Centre National de la Cinématographie), l’association MAINATE et FIFO Distribution proposent à Ménigoute, voire dans les communes voisines, des rencontres autour de films documentaires animaliers, de nature et d’environnement.
Dix rendez-vous seront programmés de janvier à juillet.
Durant la période scolaire les projections suivies d’échanges auront lieu un mardi par mois. La projection commencera à 18 heures 15.
Les dates à retenir en 2025 :
21 Janvier
11 Février
11 Mars
8 Avril
13 Mai
3 Juin
Quatre séances seront programmées cet été, possiblement en plein air à la nuit tombée.
La liste des documentaires actuels ou plus anciens seront annoncés en janvier sur les sites internet du Festival et sur celui de la commune. Les projections seront effectuées en vidéo et, pour les films plus anciens, nous ressortirons possiblement les bobines et le projecteur 16 mm.
Au programme Mardi 21 Janvier
18 heures
à la salle Romane à Ménigoute
(Entrée Libre)
Projection du film « la Loutre frisson de l’onde »
Ce film de 50 minutes a été réalisé par Christian Bouchardy, Philippe Garguil et Réné Rosoux entre 1993 et 1995. La première projection, hors compétition, s’est bien évidemment tenue au Festival de Ménigoute. La salle était comble et le public conquis. Le film raconte quelle était la situation de la loutre d’Europe dans les années 1980. Il est question de la connaissance de l’espèce et des mesures nécessaires à sa préservation. Le film nous conduit au Portugal, en Espagne, en Suisse, en Belgique, en Écosse, dans les Îles Shetland mais également en France, en Auvergne et dans le Marais Poitevin.
La séance sera présentée par Marie Christine et Dominique Brouard, en présence de Guillaume Charruaud. Guillaume est technicien Médiateur de Rivière au Syndicat Mixte de la Vallée du Thouet. Il est également membre fondateur du réseau Loutre et Castor en Deux Sèvres. Guillaume pourra répondre aux questions relatives à la situation actuelle de la Loutre, notamment dans notre département. Marie Christine et Dominique évoqueront les contours de cette production complexe eu égard aux moyens de l’époque…
Si vous habitez trop loin pour pouvoir profiter de cette projection, vous pouvez vous procurer la vidéo par l'intermédiaire de Fifo Distribution.
Je tiens également à rappeler que la réhabilitation du Château Boucard a été lauréat du loto du patrimoine en 2023. Mais de tels travaux nécessitent de très lourds investissements. Il est encore possible de participer à cette restauration en faisant un don auprès de la Fondation du patrimoine, ici.
Nous étions pourtant témoins de fréquents aller-retour qui nous prouvaient la présence de petits.
En juin, nous avons été intrigués par la présence de fientes de plus en plus nombreuses dans la grange. Le piège photo a été le bienvenu pour nous faire découvrir les activités nocturnes.
Une jeune chouette avait élu domicile en ce lieu. Sans doute était-elle tombée du nichoir. Bien cachée le jour, elle sortait la nuit pour se faire nourrir par ses parents.
qu'au moins deux jeunes aient pu prendre leur envol cette année.
Mais que sont-ils devenus?
Nous savons bien que les rapaces, et en particulier l'Effraie des clochers aussi appelée "Dame blanche", sont menacés.
Nous agissons à notre petit niveau pour les protéger en les laissant s'installer dans les bâtis anciens et en protégeant les vieux têtards ainsi que les haies qui entourent le Terrier. Nos prairies ne sont fauchées qu'en fin d'été et aucun pesticide n'est employé. Mulots, campagnols et musaraignes peuvent se développer à leur guise pour servir de proie à ces majestueux rapaces nocturnes.
Heureusement, d'autres que nous se mobilisent à plus grande échelle pour les protéger dans notre département comme ailleurs. Je veux parler de l'initiative du GODS (encore eux!!!) et en particulier du programme "Effraie en Mellois" mené par Étienne Debenest.
Ce programme vise à suivre les couples, mener des campagnes de baguage et installer des nichoirs à l'échelle locale. Les données recueillies sur la reproduction et le mode de vie des effraies contribueront à la conservation de l'espèce et à la sensibilisation du grand public.
Il est accompagné d'une équipe de bagueurs mais aussi d'agriculteurs responsables et surtout d'un centre de soins "l'Arche de Marie".
Sorenza Phelippeau etThomas Pottier, deux anciens élèves de l'IFFCAM ont lancé l'initiative d'un film de 26 mn "Un espoir pour l'Effraie", produit par Françoise Rattier et soutenu par Paul-Aurélien Combre.
Dans un profond respect pour cet animal, nous filmons la chouette sans la perturber et sans faire appel à des animaux imprégnés. Nous avons été formés pour cela et c'est un aspect qui nous tient particulièrement à cœur.
Mais pour voir le jour, ce documentaire a besoin d'aide.
Si vous êtes sensible à cette cause, vous pouvez participer à la cagnotte en ligne encore pendant une semaine.
J'ai fait une belle pause, j'ai avancé d'autres petits projets et je suis partie à la rencontre de Electra.
J'appréhendais de me plonger dans son univers d'alcool et de drogue mais j'ai vite oublié ce mauvais penchant en me souvenant que Electra a réussi à vaincre ses démons grâce à la rencontre de belles personnes. Elle a su rebondir en faisant du bien aux autres, en retour.
Et me voilà en partance pour le Kenya, pays d'origine de la mère et de la grand-mère de Electra.
Comme d'habitude, je choisis les couleurs du drapeau de ce pays pour les tissus de base de mon bloc: noir, rouge, vert et un peu de blanc.
Mais quel bloc choisir?
Je bloque encore... jusqu'au moment où mon amie, Hélène, m'offre un morceau de tissu rapporté du Mali par son mari. Exactement l'image de l'Afrique!
Je sais aussi que sur ce bloc, je veux représenter le soleil... titre du roman... et symbole de ce pays mais aussi de ce qu'est devenue Electra.
Au même moment, arrive sur Facebook la photo de la réalisation de l'une des quilteuses du groupe.
Bloc de Joëlle Giraud - photo empruntée à Facebook
Voici l'élément qui me manquait!
Pas question de copier bien entendu.
J'ai déjà utilisé la forme de l'hexagone.
J'imagine aussitôt le soleil au centre, rond tout simplement et ses rayons qui partagent le carré, en quatre seulement, car j'ai besoin de surfaces assez grandes.
Le tissu africain prend place en bas. Je suis obligée de tricher un peu en faisant un petit pli au-dessus des arbres de façon à avoir une silhouette de guerrier maasaï en entier.
Je place le noir en haut puis le rouge et le vert de chaque côté.
Et le blanc? Il peut souligner le partage des différentes parties et il peut servir de support pour broder la phrase de Pa Salt. Pour pouvoir la lire correctement, j'utilise deux couleurs de fils: rouge et vert.
On ne peut comprendre la vie qu'en regardant en arrière. On ne peut la vivre qu'en regardant en avant.
Pa salt - La Soeur du Soleil
Les lettres du prénom, comme d'habitude, sont appliquées au Vliesofix et brodées au points de grébiche, sur la partie noire.
Sur la partie verte
vient se poser la silhouette d'un élégant mannequin,
vêtue d'une robe en tissu africain.
Electra ou une princesse maasaï?
Un collier de perles, façon maasaï, viendra habiller son cou et son chignon, plus tard.
J'ajoute quelques animaux minuscules aperçus par Cecily lors de ses safaris en compagnie de son cher Bill. Ils seront fixés lors du quilting, trop petits pour être rebrodés.
Qu'elle n'est pas ma surprise en découvrant que Zolary, qui avait le choix entre plusieurs tissus, a utilisé le même que moi pour son interprétation de la Sœur du Soleil!
Bloc Soleil de guingois - Zolary
Le côté rouge est consacré à la vie de Stella,
la grand-mère de Electra, à New-York
et aussi de Rosa, sa mère.
C'est la période de la ségrégation raciale que Cecily, l'arrière grand-mère d'origine américaine, blanche, a essayé de braver en imposant son bébé noir, fille d'une lignée de princesses maasaï.
Quoi de mieux pour représenter cette époque que le célèbre Martin Luther King et le début de son discours du 28 août 63?
D'autant que c'est aussi pour Stella un moment qui marquera sa vie.
Je choisis de broder un symbole de non ségrégation dans le soleil.
Finalement, cette histoire que j'appréhendais prend fin... dans les temps... et le résultat ne me déplaît pas.
Il manque quelques prénoms que je broderai sans doute au moment du quilting.
J'ai déjà fait le vide sur ma table de travail
pour passer à autre chose
et je fais une nouvelle pause
avant de partir à la recherche de La Sœur Disparue.
Si vous voulez voir les merveilles concoctées par les autres quilteuses du groupe, rendez-vous dans La Ruche des Quilteuses au début du mois prochain. Katell se fera un plaisir de faire défiler de nombreuses interprétations de La Sœur du Soleil.
Je suis vite revenue dans l"hémisphère nord pour rejoindre l'Écosse.
Retrouver Tiggy dans la région des Highlands où elle s'occupe d'animaux sauvages m'enchante. Découvrir Pégase, ce cerf blanc ne peut que me plaire.
Suivre la sœur de la lune au pied de l'Alhambra de Grenade, écouter les guitares, admirer les danseuses de Flamenco ne peuvent que me rappeler combien j'ai aimé les cours d'espagnol et cet accent chantant. Malheureusement, il faut en passer par les heures sombres de la Guerre d'Espagne.
Comment traduire tout cela avec du tissu?
Comme pour chaque épisode, je cherche les tissus aux couleurs du drapeau de l'Espagne: rouge et jaune.
Je recherche tous les autres tissus et les divers éléments.
Internet est bien utile pour trouver des illustrations pour la non dessinatrice que je suis.
Quel bloc utiliser?
Je ne veux pas d'une nouvelle étoile.
Soudain, mon regard se pose sur le kakémono souvenir qui m'accompagne depuis plus de dix ans déjà.
Si l'éventail qui y est appliqué représente le Japon, il symbolise aussi le folklore espagnol. Ce sera donc mon gabarit de base.
Si je respecte le schéma initial, ce bloc sera posé dans l'angle en bas à droite, ce qui me donne aussitôt son orientation.
Je construis la maquette "en papier" comme vous l'avez déjà vue dans mon précédent article.
La première palme évoque le souvenir du domaine de Kinnaird pendant une période de neige, avec Pégase bien entendu mais aussi les chats sauvages et Thistle, le chien de garde.
Sur la deuxième palme, jaune, vient se poser la silhouette imposante du palais de l'Alhambra que Lucia admire depuis sa grotte de Sacromonte.
J'y brode un petit hérisson, animal de compagnie de Tiggy et surnom de Lucia: "Erizo" en espagnol ou "Hotchiwitchi" en gitan.
Les deux autres palmes sont consacrées au Flamenco, de Barcelonne à Madrid puis à Buenos Aires avec une silhouette de guitariste (Chilly, Pepe ou Meñique) et une danseuse, La Candela.
Les tissus bleus et blanc de la partie droite symbolisent les couleurs du drapeau de l'Argentine... ou de l'Ecosse!
Cette silhouette de danseuse m'a donné bien du mal. J'ai du abandonner ma première idée.
Comme pour chaque sœur, le prénom est appliqué au Vliesofix, dans le même tissu étoilé, et rebrodé au point de grébiche.
La lune vient se poser juste au-dessus.
Quant à la phrase laissée par Pa'Salt, elle prend une place d'honneur dans le quart de cercle jaune.
Garde les pieds sur le doux plancher de la terre mais élève ton esprit vers les fenêtres de l'univers
Voici donc mon cinquième bloc.
Il est sans doute mon préféré (comme le livre)
celui que j'ai du mal à quitter,
celui sur lequel j'ai passé beaucoup de temps à broder.
Je peux déjà le visualiser avec les quatre blocs précédents.
Après ces centaines de points de grébiche et avant de rejoindre Electra, je m'accorde encore une pause car j'ai d'autres projets.
Jean-Michel Bertrand était présent et s'est fait un plaisir de le commenter devant un public conquis à sa cause.
J'avoue que, après La Vallée des loups et Marche avec les loups, j'ai une préférence pour ce troisième opus. Outre les magnifiques prises de vue de ces loups ou des paysages, on s'intéresse surtout à la réaction des éleveurs de la région qui s'organisent pour vivre en toute sérénité avec le carnivore.
Qu'est-ce qu'on fait?
Tout tuer? On n'y arrivera plus.
Il va falloir qu'on vive ensemble.
je peux maintenant embarquer pour l'Australie avec CeCe.
Comme pour chaque sœur, je choisis les tissus de base en fonction du drapeau de son pays d'origine. Ce sera donc l'Australie: encore du bleu, du blanc et du rouge.
Quel bloc utiliser?
En examinant de plus près le drapeau, je m'aperçois que sous l'Union Jack est représentée une étoile à 7 branches, l'étoile de la Fédération, blanche sur fond bleu. Ce sera donc mon bloc.
Je construis cette étoile à l'aide d'un compas et d'une règle. Je trouve les pointes un peu fines pour y insérer des éléments. Je décide donc de les élargir. C'est alors le centre qui ne me plaît pas. Je le simplifie pour avoir un heptagone régulier.
J'imagine aussitôt ce centre avec le prénom CeCe en lettres appliquées comme les précédentes. Je choisis pour le fond une minuscule chute de tissu aborigène, le seul que je possède.
Il faut maintenant placer les autres éléments.
Toutes les broderies seront faites en rouge
car cette couleur manque un peu.
Je commence par la phrase que Pa Salt lui a laissée sur la sphère armillaire: Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis.
Le livre Kitty, une perle de pionnière, est également représenté et c'est l'occasion d'introduire la date de 1906 qui situe l'histoire.
Des dessins aborigènes s'imposent aussi: des centaines de points de nœuds pour figurer les points qu'utilisaient ces artistes.
Le résultat ne me plaît pas trop...
Broder les contours de l'Australie avec les trois lieux importants, Alicia Hall à Adélaïde, Broome puis Alice Springs et la mission Hermannsbourg.
C'est l'occasion de placer la perle rose maudite là où le Koombana a fait naufrage.
Et pourquoi pas une petite allusion à l’Écosse et à la Thaïlande, en brodant Édimbourg et Bangkok?
Il est également incontournable de ne pas représenter l'animal fétiche de ce continent, à savoir, le kangourou. Je choisis d'appliquer une silhouettes au point de grébiche sur fond de coucher de soleil pour faire écho au paysage qui subjugue CeCe et lui redonne envie de peindre.
Il ne manque plus qu'un beau collier de perles. Je décide de placer une perle au centre de chacune des étoiles des Sept Sœurs. Les perles ne seront fixées qu'après le montage final et le quilting.
J'ai choisi de faire toutes ces broderies avant de faire le montage des différents morceaux de façon à travailler sur de petites surface. Mais une mauvaise surprise m'attend: le kangourou a une drôle d’allure! Heureusement que le coucher de soleil est appliqué au point de chausson. Je peux le défaire facilement et le replacer dans le bon sens.
Voici donc mon quatrième bloc.
Des couleurs un peu déséquilibrées!
Prochainement, je pense que vous pourrez admirer
ceux des autres quilteuses du groupe de la Saga de Lucinda
Les préparatifs des fêtes de fin d'année étaient une bonne excuse mais il fallait aussi que je termine mes relectures.
J'ai cherché le tome 8 en bibliothèque... mais j'étais 9e sur liste d'attente, ce qui prouve bien le succès de cette série. Heureusement, une amie a eu la gentillesse de me prêter le sien. Quelque 762 pages à déguster avec gourmandise en quelques jours seulement. J'avoue que chaque minute de calme y était consacrée!
Connaître la trame de cette histoire m'a permis de me remettre à la couture sereinement.
Je reprends donc mes notes consignées dans mon carnet pour voyager avec Star direction Londres.
Comme pour les précédents blocs, je recherche d'abord les tissus de base, de la couleur du drapeau de son pays d'origine. J'avais donc en tête l'Union Jack mais pas très envie de ces trois couleurs, comme celui de la Norvège.
Finalement, Star ne quitte guère l'Angleterre... donc deux couleurs suffisent: le blanc et le rouge.
Il faut ensuite trouver un bloc de patch. Je pensais à une étoile mais laquelle? En relisant mes notes, je prends conscience de l'importance du jardinage et des jardins anglais.
« Bon Dieu ! Mais c’est… Bien sûr ! »
Commissaire Bourrel Les Cinq Dernières Minutes
Le Jardin de Grand-mère s'impose de lui-même!
Six hexagones rouges appliqués sur fond blanc avec les lettres de Star au centre.
Réflexion faite: les lettres découpées dans ce tissu blanc à étoiles, le même pour chacune des sept sœurs, ne ressortiront pas bien.
Je décide donc de leur donner une place d'honneur en haut, sur fond rouge. Par contre, la taille est un peu grande ce qui m'oblige à faire danser les lettres et ce qui leur donne un mouvement appréciable.
Pas question de broder la phrase sur le tissu rouge... mes yeux fatiguent!
Elle prendra donc la place centrale.
Depuis longtemps déjà je sais que j'emploierai un morceau de ce tissu acheté il y a plus de 20 ans pour ma fille aînée, bibliothécaire, et qui en réalité n'a jamais été utilisé. En l'observant mieux, il fait vraiment penser à l'univers de Orlando.
Les motifs sont un peu grands pour mes hexagones, je suis donc obligée de n'en prendre qu'une miette.
Passons maintenant aux éléments significatifs: la figurine de panthère noire bien entendu. Elle sera appliquée au Vliesofix et rebrodée au point de grébiche.
Pour rappeler la liaison de la mère de Flora avec Edward VII, roi d'Angleterre, surnommé Bertie, quoi de mieux qu'une couronne brodée au fil doré?
L'univers de Beatrix Potter trouve sa place avec un transfert de l'un de ses dessins.
Dans le dernier hexagone, je voulais broder des fleurs.
Finalement, pourquoi ne pas reprendre un minuscule hexagone avec une maison anglaise (High Weald) entourée de tissus fleuris?
Un seul Aster rose (Astransia major) prendra place sur un hexagone.
Quelques mots brodés et voici mon troisième bloc.
Vous pourriez bien me voir revenir assez vite avec CeCe, la sœur presque jumelle de Star.
En attendant, si vous voulez voir ce que les autres quilteuses ont réalisé à propos de Star, je vous invite à suivreLa Ruche des Quilteuses.
J'avoue que je suis bluffée par certains ouvrages!
et je m'aperçois que je n'ai jamais montré le bloc du tome 1.
Il faut dire qu'il n'est pas tout à fait terminé.
Comme prévu, j'ai trouvé les tissus unis qui représentent le drapeau du Brésil.
Le prénom de Maia est appliqué au Vliesofix et rebrodé au point de grébiche, le plus discrètement possible avec un seul fil de mouliné.
J'ai brodé les différents éléments au point de tige et la phrase au point avant.
Il m'a semblé que la Carioca serait trop minuscule dans un triangle, il ne reste donc que le collier avec la pierre de lune qui sera ajoutée au dernier moment afin de ne pas gêner les manipulations.
J'ai brodé ce dernier au point de chaînette avec un fil métallique doré mais je n'aime pas sa forme. Je vais très certainement le défaire.
J'ai décidé de quilter chaque bloc séparément et les assembler avec la méthode "as you go". Cela me permettra aussi d'ajouter de nouveaux détails, comme la Carioca par exemple.
Ne laisse jamais ta peur décider de ton destin
Passons maintenant au deuxième tome:
La sœur de la tempête.
Ally ou Alcyone nous entraîne d'abord en Mer Égée puis en Angleterre où elle pratique la voile et rencontre Theo qui devient son amoureux.
Elle part ensuite à la recherche de ses origines en Norvège et nous découvrons la vie de Anna, passionnée de musique.
"Au matin", musique composée par Edvard Grieg pour la pièce de théâtre "Peer Gynt" de Henrik Ibsen résonne tout au long de ce roman et nous fait découvrir d'autres personnages et d'autres lieux.
Pour ce nouveau bloc, je choisis de partir à nouveau des couleurs du drapeau du pays d'origine de Ally: la Norvège. Ce sera donc rouge, bleu et blanc.
Un motif traditionnel s'impose d'emblée: "Tempête en mer".
Mais ce bloc sera simplifié pour avoir de plus grands morceaux.
ALLY trouve naturellement sa place au centre, appliqué Vliesofix dans le même tissu étoilé que pour Maia et rebrodé discrètement.
La phrase que lui a léguée Pa Salt vient se poser sur le losange du bas alors que celui du haut accueille le livre de la biographie de Anna et Jens.
Le prénom sera encadré par des symboles de ses passions: voile et musique.
Le voilier n'est sans doute pas très réaliste mais il me permet de broder discrètement le prénom de Theo sur une voile.
Contrairement au premier bloc, je décide de broder ou d'appliquer avant d'assembler les morceaux.
J'ai une bonne raison pour cela: il me manque un tissu avec des instruments de musique. Et là, la magie du groupe "La Saga de Lucinda" opère!!!
Je lis une annonce: Zolary publie une photo d'un tissu qu'elle utilise et propose d'en offrir à celle qui en veut. Quelle aubaine... il me suffit d'attendre les délais de la Poste.
Lorsque je place mes morceaux avant l'assemblage, je m'aperçois que le blanc est absent.
Il suffit de remplacer les 4 carrés bleus et les trois couleurs du drapeau seront bien représentées.
Maintenant, je trouve ce blanc trop présent...
je ne sais pas ce que je veux...
Nouvelle idée:
appliquer les drapeaux des pays ou ville qui nous font voyager:
Grèce, Angleterre, Norvège et Liepzig.
Il manque encore un élément très important: le souvenir de Edvard Grieg.
Je choisis d'appliquer un chalet et surtout la fameuse petite grenouille que Ally a reçu en "héritage".
Cette fois, le bloc me plaît
mais j'y ajouterai sans doute encore des détails lors du quilting.
Si vous aimez cet ouvrage
et si vous voulez voir ce que réalisent les autres quilteuses du groupe,
et racontera d'autres histoires ces prochains jours.
Et maintenant que j'ai raconté la genèse de ces deux premiers blocs, j'ai l'esprit libre et je peux envisager de partir pour Londres et les Highlands avec Star, la sœur de l'ombre.
Je n'ai pas du tout réfléchi à ce que je ferai mais je sais qu'un tissu, acheté il y a fort longtemps, me fait déjà un clin d’œil.
je tiens à vous présenter un livre d'un genre totalement différent.
À la fin de notrevisite du site de Port Boinot, Stéphanie Tézière nous avait laissé entrevoir un autre visage de Niort, connu de tout le monde: les mutuelles.
Maif, Macif, Maaf...
ces entreprises ont une importance considérable
pour le développement de cette ville et ses alentours
mais peu de monde s'intéresse à leur patrimoine architectural.
À la demande de la Drac Nouvelle-Aquitaine, la Scop Atemporelle a été chargée d'une étude sur cette architecture. C'est Stéphanie qui s'est employée à retracer l'historique des mutuelles et les réalisations architecturales qui constituent un ensemble unique en France.
Si les fondateurs que sont Edmond Proust, Fernand Braud et d'autres ont laissé leur empreinte grâce au nom des sociétés mutualistes, plusieurs architectes (Gaston Dévilette, Gaston Sené, Raphaël Barbarit, les frères Le Sauter...) ont marqué, depuis le début du XXesiècle, le paysage niortais d'un patrimoine architectural assez méconnu.
Outre l'esthétique des constructions, ils se sont aussi intéressés aux besoins des utilisateurs et ont introduit des éléments spécifiques comme les crèches ou autres bâtiments nécessaires à un taux d'emploi majoritairement féminin.
Si vous voulez en savoir davantage, je ne peux que vous conseiller le livre qui vient de sortir "Patrimoine mutualiste, une histoire niortaise". Il est illustré par les photos de Michel Paradinas.
Stéphanie et Michel dans le restaurant de la Maif lors de la sortie du livre.
Stéphanie propose une séance de dédicace,
samedi 2 décembre à l'Office de Tourisme de Niort à Port Boinot.