J'ai cette chanson de Louise Attaque depuis plusieurs jours dans la tête.
C'est aussi ce que me dit de temps en temps Mr Marmotte lorsqu'il veut profiter d'une belle journée printanière comme en cette fin de semaine.
Si vous en avez envie, je vous emmène randonner au nord du Pays de Gâtine. Suivez-moi!
Nous regagnons le parking de la base de loisirs du barrage du Cébron et nous débutons la marche en traversant le jardin pédagogique encore un peu vide mais fleuri de différents narcisses et tulipes.
Nous apercevons le lac du Cébron malheureusement loin d'être plein d'eau comme il devrait l'être à cette saison.
Nous passons près d'un observatoire où les ornithologues aiment venir recenser les quelque 250 espèces qui hivernent en ces lieux.
Le Cébron serpente dans un paysage vallonné où se succèdent les points d'eau naturels.
Rochemenue
Nous constatons également la déclivité avec l'ancienne ligne SCNF qui reliait Niort à Thouars et ses nombreux ouvrages d'art assez bien conservés.
Un peu de nostalgie me gagne en surplombant cette voie ferrée désaffectée que j'empruntais, lors de mon enfance, à chaque vacances, pour traverser notre département.
Ne pourrait-elle pas être réhabilitée?
Nous ne nous lassons pas d'admirer également la vallée ouverte et profonde du Thouet qui nous procure un beau relief... même si les photos ne lui rendent pas cet aspect.
Un petit détour nous entraîne au bord de cette rivière qui commence à s'élargir.
Le débit n'étant pas très important en ce début de printemps, Marmotte décide alors de surmonter son appréhension de l'eau pour traverser le Gué de Rolland et admirer l'ancien moulin à farine transformé en une belle demeure.
Tout le long du trajet, nous avons plaisir à emmagasiner de belles images car cette région nous semble encore relativement bien protégée. Les parcs à moutons sont entourés de haies bien entretenues.
Souvent, des chirons (appellation locale des rochers de granit qui émergent du sol) parsèment les champs.
Nous avons toujours plaisir à admirer de vieux arbres, véritables réservoirs à biodiversité, laissés en place.
En cette période où les arbres n'ont pas encore leur feuillage, il faut un peu d'habitude pour reconnaître les silhouettes.
Saurez-vous retrouver ces deux espèces?
Notre périple s'achève presque à regret tellement nous avons emmagasiné plein d'images positives mais aussi de chants d'oiseaux et de parfums de fleurs.
Si vous êtes dans la région et si vous voulez profiter de cette rando, ou d'une autre, il vous suffit de vous rendre sur le site Rando79 et télécharger la fiche qui vous convient.
Marmotte dans son atelier à la recherche de tissus.
Mr Marmotte propose une rando.
Pas d'hésitation : Marmotte enfile ses chaussures...
Lieu de destination tout proche du Terrier mais dont je n'ai pratiquement jamais parlé : le barrage de la Touche-Poupard.
Photo empruntée à Internet
Ce barrage de 36 m de haut, de 200 m de long, édifié à la fin des années 80, avait suscité de nombreuses controverses.
Implanté sur le Chambon, affluent de la Sèvre Niortaise, il détruisait une magnifique vallée de Gâtine.
Mis en service en 1995, il aide à maintenir l'étiage du fleuve. D'une capacité de 15 millions de m3, il permet de stocker l'eau en hiver pour l'utiliser en été. Aujourd'hui, il joue également un rôle important pour le pompage et la distribution de l'eau potable.
Un remplissage exceptionnel en 2013!
Les mesures compensatoires
mises en œuvre au moment de sa construction
sont-elles suffisantes
pour régénérer la biodiversité ?
Néanmoins, il est devenu un lieu très prisé des pêcheurs et des randonneurs.
Pas moins de 30 km de sentiers balisés ont été aménagés mais la configuration des lieux assez escarpés ne permet pas facilement d'en faire le tour sans s'en éloigner.
Nous avons l'habitude de suivre un circuit au nord autour du plan d'eau du Soleil Levant. Aujourd'hui, nous avons choisi le sud, près du barrage mais nous avons du rebrousser chemin pour éviter de finir la rando par la route départementale.
Ce fut une belle balade dont j'ai envie de vous faire partager quelques photos.
Un agréable sentier qui suit un ruisseau.
On pourrait presue imaginer un ruisseau de montagne.
Le niveau de l'eau est bien bas pour un mois de janvier.
De beaux reflets avec cette lumière rasante.
Un filet d'eau arrive des petits ruisseaux.
Parfois, au nord, un reste de givre.
De temps en temps, un échalas permet de rejoindre un pré.
Inutile de faire des kilomètres
pour bénéficier de jolis paysages
et de randonner sans croiser beaucoup de monde!
Le succès, c'est d'obtenir ce que vous voulez. Le bonheur, c'est de vouloir ce que vous obtenez.
quoi de mieux qu'une petite balade en pleine nature?
Chaque jour la famille Marmotte passe à proximité d'un lieu de rêve insoupçonné.
Si la route départementale est bien connue dans la région pour sa célèbre côte, ce n'est pas sans raison. Il suffit de s'en écarter par un discret chemin de terre pour accéder à un vaste parking point de départ de randonnées dignes de celles que nous pratiquons en moyenne montagne.
Je connais quelqu'un qui ne me contredira pas.
Je vous invite à me suivre.
Un sentier escarpé nous entraîne vers un petit pont qui permet de traverser La Martinière.
Suivons ce ruisseau avant de nous en écarter pour grimper.
Lorsque nous commençons à redescendre, nous sommes accueillis par un majestueux chêne têtard qui fait la fierté de la commune.
Je suis le Chêne têtard du Puits d'Enfer. Mon nom est avec particule car je suis né du temps ou la noblesse régnait encore. J'ai environ 250 ans et un tour de taille de 4 mètres. Mon âge reste approximatif car les hommes m'ont fait perdre la mémoire en me coupant plusieurs fois la tête pour se chauffer l'hiver ; j'en garde de belles cicatrices qui, aujourd'hui, sont décorées de jolies fougères.
Je suis situé sur la commune d'Exireuil, au bord d'un sentier pédestre du pittoresque site touristique du Puits d'Enfer, classé depuis 1927. J'incline ma grosse tête creuse (7,2 m de tour) sur le sentier pour mieux écouter les promeneurs qui viennent s'abriter sous ma belle frondaison.
Ah ! J'en ai vu passer des gens sur ce chemin...
En évitant les arbres tombés à la suite de coups de vents violents, longeons maintenant ce ruisseau dont les eaux deviennent de plus en plus bouillonnantes.
Il nous entraîne jusqu'à une chute vertigineuse, bien connue pour sa légende et qui a donné son nom à ce lieu Le Puits d'Enfer.
Peut-être aux environs de l’An 1000... un paysan vint jeter un coup d’œil sur son champ. L’herbe était belle et bien sèche ; elle serait d’un bon profit pour ses bêtes et pour la vente. Mais voici qu’à l’horizon paraît un petit nuage noir présageant l’orage. C’était le dimanche, le jour du Seigneur. Allait-il perdre toute la récompense de son travail ? Non, c’était impossible ! Alors, le voici revenant à l’écurie et attelant ses bœufs. Or, pour aller de sa ferme à son pâturage, il fallait traverser le ruisseau du Puits d’Enfer, au-dessus de la chute et les eaux étaient encore grandes. Au retour, le soleil n’ayant pu sécher les rochers, l'un des bœufs glissa, entraînant l’autre animal, la charrette, la récolte et le brave paysan dans le "Puits d’Enfer " et personne ne les revit jamais.
Poursuivons notre périple pour arriver au confluent où nous retrouvons La Martinière. Dernièrement, cet endroit a fait la une des journaux locaux lorsque l'artiste, Ludovic Liaigre, y a planté son totem.
Le parcours du retour nous oblige à grimper encore le long de ce ruisseau qui descend en cascade.
Si, en cette période de l'année et après une période de fortes pluies, cet endroit porte bien son nom, en été le ruisseau ne coule pratiquement plus.
Mais Le Puits d'Enfer reste un lieu privilégié
pour d'agréables balades presque paradisiaques
pour amoureux de nature
ou amoureux tout simplement!
Si vous avez apprécié cette balade, je vous invite à découvrir davantage de photos ici.
Le bonheur n'est pas une chose aisée, il est très difficile de le trouver en nous et impossible de le trouver ailleurs.
Ces ont les Frères Braco qui en parlent le mieux lors de la présentation de Fort Carac'Terre, le film que ces deux jeunes cinéastes animaliers originaires de la région et amoureux de nature ont réalisé en 2019.
Il y a à Bougon un bocage préservé, alimenté en eau par des résurgences, sortes de puits naturels amenant le précieux liquide à jaillir, arrivant des entrailles de la terre. Ainsi naît la petite rivière Bougon, à quelques centaines de mètres du bourg éponyme. Particularité de l’endroit : en hiver, les petites rivières inondent les prairies ; en été, il n’y a plus d’eau. « Ça a toujours été comme ça, même si ça s’est un peu accentué ces dernières années ».
Nous avons pu vérifier par nous-mêmes lors de notre promenade.
Les bottes sont l'objet indispensable. Outre les prés recouverts d'eau, les chemins sont de véritables cours d'eau... de l'eau partout...
... mais de l'eau bénéfique pour la petite espèce que nous venons "chasser" avec nos appareils photos, peut-être, avec nos oreilles plus sûrement.
Ce milieu est l'habitat idéal du Pélodyte ponctué (pelodytes punctatus), un petit amphibien au chant caractéristique facile à reconnaître. On a l'impression d'entendre deux boules de pétanques qui s'entrechoquent.
Photos aimablement partagées par Emmanuelle.
Voici deux photos de la petite bestiole ! La 2 est un peu floue, mais elle permet de donner une échelle !
Rencontrée cet automne dans un jardin près de La Rochefoucauld, au pied d'un noyer, au milieu des herbes et des feuilles sèches, juste l'humidité du sol.
En nous approchant de la résurgence principale, en dehors du bruit de l'eau et du gazouillis des oiseaux, nous entendons distinctement le chant de plusieurs individus ici et là mais nous avons beau chercher, ils sont très bien cachés.
Nous poursuivons notre balade jusqu'aux terrains du CREN (Conservatoire régional d'espaces naturels) où, par définition, tout est mis en œuvre pour protéger la biodiversité. Dans les petits trous d'eau aménagés, nous découvrons des pontes récentes, accrochées aux herbes immergées, preuve de la présence de l'objet de notre "chasse".
Photo empruntée au Net car les miennes sont ratées!
Merci à Chloé et Nathan
qui ont su nous faire découvrir un lieu inconnu si proche de notre terrier.
Nous aurons plaisir à y revenir,
ne serait-ce que pour admirer les fritillaires dans quelques semaines,
les orchidées un peu plus tard
ou tout simplement pour bénéficier du charme de l'endroit.
Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre; mais parfois, on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Lorsque la famille Marmotte habitait en Charente, nous avions l'habitude de participer, tous les 1er mai à la "Balade des Eaux Claires" au départ du château de Clairgon, tout près de chez nous. Depuis quelques années, cette randonnée a un été délaissée et aujourd'hui, elle renaît sous une autre forme et à une nouvelle date: Rand'Eaux Claires.
Puymoyen (16). Rand'Eaux-Claires. Randonnée Solidaire. Cette rando (marche, nordique, trail et jogging) est organisée au profit de deux associations oeuvrant en milieu hospitalier en direction de...
Dans mon précédent article, je vous disais combien je regrette les paysages vallonnés de Charente. Je ne vais donc pas passer à côté de cette randonnée d'autant qu'elle est organisée au profit de 2 associations, dont Fleur d'Isa.
Ce sera l'occasion de revoir ce magnifique viaduc.