Certains choisiront sans doute un moment festif comme les Jeux Olympiques à Paris.
D'autres préféreront peut-être la réouverture de Notre-Dame.
Ou alors, un événement beaucoup moins agréable mais qui marquera l'histoire de Mayotte... département français même s'il est à l'autre bout du monde.
Chacun réagit en fonction de ses goûts et pour moi, c'est une image relative à ma passion qui illustrera
mon année en une photo.
Cet ouvrage restera pour moi le souvenir d'une belle histoire collective, commencée fin 2023 et achevée au cours de l'été 2024.
Je profite encore de cette occasion pour remercier Katellqui a su nous entraîner dans sa "douce folie" et pour féliciter toutes les Frangines qui se reconnaîtront. Toutes ont joué le jeu et ont réalisé des quilts tous plus intéressants les uns que les autres.
Ceux ou celles qui ne comprennent pas peuvent retrouver l'aventure des différents tomes de La Saga de Lucinda dans plusieurs des articles de mon Terrier en cherchant aussi Les sept sœurs.
Je ne voudrais pas finir cette année sans faire un tour Du côté de chez Ma' pour savoir comment chacun des participants a illustré
Migration textile a fait étape à Périgueux dernièrement.
Fin janvier, elle rejoindra Cholet.
Je peux donc raconter la création de mon quilt
Migration afghane - Rahima.
En janvier, dès que Joëlle m'a parlé de son idée d'une exposition pour le prochain FIFO, je savais que j'allais faire un ouvrage moi aussi.
À la même période, Katell me sollicitait, avec d'autres personnes, pour la relecture de son futur livre Sacrés tissus.
Tout en cherchant les coquilles (peu nombreuses) j'avais le loisir de découvrir les modèles qu'elle présentait dans ce nouvel opus. C'est ainsi que je trouvais l'idée de faire tester l'un d'eux par Tit'Marmotte.
Et un autre ouvrage attira alors mon attention: "En avant les femmes". Des vols d'oie en toute liberté et ce symbole qui pourrait si bien s'adresser aux Afghanes.
J'ai trouvé mon idée pour mon futur quilt.
Lors de mon passage au salon Pour l'amour du fil de Nantes, Pascale Goldenberg me confie un stock de broderies afghanes destinées à l'exposition "Migration textile". Je n'ai donc que l'embarras du choix pour celle.s que je vais utiliser.
Je mets de côté un tissu avec de minuscules oiseaux que j'adore et je laisse passer l'été.
Lorsque je me décide à me mettre au travail, je commence par dessiner une ébauche avec EQ6.
Pour respecter les consignes données par Joëlle, je choisis un format vertical composé de 4 x 3 blocs, dont l'un d'eux serait une broderie afghane.
Laquelle choisir? Oiseaux jaunes, bleus, verts, beiges? Et pourquoi pas les quatre?
Les broderies étant très colorées, j'opte pour des tissus faux-unis de la couleur de chaque oiseau, pour les piécés.
Et le fond? Blanc, écru, beige?
J'ai du mal à me décider. Je fais souvent part de mes idées et surtout de mes doutes à Annie qui me répond franchement.
Je pense que tu peux prendre un tissu de fond un peu "chargé" pour contraster avec tes tissus faux unis ou prendre un tissu de fond simple et les tissus des oiseaux plus chargés. Ça n'étouffera pas tes oiseaux brodés et je me demande même si ça ne les mettra pas en valeur.
Un soir, je vois sur ma table, le morceau de tissu que j'avais sélectionné au départ puis mis de côté. Je le pose près autres. Et là, surprise: les couleurs sont incroyablement assorties. La première idée est souvent la bonne!
C'est donc parti!
Comment positionner les tissus?
Là encore, EQ6 est un grand secours car il est possible de changer les couleurs et les emplacements.
Impatiente de voir le résultat, je commence à coudre quelques oiseaux sans trop réfléchir.
Et tout à coup, panique, je m'aperçois que je n'aurai sans doute pas suffisamment de tissu de fond car j'avais oublié que les broderies sont appliquées sur un carré de ce même tissu.
Pas question d'en chercher un supplément car il est trop ancien.
Appliquer les broderies sur un tissu différent couperait l'harmonie de l'ensemble.
Peut-être, pourrais-je récupérer la doublure de l'un de mes sets de table? Certainement pas!
Seule solution: diminuer la taille de chaque bloc et pas de bordure finale.
Les échanges avec Annie m'aident bien aussi et souvent confortent mes idées.
Essaie avec les oiseaux d une même couleur pour voir.
Les beiges sont vraiment clairs donc je préfère quand ils font un seul oiseau.
Le montage se fait assez rapidement.
Il faut passer au quilting.
Je commence par cerner chaque oiseau au fil invisible, ainsi que les carrés de broderie mais ce n'est pas suffisant. Il faut ajouter du quilting dans les oiseaux... mais quoi?
J'ai eu la grande chance de débuter cette étape alors que j'hébergeais Patricia lors de l'exposition de Chauray et bien entendu je ne me suis pas privée de lui demander conseils... ce qu'elle a fait avec toute sa générosité!
Motif évident pour les oiseaux: des plumes.
Oui, mais comment dessiner des plumes?
Patricia a bien rôdé cette technique et me montre le bon geste.
Je dessine à mon tour sur papier puis sur tissu et je fais quelques essais sur un échantillon.
Et puis je me lance!
Je commence par dessiner quelques traits dans les queues.
Il faut bien les faire ces plumes... même si j’appréhende!
Je demande l'avis de Patricia qui m'encourage depuis l'expo de Chauray.
Ses compliments sont sincères ce qui me donne la force de poursuivre.
Je la remercie infiniment pour cette aide précieuse!
Mon ouvrage est vite terminé avec une bordure invisible à la méthode BeeBook.
L'étiquette reprend l'affiche sur CotonJet.
La date de l'exposition arrive... je ne prends plus le temps de faire des photos.
Mon quilt s'appellera Migration afghane - Rahina.
Rahina est le prénom de la brodeuse afghane à qui je dois ces belles broderies.
Verra-t-elle un jour ce que j'en ai fait?
Merci à toi, Rahina!
Merci à Pascale Goldenberg qui établit le lien entre les quilteuses européennes et les brodeuses aghanes et à Noëlle qui la seconde si bien.
Merci aussi à Annie et Patricia qui m'ont bien soutenue par leurs conseils avisés!
Et surtout, Merci à Joëlle sans qui cette aventure n'aurait pas eu lieu.
Je savais bien que les quilteuses répondraient favorablement à cette proposition mais je ne savais pas si le public serait au rendez-vous à Vasles.
Depuis près de 40 ans, le Festival International du Film Ornithologique (FIFO) est implanté à Ménigoute, commune de 800 habitants en Gâtine poitevine. Chaque année, ce sont pas moins de 30 000 festivaliers qui déambulent dans les rues de ce village pour visionner des films, visiter les expositions, profiter des stands de produits locaux et associations, participer aux conférences ou tout simplement rencontrer d'autres passionnés de Nature.
Les quilteuses qui connaissent Sainte-Marie-aux-Mines à la période du Carrefour européen du patchwork comprennent de quoi je parle.
Depuis 2021, afin de "décongestionner" un peu les lieux et en particulier la salle de projections (1 100 places parfois pas assez nombreuses), Vasles, commune voisine, a accepté de mettre à disposition du Festival sa salle de cinéma de 300 places.
Pour mettre un peu d'ambiance en attendant les films, la salle des fêtes attenante accueille des expositions. C'est ainsi que nous avons été les bienvenus.
et celle de l'association locale Clair obscur des peintres amateurs.
D'un commun accord, tableaux peints et textiles se sont mélangés, les couleurs des uns faisant écho aux autres.
Nous aurions tout aussi bien pu appeler cette exposition "Des arbres et des oiseaux"comme le titre un article de La Nouvelle République.
L'un des ouvrages textiles introduisait involontairement l'exposition avec sa devise brodée "Ouvrez la cage aux... afghanes" même si bon nombre de visiteurs se sont laissé prendre au jeu de mot.
Une trentaine de quilteuses avaient répondu à l'appel de Joëlle, avec parfois plusieurs ouvrages.
Les quilts ont traversé la France depuis l'Occitanie, la Normandie, l'Alsace, les Ardennes, le Jura, la Loire, la Corrèze, la Dordogne, le Maine-et-Loire, les Charentes et bien sûr les Deux-Sèvres, pour atterrir à Ménigoute. J'en oublie peut-être!
Toutes les techniques étaient acceptées ce qui a donné un beau "patchwork":
Pas moins d'une vingtaine de participantes ont fait le déplacement, même de très loin, comme Laurence venue de l'Eure, ce qui a donné à Marie-Do, journaliste du Courrier de l'Ouest, l'occasion d'écrire un bel article qui aurait dû s'intituler "Qaund la broderie unit les femmes de deux cultures...", un titre un peu plus parlant.
Autour de la création de Laurence Le Houérou (2e à gauche), des personnes très impliquées dans le soutien aux femmes afghanes, Pierrette Chaigne (à gauche), Joëlle Vétillard, Noëlle Joannes et Pierrette Vallas (à droite). (article du Courrier de l'Ouest)
Quelque 600 visiteurs ont déambulé au cours de ces quatre jours, avant de venir voir les films mais aussi uniquement pour les expositions.
Certaines quilteuses, même locales, découvraient le FIFO et prenaient conscience de son importance.
Nous avons pu aller voir le salon des artistes animaliers (j'avais repéré le créateur d'Origami dans le programme) et nous en sommes sortis avec des étoiles dans les yeux... un coup d’œil TRES rapide aux différents stands et il nous fallait déjà repartir.
Mais nous sommes déjà certains de nous organiser pour l'année prochaine ! Comment avons-nous pu passer à côté d'un tel évènement toutes ces années???
Evelyne
Le bouche à oreille ayant bien fonctionné à Ménigoute et la trop grande affluence dans ce village nous ont amené des festivaliers ravis de cette belle découverte et du calme de Vasles.
Joëlle, Noëlle et Pierrette ont dû renseigner maintes fois au sujet des broderie afghanes, le programme Guldusi étant très peu connu du grand public. Chacun était très attentif à cette cause.
Est-ce pour cette raison que les broderies se sont vendues "comme des petits pains"?
Une aubaine pour Pascale Goldenberg et surtout pour les brodeuses.
Sylvain Rouvreau, maire de Vasles, a été surpris du succès de cette manifestation et s'est réjoui de voir "s'étoffer" les expositions par rapport aux années précédentes.
Est-ce un appel du pied pour l'an prochain?
Quel thème pourrions-nous proposer si la demande en est formulée?
Quelle que soit la suite, peu importe...
Ce fut un moment très riche à bien des égards.
Joëlle, Noëlle et Pierrette sont ravies de cette expérience et de cette découverte même si elles n'ont pas pu admirer le paysage de notre belle Gâtine poitevine, tellement le brouillard a été dense toute la semaine.
Comme vous avez pu le lire sur le blog de La Ruche des Quilteuses, le salon Tendances Créatives de Toulouse a laissé la part belle à l'exposition d'une vingtaine d'ouvrages des Frangines... c'est ainsi que nous nous surnommons depuis que Violaine a donné ce titre à son quilt...
et de huit livres textiles.
Comme Katell,
volontairement, je ne montrerai que quelques images
pour ne pas "déflorer" cette exposition
et laisser l'envie de la découvrir "en vrai" prochainement.
Les photos ne procurent vraiment pas le même plaisir.
Photo empruntée à Katell
Outre le temps passé à admirer ces quilts, ce fut aussi l'occasion de retrouver des amies de toute la France et d'en découvrir de nouvelles.
Quel plaisir de mettre un visage
sur le nom de celles que nous avons suivies sur FB,
d'écouter raconter des anecdotes
ou de mieux observer ensemble des détails de broderies!
Pour ma part, le moment le plus chaleureux a été la rencontre avec Zolary (et sa fille de 6 ans qui nous a fait bien rire) avec qui j'avais beaucoup échangé au cours de ce challenge.
Quelle surprise en découvrant que nos deux quilts avaient bien involontairement été placés côte à côte. Il faut dire que, comme nous avions échangé des tissus, ils avaient forcément des ressemblances.
Les Abeilles étaient là pour nous accueillir et présenter leurs ouvrages de Sacrés Tissus.
Photo empruntée à Katell
Là encore,
même si les photos du livre sont très belles
et mettent bien en valeur les quilts,
la réalité est bien plus parlante:
les couleurs sont plus intenses, des détails plus visibles, les tailles plus réalistes...
Katell était sollicitée par chaque visiteur et prenait beaucoup de plaisir à discuter avec chacun.e tout en dédicaçant son livre, très apprécié.
À ce propos,
je vous annonce qu'il sera en vente
lors de l'exposition "Migration textile - Oiseaux Afghans" à Vasles (79)
du 30 octobre au 2 novembre prochains.
Seul regret au cours de ce séjour toulousain, ne pas avoir pris le temps de faire un détour au Moulin de Roques-sur-Garonne pour l'exposition Sur un air de patch!
Parcourir le centre de la ville rose,
flâner sur les bords de Garonne
par un bel après-midi automnal... sans pluie ni vent...
Mr Marmotte et moi aimons JOUER aux cartes et tout particulièrement à la belote mais ce jeu est devenu tellement désuet que nous avons beaucoup de mal à trouver des partenaires.
Chez nous, dans les réunions familiales il n'est pas rare de trouver un moment pour JOUER.
Mes frères collectionnent les jeux en bois de toute sorte pour la plus grande joie des petits comme des grands.
Thierry, mon plus jeune frère, est champion de billard. Il possède aussi des flippers et un babyfoot.
Mais il a une vraie passion pour les jeux de société.
A chaque rencontre, il nous entraîne à en essayer un nouveau.
Mais le jeu qui surpasse tous les autres en ce moment, après la folie du UNO, c'est le SKYJO (simple ou Action). Tous les enfants adorent et les adultes se prêtent bien au jeu également.
Cela nous a permis de faire plus ample connaissance et récemment, elle m'a adressé un message pour me demander de participer à un nouvel échange sans lien avec notre Saga.
Il suffisait d'envoyer un certain nombre de carrés de tissu d'environ 15 cm de côté, tous différents. Comme je venais de faire le ménage dans mes boîtes de chutes, j'ai répondu positivement.
Son projet consiste à réaliser des carrés bicolores appelés "Colowash". Pour me remercier de ma participation, Zolary m'offre un joli coussin déjà confectionné avec cette méthode.
Je me mets aussitôt au travail: 2 carrés l'un sur l'autre, coupés en 3 parties verticales sans mesurer.
Les couleurs sont ensuite interverties pour former deux carrés bicolores.
Il est essentiel de bien équerrer mais la technique est très plaisante et je dirais même addictive!
J'associe à chaque fois un tissu de Zolary et l'un des miens. Comme par hasard, ils se complètent bien puisque les siens sont assez vifs et les miens beaucoup plus doux. Il se trouve aussi que les siens sont assez modernes et les miens plus anciens.
Le mélange produit un bel effet.
Que faire de tous ces carrés? Je ne réfléchis pas très longtemps puisque je suis dans ma période "BBquilt". N'est-ce pas l'idéal?
J'ajoute quelques tissus unis pour compléter, adoucir un peu l'ensemble et obtenir la taille idéale.
Je les assemble au hasard, en intercalant un carré foncé et un plus clair. Les coutures étant seulement verticales, il suffit de tourner un bloc d'un quart de tour pour ne pas croiser les coutures ce qui donne un montage très facile.
Ce modèle convient tout à fait, lui aussi, pour une débutante.
Je choisis une finition invisible, façon BeeBook, et je passe au quilting.
La plupart du temps, sur ce genre d'ouvrage, je pratique des croisillons pour la solidité. Je trouve qu'il y a déjà suffisamment de lignes droites ce qui me donne envie de faire des courbes.
Je me souviens alors de ce quilting en spirale de mon Farmer's Wife 2020 du plus bel effet.
Finalement, le résultat me plaît bien. Il n'aura pas de titre puisqu'il doit rester anonyme pour le service de néonatalogie.
Pour moi, il s'appellera « Toi & moi » en souvenir de notre échange.
De son côté, Zolary procède un peu différemment mais le résultat final est très ressemblant.
Elle avance vite, très vite... mais il faut dire que son projet est très ambitieux. De temps en temps, elle modifie ses choix et finalement, les couleurs prennent place par taches plus ou moins foncées.
Elle s'amuse à faire des photos avant le sandwich pour admirer l'effet vitrail. C'est très réussi !
Comment fait-elle pour s'y retrouver? Il faut beaucoup de méthode pour assembler ces 620 carrés!
Il ne lui reste qu'à quilter et pour cela je lui souhaite bon courage...
Et voilà comment un petit message sur un groupe FB
j'ai choisi un quilt qui sortait de chez Yopaquilt.
Je veux raconter son histoire que je suis depuis plus d'un an.
Brigitte est une amie de lycée. Pendant trois ans nous avons appris à nous connaître. Nous avions de nombreux points communs mais pas la même vocation. Nos chemins se sont donc écartés pendant quelques années plus de 40 ans.
De retour dans les Deux-Sèvres, le hasard nous a remises en contact par le biais du patchwork.
Pour se détendre après le travail, Brigitte avait pris plaisir à fabriquer de petits ouvrages principalement en appliqué sans jamais prendre de cours. Elle faisait de la prose du patchwork sans le savoir. Une fois à la retraite, elle s'est inscrite dans un club afin de découvrir de nouvelles techniques.
C'est à ce moment-là que nous avons repris à nous revoir.
En plus de ses journées au club, elle a sollicité mon aide, ce que j'ai accepté avec joie. J'ai toujours grand plaisir à transmettre ce que je connais à des personnes qui ne demandent qu'à apprendre.
C'est ainsi que nous avons passé un peu de temps ensemble, et également avec Hélène, une autre amie de terminale. Elles ont découvert la technique du Nine patch fantôme que chacune a interprété à sa façon.
Son club préparait une exposition qui avait le privilège de présenter des ouvrages inspirés des œuvres de l'artiste peintre et sculpteur niortais, Franck Ayrolles (avec son aimable autorisation). Ce fut l'occasion rêvée pour Brigitte de montrer son talent en participant à la réalisation de coussins, d'un panneau et d'un magnifique paravent.
Après cet événement, elle avait envie d'un sampler.
Elle savait tout à fait ce qu'elle voulait... tout du moins quant à son utilisation. Elle choisit donc une palette de couleurs assorties à son intérieur: turquoise et jaune.
Lors d'une visite à l'Atelier de Jarnac, elle découvre LE tissu exceptionnel qui reprend toutes ses couleurs et qui deviendra dominant dans son sampler!
Il faut ensuite trouver les modèles des blocs en fouillant dans ma bibliothèque et celle du club. Le choix est immense!
Vient alors le moment de l'agencement. Elle s'oriente vite vers un montage des carrés sur la pointe.
Avec l'aide de EQ6, je scanne tous ses tissus. Je lui montre comment un bloc peut changer selon la place des foncés et des clairs.
Parfois avec une petite erreur!
Je conçois différentes propositions: avec ou sans carrés intermédiaires, avec ou sans bandes intermédiaires. Je varie les couleurs de bandes du tour.
Bref... je m'amuse bien, moi aussi!
Maintenant, c'est à Brigitte de travailler.
Elle détermine la taille finale du sampler et choisit la dimension de chaque bloc. L'été est propice à la confection de ces blocs et nous nous retrouvons à la rentrée afin de les équerrer.
Mauvaise surprise!
Je n'ai pas été assez présente, pas assez "dirigiste", pas assez précise et Brigitte n'a jamais eu de véritable cours pour débutant.
Résultat: les blocs ne sont pas tous à la bonne taille.
Je crois que je suis plus vexée qu'elle car elle ne se décourage pas une seconde. Elle décide de reprendre chaque bloc pour le vérifier. Elle refait certains montages, elle ajoute une petite bande ici ou là ou elle met le bloc de côté s'il ne convient vraiment pas et complète avec de nouveaux.
Je suis très admirative devant sa ténacité.
Entre temps, Brigitte a réfléchi au montage. Mes propositions lui paraissent trop simplistes. Elle fait sa propre maquette et elle ne choisit pas la simplicité!
De temps en temps, elle m'envoie des photos de ses essais.
Le centre ne lui plaît pas.
Je découvre alors la créativité de Brigitte lorsqu'elle a l'idée géniale de remplacer les quatre carrés centraux par un seul bloc.
Pas de doute: celui-ci est tout à fait adapté et donne un tout nouvel aspect à son sampler. L'étoile centrale se révèle!
Ce n'est pas un sampler tout à fait traditionnel mais pour un premier grand ouvrage (32 blocs piécés plus le grand du centre), un montage assez compliqué... c'est une merveille et une magnifique création.
J'ai compris que Brigitte a attrapé le virus
et n'est pas prête d'en guérir!
Elle ne se sent pas capable de le quilter elle-même.
Il ne reste plus que la bande de finition à poser... ce qui ne devrait pas tarder... mais je tenais absolument à parler de Brigitte aujourd'hui car c'est un grand jour pour elle.
Au printemps 2021, j'ai traversé une période sombre comme beaucoup de personnes mais amplifiée par un événement familial difficile.
Dans ces moments-là, j'aime me réfugier dans une bonne lec...
Votre accueil enthousiaste va nous mener loin, nous allons voyager ensemble pendant 8 mois, lisant ou relisant la saga des Sept Soeurs de Lucinda Riley, voguant de la Mer Méditerranée à la Mer d...
Je voudrais donc souhaiter la bienvenue à ces dix personnes.
Je profite également de cet article pour remercier
tous.tes les visiteurs.teuses,
qu'ils.elles laissent ou non un commentaire.
J'espère ne pas les décevoir dans les semaines qui viennent mais je voudrais les prévenir que je ne parlerai pas uniquement patchwork.
J'ai d'autres passions et occupations: la biodiversité et la cuisine.
L'été est en partie consacré à ma Tit'Marmotte que je ne vois qu'au moment des vacances. Elle aime que je raconte ce que nous faisons à cette occasion.
Je commencerai donc par cela.
Elle attend avec impatience que je transcrive l'histoire qu'elle a entièrement imaginée et écrite à la suite du sauvetage d'un martin-pêcheur.
Si les visiteurs de mon Terrier viennent voir du patchwork ou autre travaux d'aiguilles, ils seront déçus car depuis plusieurs semaines et encore pendant un certain temps la Marmotte préfère pr...
Dernièrement, j'ai offert la fiche technique d'une de mes modestes réalisations: le pochon filet.
J'espérais bien que certaines personnes s'en empareraient
mais je ne me doutais pas que ce serait une ancienne "élève".
Dernièrement, Claudine m'a envoyé les photos de ses réalisations accompagnées de ce message:
Merci pour le tuto trouvé sur ton blog.
Cela m'a donné envie d'utiliser des restes de tissu et du filet acheté à Périgueux avant Covid pour préparer quelques petits cadeaux... j'ai juste ajouté un biais sur la couture filet au lieu de surfiler.
Quelle bonne idée de mettre un biais sur la couture au lieu de surfiler!
J'aime aussi la jolie broderie qui remplace la surpiqûre.
Claudine est une fidèle de la première heure, lorsque j'ai eu le plaisir de créer un petit groupe de quilteuses à Puymoyen... il y a presque 20 ans!
Comme plusieurs des participantes, elle découvrait le patchwork et s'est vite inscrite à France Patchwork.
Très vite, elle a goûté à tous les projets proposés et a bien progressé.
Lorsque j'ai quitté la Charente, elle fut parmi celles qui ont maintenu le groupe en vie et régulièrement elle me tient au courant de ce qu'elle fait.
Main ou machine, tout lui convient. Son style se modernise également.
Toujours prête à rendre service, dernièrement Claudine a participé à une journée BBquilts organisée par la nouvelle délégation charentaise.
Alors que nous fêtons l'arrivée du printemps aux environs du 20 mars selon les années en fonction de la mécanique céleste, cette saison, synonyme de renouveau, est célébrée dès le 1er mars...
J'ai à nouveau participé l'an dernier, ce qui m'a valu le plaisir d'avoir des nouvelles de Moïsette, une amie quilteuse charentaise un peu "oubliée".
Un joli pendentif aux multiples facettes.
De mon côté, c'est avec beaucoup de plaisir que j'avais brodé une petite poupée russe d'après un modèle de Marie Suarez pour Corine, la déléguée de Charente.
Je n'ai malheureusement pas fait de photo (ou égaré) de cet ouvrage et pas pris le temps de faire un article à ce sujet.
Cette année, la délégation a changé
et je n'ai pas entendu parler d'un nouvel échange.
Alors, quelle ne fut pas ma surprise, hier, de recevoir une enveloppe contenant une jolie carte accompagnant un nouveau Martisor.
Un petit coussinet empli de lavande et joliment décoré d'une maison en feutrine ainsi que d'une feuille (d'érable ou de platane)
Merci infiniment, Corine, pour cette belle attention!
Lorsque quelqu'un vous dit que vous êtes différent, souriez, maintenez votre tête haute, et soyez fier.