Brigitte et Jean-Pierre se disaient OUI eux aussi...
il y a 40 ans!
Ils ont décidé de fêter cet anniversaire en toute intimité mais, connaissant la date et le désir de Brigitte, j'ai décidé de leur confectionner un coussinet pour marquer cette date.
J'ai choisi à nouveau du vert émeraude, symbole des 40 ans, et du blanc.
Je n'avais pas suffisamment de tissu vert pour faire des plis ou autre volume mais seulement pour garnir un angle. Un morceau de dentelle blanche est venu se superposer pour adoucir la couleur.
Quelques perles nacrées retiennent l'ensemble et apportent une petite touche brillante.
La diagonale pliée ne me plaisait pas et risquait de s'ouvrir. Il m'est venue l'idée de la coudre en lui donnant un petit air festonné qui reprend la finition de la dentelle.
Avec les chutes de vert, j'ai pu fabriquer une fleur dont le centre est orné d'un sequin fantaisie et d'une grosse perle dorée. Cette fleur retient quelques rubans de voile.
Il ne restait qu'à broder leurs deux noms et les dates.
Un coussinet vite réalisé...
Je sais que ma petite surprise a été appréciée
par ces deux amoureux des belles choses artisanales.
Regardez bien les dates brodées sur ce petit coussinet.
La semaine dernière, Laurence, ma plus jeune sœur et son mari, nous ont invités à fêter leurs 40 ans de mariage.
Comme une envie de
REGARDER EN ARRIÈRE
Ce devait être un simple déjeuner au restaurant mais c'était sans compter sur les idées "saugrenues" de leurs invités.
Dans le plus grand secret, nous avons décidé de prolonger la journée en leur faisant vraiment revivre leur mariage, en tenue adéquate, avec le maire, le curé et ses enfants de cœur.
Laurence nous avait demandé de venir avec "une touche de vert" pour célébrer ces noces d'émeraude. Elle ne se doutait pas que cette couleur serait notre fil rouge conducteur.
Pas de mariage sans une belle robe. La mienne, bien rangée depuis bientôt 50 ans, était la bienvenue car elle avait un peu de vert émeraude et la capeline était verte également.
Quand j'étais enfant, je portais les robes que mes grandes sœurs avaient portées mais je ne pensais pas qu'un jour je porterais aussi la robe de mariée de Pierrette. Quel honneur et bonheur!!!! Merci merci.
Laurence
Pendant que Françoise peaufinait le discours du Maire, Jean-Pierre se mettait dans le costume du curé, accompagné de son bedeau.
Jean-Pierre a tourné deux alliances, une en ébène et l'autre en buis avec une minuscule perle verte.
Thierry a créé une belle cagnotte avec le dessus en marqueterie représentant leur loisir favori: la randonnée.
Et moi, il me restait à fabriquer un coussin à alliances.
Le choix des couleurs est très vite fait: des broderies vertes sur une base blanche avec un plissé de voilage vert émeraude.
Je découvre dans mes trésors un petit morceau de dentelle dans les mêmes tons. Une belle perle fantaisie et deux rubans de voile vert eux aussi complètent l'ensemble.
Je ne peux pas ne pas raconter ma mésaventure.
Fière de mon travail et juste avant de fermer le coussinet, je le montre à Mr Marmotte. Je le vois réfléchir et il me demande: "en quelle année se sont-ils mariés?".
J'avais brodé 1995 au lieu de 1985!
Une seule solution: découdre ces minuscules derniers chiffres et les rebroder... alors que le coussin est déjà doublé!
Une belle journée riche en émotions qui nous a permis de
REGARDER EN ARRIÈRE
sans trop de nostalgie.
J'aimerais savoir s'il en est de même pour les autres participants, Du côté de chez Ma'?
lorsque nous avons appris le prochain mariage de Julien,
l'un des fils de nos amis saintais,
j'ai aussitôt pensé à laisser un souvenir au jeune couple.
J'ai donc proposé de leur fabriquer un coussin à alliances.
Renseignements pris auprès des parents, pas de thème spécial à respecter, je pouvais laisser libre cours à mon imagination.
C'est tout de même avec Mylène, la maman, que j'ai trouvé les tissus et la déco.
Ensemble, nous avons choisi les tissus de base: satin ivoire sur une base de satin légèrement doré.
Ayant suffisamment de tissu, j'ai fait un prototype afin de mieux visualiser le résultat.
Plissé ou froncé?
Faut-il ajouter de la dentelle?
L'idée du nœud sur la diagonale s'est vite imposée.
De quelle couleur faire les broderies?
Quelles perles utiliser?
Toutes nous paraissent trop grossières. J'attends donc ma visite éclair au salon de Nantes pour aller au stand du Bégonia d'or de Rochefort où je sais pouvoir trouver de belles perles fines, assorties au très joli bouton bijou que Mylène a déniché dans sa mercerie de Saintes.
Oui mais ces perles sont très délicates à coudre une à une. Je prends donc le parti de les enfiler sur un fil invisible et de fixer l'ensemble par quelques points. Je suis un peu déçue du résultat car la ligne ne reste pas bien régulière.
Une fois toutes ces recherches mises au point, la finalisation ne me pose plus de problèmes... juste un peu de temps pour faire un joli point de tige pour les initiales avec un fil argenté qui s'abime très vite!
Il ne reste qu'à fixer deux petits nœuds en ruban de satin ivoire pour retenir les alliances, le jour J.
J'espère que ce petit présent réalisé avec tout mon amour sera apprécié des jeunes mariés de ce début mai.
Forte de son expérience, Ti'Marmotte a encore aidé Carlotta, une autre copine, à découvrir sa propre machine à coudre qu'elle ne savait pas faire fonctionner.
Ce virus de l'apprentissage de la couture est très contagieux. J'étais loin de me douter qu'il contaminerait d'autres cousin.e.s.
Lors d'un repas familial, Laly, 6 ans 1/2 a découvert tout ce qui traîne dans le Terrier: coussins, nappes, sets de table, quilts aux murs, etc. Elle a fini par me dire:
J'aimerais bien apprendre à coudre!
C'est le genre de parole que j'enregistre vite et à laquelle je réponds favorablement tout de suite. Seule contrainte, la disponibilité de l'enfant et de ses parents. En l'occurrence, sa maman est libre un mercredi sur deux et accepte aussitôt ma proposition.
Laly est donc venue découvrir la couture
dès le mercredi suivant.
Je m'inspire du livre Je passe mon permis couture de Karina Casimir pour lui faire prendre en main cet outil qui attire tant mais qu'il faut savoir maîtriser comme tout engin mécanique.
Au bout d'une heure, Laly sait suivre une ligne qu'elle soit droite ou sinueuse et faire une marche arrière. Quelques consignes de base sont déjà enregistrées.
Coudre sur un morceau de tissu, c'est bien; mais réaliser un objet, c'est mieux. Elle coud donc ensemble deux carrés de tissu en laissant un espace pour remplir de lavande.
Une couture tout autour avec un point fantaisie, un morceau de galon plié en deux et voilà une mini pendouille qui sent bon!
Pendant ce temps, Mao, son frère de 10 ans 1/2 se promène ou joue avec Mr Marmotte. Mais lors de la deuxième séance, ce dernier doit s'absenter.
Mao en profite pour demander à apprendre à coudre lui aussi.
La maîtrise de la MAC ne pose aucun problème.
Quelques nouveaux exercices pour les deux élèves: coudre avec le pied de biche qui suit le bord du tissu et changer la longueur des points.
Après cela, on peut passer à une véritable réalisation: un sac.
Quel bonheur de fouiller dans les trésors de Marmotte pour choisir un tissu.
Pour Laly, c'est la boîte de bleu la favorite et elle trouve vite ce qui lui plaît.
Mao n'a pas de couleur favorite mais il pense à la destination de son futur sac (transporter un livre) en découvrant ce tissu bibliothèque.
Il faut apprendre à placer les deux morceaux endroit contre endroit et les maintenir avec des pinces avant de coudre.
On comprend vite la nécessité de s'arrêter en plantant l'aiguille pour tourner et il n'est pas toujours facile de suivre le bord du tissu.
C'est aussi l'occasion de découvrir le point zigzag pour surfiler les coutures à l'intérieur du sac.
Pour faire un ourlet autour de l'ouverture, l'envie est grande changer la couleur du fil pour que ce soit plus joli! Il en va de même pour coudre l'anse.
Laly et Mao peuvent partir en vacances
avec leur sac et leur permis de coudre.
Nous nous retrouverons mi-mars avec de nouveaux projets.
Cette semaine, Ma' nous demande d'illustrer le mot
VACANCES
Que signifient les vacances lorsqu'on a la chance d'être grands-parents?
C'est souvent l'occasion de partager des activités avec ses petits-enfants sa petite-fille.
Chez nous, pas question de piscine ou de plage. Depuis plusieurs années, lorsque Tit'Marmotte passe quelques jours avec nous moi, elle demande à "faire comme Manouma".
En grandissant, l'expérience est là et les travaux sont de plus en plus complexes. Cette année, elle a réalisé un quilt appelé La Caverne d'Ali Baba et a voulu fabriquer une trousse et un sac de piscine.
Ce fut l'occasion d'apprendre à coudre une fermeture éclair à plat pour l'intérieur de la trousse puis en arrondi pour l'extérieur. Opération un peu délicate qu'elle a su maîtriser.
La pose du biais était également une nouvelle étape. Ce fut l'occasion de découvrir la différence entre "droit fil" et "biais".
Nous avons ensuite recherché un modèle de sac de piscine et avons trouvé le sac "pieds au sec" qui lui a beaucoup plu.
J'en profite pour remercier Julienne et Joséphine grâce à qui nous avons pu coudre ce sac.
Tout d'abord, apprendre à dessiner un cercle de 56 cm de diamètre sans compas. Tit' Marmotte a vite deviné qu'un demi-cercle serait suffisant et même un quart de cercle. J'ai été époustouflée par sa patience pour marquer une multitude de points à la règle pour déterminer le bon tracé.
Quant au montage, c'était sans compter sur la difficulté d'assembler deux tissus de texture différente: l'extérieur imperméable glissant et l'intérieur en éponge se déformant. De plus, il fallait emprisonner les petits anneaux de ruban. Tit' Marmotte a vite compris la nécessité de bien épingler, même avec des pinces, et de coudre doucement en relevant le pied de biche de temps en temps pour faire suivre les deux tissus.
J'avoue que je suis agréablement surprise de sa capacité à s'adapter en fonction des difficultés...
Je suis curieuse de savoir
comment les autres participants passent leurs vacances
Aussitôt informée, j'ai proposé de réaliser un coussin à alliances comme j'en ai déjà fait plusieurs.
Pour mon plus jeune frère et pour un neveu
Mais celui-ci devait être un peu particulier puisqu'il devait s'intégrer dans un écrin conçu par mon frère, papa de Nicolas.
Jean-Pierre a donc commencé à tourner une boîte dans un morceau de tilleul présentant des défauts, ce qui lui donne un aspect plus décoratif.
Le couvercle est orné d'un arbre de vie pyrogravé d'une grande finesse.
Un petit cabochon en ébène bicolore est tourné dans une ancienne statuette ayant appartenu à Nicolas et présente un joli cœur.
Un tour argenté rappelle la couleur des alliances.
Le coussin se devait d'être sobre.
J'ai choisi un tissu en lin beige moucheté.
J'ai trouvé un monogramme représentant les initiales des mariés que j'ai brodé avec du coton perlé blanc, au point avant rehaussé d'un fil argent.
J'ai simplement ajouté la date du mariage et cousu deux petits nœuds de satin blanc pour maintenir les alliances.
A propos des alliances, si celle de Clémence est traditionnelle, celle de Nicolas l'est beaucoup moins. C'est son papa qui l'a tournée en ébène et montée sur un support en argent.
Maintenant qu'elles sont toutes arrivées à destination,
je peux en montrer quelques-unes.
En 2021, Tit'Marmotte et moi avions réalisé plusieurs cartes textiles.
Cette année, j'ai eu envie d'en refaire quelques-unes
à l'occasion des vœux.
Un peu trop pressée de les expédier, j'ai oublié de les prendre en photo.
Heureusement, Marie-Claude a eu la bonne idée de photographier la sienne et de me l'envoyer.
Ce fut l'occasion d'un bel échange car Marie-Claude avait également préparé un petit présent textile pour moi. Ce n'est pas une carte mais il est tout aussi apprécié: une magnifique broderie naïve présentée sur un ancien CD pour devenir un pendentif.
La semaine dernière, Tit'Marmotte fêtait sa première dizaine... loin de nous.
Aucune carte d'anniversaire du commerce ne me convenait.
On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même!
Je sors donc ma boîte à trésors afin de concocter une petite carte personnalisée.
Le fond est un tissu avec des notes de musique... elle se passionne pour la flûte traversière depuis 2 ans.
Le nombre 10 bien entendu... il est appliqué avec un beau tissu soyeux rouge... et transformé en personnages (idée trouvée sur Internet).
Un papillon en dentelle jaune vient se poser naturellement... en souvenir de "Au royaume des papillons".
Des cœurs rouges... pas question d'y échapper... ils servent de base pour écrire son prénom.
Il ne me reste qu'à écrire "Joyeux Anniversaire" en piqué libre... même si cela ne se voit pas bien sur ce fond déjà bien chargé.
C'est tout ce que j'aime!!!
Si, comme moi, vous appréciez les cartes textiles,
il me reste beaucoup de petites bandes toutes de la même largeur.
Au lieu de les ranger dans une boîte pour les oublier, j'ai envie de les utiliser tout de suite.
Je réunis les morceaux 2 à 2 en essayant d'intervertir imprimé indigo et coloré.
Contrairement aux habitudes du patchwork, je repasse en écartant les coutures.
Pour les solidifier, je couds sur l'endroit avec mon point de broderie favori et du fil indigo. Le résultat n'est pas très visible mais je sais que les assemblages sont consolidés.
Point fantaisie sur un autre assemblage
Je réalise ainsi un certain nombre de bandes d'environ 60 cm de long.
Je les assemble à leur tour, en reprenant les coutures écartées et solidifiées de façon à obtenir un carré de tissu d'environ 60 cm de côté.
Et maintenant?
J'ai une petite idée en tête: la crapaudine de BeeBook.
Après quelques pliages et l'ajout d'anses, j'obtiens une magnifique crapaudine
Dernièrement, j'ai offert la fiche technique d'une de mes modestes réalisations: le pochon filet.
J'espérais bien que certaines personnes s'en empareraient
mais je ne me doutais pas que ce serait une ancienne "élève".
Dernièrement, Claudine m'a envoyé les photos de ses réalisations accompagnées de ce message:
Merci pour le tuto trouvé sur ton blog.
Cela m'a donné envie d'utiliser des restes de tissu et du filet acheté à Périgueux avant Covid pour préparer quelques petits cadeaux... j'ai juste ajouté un biais sur la couture filet au lieu de surfiler.
Quelle bonne idée de mettre un biais sur la couture au lieu de surfiler!
J'aime aussi la jolie broderie qui remplace la surpiqûre.
Claudine est une fidèle de la première heure, lorsque j'ai eu le plaisir de créer un petit groupe de quilteuses à Puymoyen... il y a presque 20 ans!
Comme plusieurs des participantes, elle découvrait le patchwork et s'est vite inscrite à France Patchwork.
Très vite, elle a goûté à tous les projets proposés et a bien progressé.
Lorsque j'ai quitté la Charente, elle fut parmi celles qui ont maintenu le groupe en vie et régulièrement elle me tient au courant de ce qu'elle fait.
Main ou machine, tout lui convient. Son style se modernise également.
Toujours prête à rendre service, dernièrement Claudine a participé à une journée BBquilts organisée par la nouvelle délégation charentaise.
Alors que nous fêtons l'arrivée du printemps aux environs du 20 mars selon les années en fonction de la mécanique céleste, cette saison, synonyme de renouveau, est célébrée dès le 1er mars...
J'ai à nouveau participé l'an dernier, ce qui m'a valu le plaisir d'avoir des nouvelles de Moïsette, une amie quilteuse charentaise un peu "oubliée".
Un joli pendentif aux multiples facettes.
De mon côté, c'est avec beaucoup de plaisir que j'avais brodé une petite poupée russe d'après un modèle de Marie Suarez pour Corine, la déléguée de Charente.
Je n'ai malheureusement pas fait de photo (ou égaré) de cet ouvrage et pas pris le temps de faire un article à ce sujet.
Cette année, la délégation a changé
et je n'ai pas entendu parler d'un nouvel échange.
Alors, quelle ne fut pas ma surprise, hier, de recevoir une enveloppe contenant une jolie carte accompagnant un nouveau Martisor.
Un petit coussinet empli de lavande et joliment décoré d'une maison en feutrine ainsi que d'une feuille (d'érable ou de platane)
Merci infiniment, Corine, pour cette belle attention!
Lorsque quelqu'un vous dit que vous êtes différent, souriez, maintenez votre tête haute, et soyez fier.