Cet été, faire un dessin ne lui convient pas. Elle préfère utiliser un autre outil: la machine à coudre de Manouma Marmotte afin de remercier, à sa façon, les généreux donateurs de la maison des papillons.
Qu'à cela ne tienne, comme elle adore jouer avec mes lisières, je lui donne une base de tissu blanc sur lequel elle assemble des petites bandes. Ensuite, nous dessinons un papillon qui sert de gabarit pour découper chaque aile. Il ne reste plus qu'à appliquer l'ensemble sur un tissu noir avec un point fantaisie sans oublier d'ajouter un "ventre".
Pour les trois cousines, je lui propose de faire des cartes textiles.
Quel bonheur de pouvoir fouiller dans les trésors de Manouma!
Chaque morceau lui inspire une utilisation: en découvrant le trapèze vert, elle sait déjà qu'elle fera un bateau d'autant qu'elle a repéré un triangle qui peut devenir une voile.
Avant de coller sur le carton, elle préfère coudre une dentelle ou un galon.
Ajouter une étoile brillante, un galon à paillettes ou un cœur prédécoupé est un réel plaisir!
et le résultat en vaut la peine...
Depuis le début de l'été, à ma grande surprise,
Tit'Marmotte est capable d'utiliser MA machine à coudre.
À peine arrivée, elle a voulu "faire de la couture".
Ma boîte de chutes est un véritable trésor pour elle mais les morceaux ne sont pas toujours à sa convenance et il faut les recouper. Couper du papier, elle sait faire... mais du tissu, cela demande un nouvel apprentissage qu'elle ne demande qu'à franchir.
Chaque petit morceau prend place sur un grand tissu blanc, avec un point de colle. Il suffit alors de stabiliser le tout avec la MAC. C'est aussi l'occasion de découvrir la marche arrière.
Que pensez-vous de cette ville moderne?
Pour varier un peu les plaisirs, la Demoiselle veut reprendre le point compté. Elle choisit un modèle un peu ambitieux et s'en lassera très vite. Elle le reprendra aux prochaines vacances.
C'est vraiment la MAC qui lui plaît le plus.
Cela tombe bien: il faut des chiffons d'ardoise pour la rentrée. Dans mes armoires, un paquet de carrés prédécoupés attend sagement. Il suffit d'ajouter un morceau d'éponge que l'on maintient avec des pinces magiques avant de faire un zigzag tout autour. Voilà un exercice très intéressant que Tit'Marmotte est capable de réaliser pratiquement en autonomie.
Y a-t-il plus grand bonheur que de transmettre sa passion?
Pendant de longues années, cette cabane a abrité les jeux de trois cousines et quelquefois leurs chamailleries. C'était le lieu où elles avaient plaisir à se retrouver lors des vacances. C'était le refuge idéal pour la lecture ou le dessin. Elle a été témoin de leurs rires mais aussi de leurs chagrins, j'imagine...
Mais les petites-filles ont bien grandi, leurs jeux ne sont plus les mêmes et les grands-parents ont envie de se séparer de la maison de poupée.
Pourquoi ne pas en faire profiter Tit'Marmotte?
C'est ainsi qu'en un après-midi, la cabane a été déconstruite puis reconstruite près du Terrier.
Elle a trouvé sa place sous le merisier.
Belle surprise pour Tit'Marmotte!
Maintenant, il faut l'aménager pour se l'approprier.
Dans mes trésors je découvre 2 petits rideaux, tout juste à la bonne taille. Il me reste aussi ce que j'avais coupé pour raccourcir un store.
J’ai beaucoup réfléchi à propos de la confection de masques :
Généreuse initiative
Quel usage ?
Quels matériaux ?
Attention danger
Mais après avoir lu l’article de Couture et paillettes écrit par une ingénieure textile et vite relayé par France Patchwork, j’ai pris la décision de m’y mettre.
Après la lecture de La dame à la licorne de Tracy Chevalier, j’ai découvert La dernière licorne de Michel Bussi rééditée sous un nouveau titre Tout ce qui est sur terre doit périr… un thriller passionnant.
Aucune hésitation pour le choix du tissu d’un nouveau sac : le reste du tissu licornes, bien entendu.
Pour le personnaliser, je pense aussitôt à utiliser cette si jolie signature transformée en broderie.
Une forme toute simple de pochon resserré par un joli cordon assorti et deux petites fleurs pour le fermer.
Encore et toujours, mon point de broderie fantaisie qui est devenu, en quelque sorte, ma signature textile.
À l'intérieur, je suis sûre de faire plaisir avec ce tissu cœurs!
Et je suis à peu près certaine que Tit'Marmotte appréciera ce nouveau sac et son contenu.
Lors de la JNA à Angers, la délégation angevine nous avait préparé un mini métier à tisser afin de réaliser un ouvrage à la méthode de Dimitri Vontzos.
C’est ce qui m’a inspirée pour préparer mon matériel: une caisse à vin sur laquelle sont fixées des morceaux de lisières écrues.
Voici de quoi initier Tit'Marmotte à la technique de tissage dessus/dessous, ce qu’elle comprend très vite. Il ne lui reste qu’à choisir des lisières de la bonne longueur et c’est parti !
Un premier tissage qu'il faudra solidifier...
Vous en voulez encore?
Mais avant, que diriez-vous d'une petite douceur à fabriquer avec vos enfants?
Janvier : le moral n’est pas au beau fixe, l’envie de quilter n’est plus là malgré les sollicitations de Sylvie. Malgré tout, je m’oblige à honorer la promesse faite à Dany, une amie charentaise, qui m’a demandé d’animer une journée patch dans son club. Je prépare un nouveau réversible afin de revoir ma fiche technique.
Il est vrai que j’adore ce modèle !
Février : c’est donc le moment d’assurer ce cours avec une dizaine de personnes et finalement j’en ressors regonflée à bloc. Les retrouvailles charentaises m’ont fait beaucoup de bien.
Les ouvrages des participantes au stage.
Mars : ce mois, bien occupé par les vacances d’hiver, n’est pas propice à la reprise des aiguilles. Je trouve tout de même le temps de participer au défi « Millefiori» proposé par Joëlle.
Avril : encore très peu active… si ce n’est pour coudre un nouveau Tit éléphant rose qui fera le bonheur d’une petite Amandine.
Mai : pour fignoler les préparatifs d’une semaine entre amis, je décide de réaliser un set de pique-nique pour chaque personne.
Juin : lors de la JA de Vichy, je découvre le BeeBook qui sera une véritable révélation. Ces nouvelles techniques libérées me tentent.
Juillet : quel bonheur d’avoir une petite-fille qui s’intéresse aux activités manuelles de sa Manouma et quel plaisir de voir qu’elle commence à manipuler la petite machine à coudre de sa cousine !
Je retrouve aussi le goût du tricot pour habiller Jeanne et Mathilde.
Août : il fait trop chaud pour travailler quilter. C’est le moment de ressortir les petites X, commencées il y a si longtemps puis abandonnées, pour les terminer.
Dans un mois, nous serons déjà à la veille de Noël...
il est temps de penser aux petits cadeaux!
Un peu partout en ce moment, fleurissent divers marchés de Noël où il fait bon se promener.
Si vous voulez être sûrs de dénicher des objets fabriqués par des créateurs locaux et non du "made in C...", je vous recommande tout particulièrement deux adresses.
Tout d'abord, ce week-end, à NIORT (Deux-Sèvres), le marché de créateurs à Noron.
Vous y rencontrerez deux créateurs qui me tiennent à cœur.
Sur le stand de JAMaBé, vous pourrez dénicher LE bijou que vous cherchiez depuis longtemps. Je suis témoin: c'est bien Maude qui les créée et les assemble.
Quant à Jean-Pierre, je vous l'avais déjà présenté l'an dernier. Peut-être aurez-vous le plaisir de le voir tourner ses objets sur place.
Le week-end suivant, c'est à Bassac, en Charente que je vous invite à vous rendre.
En plus de la visite de l'abbaye qui mérite le détour, là encore, vous êtes assurés de rencontrer des créateurs de talent. Vous y retrouverez Emmanuelle que vous connaissez bien par son blog ainsi que sa sœur, Hélène.
Comme Les3sardinesle dit dans les commentaires, moi aussi, lorsque je suis invitée je n’aime pas arriver les mains vides mais au lieu de me précipiter chez le fleuriste ou le marchand de chocolat, je préfère apporter un objet ou des friandises « made in Le Terrier ».
C’est ainsi que la semaine dernière, j’ai retrouvé une idée assez ancienne mais qui fait toujours ses preuves : le sac écolo-cœur.
Depuis quelque temps, j’ai également dépassé l’idée de « ne pas toucher à ce tissu bien trop beau ». je n’ai donc pas hésité à choisir un tissu avec des poules que j’adore et qui s’accorde parfaitement avec un reste de tissu uni. Il me restait juste assez de tissu marron, j’en ai profité pour en faire un 2e tout de suite.
Je suis ravie car maintenant mes 2 « petites poulettes » auront sous la main, dans leur camping-car, un joli sac écolo !
J’avais découvert ce modèle chez Le marquoir d’Élise. Je sais qu’il existe de nombreux pas à pas mais j’ai décidé de faire une nouvelle fiche car j’ai apporté plusieurs modifications au modèle initial. Si elle vous intéresse, je vous l’offre.