Je choisis cette étoile en 3D que je viens de réaliser en suivant la vidéo offerte par Au fil d'Emma.
Je profite de ce message pour vous rappeler que Scrap à Puy, en plus du calendrier de l'Avent en photos, propose également la réalisation d'une étoile en papier avec une étape chaque jour.
Des boules de Noël... il en existe de toutes sortes!
Celles que j'ai choisies sont recouvertes de pliages de tissus et confectionnées lors de mes premiers cours de patchwork mais toujours aussi belles pour moi.
Les mois ont passé et même les années puisque c'est en 2015 que j'avais entrepris cet ouvrage, proposé par Roxane de Scrap quilt and stitch, que je devais présenter chaque dernier jour du mois.
Les beaux jours arrivant... sans doute... les pages se sont retrouvées enfermées dans une boîte et oubliées.
C'est en mars 2020... !!!... que je les ai ressorties.
Heureusement, le travail était préparé, quelques tissus et accessoires avaient été mis de côté. Peu à peu j'ai repris goût à ces broderies mais pas avec le même entrain. Il m'a encore fallu faire des pauses avant de terminer les différentes pages.
Tournons les nouvelles pages.
Vint alors le moment de la finition et là, l'inspiration me manquait jusqu'à ce que je décide d'utiliser un morceau imitation skaï pour la couverture.
De peur d'avoir du mal à retourner ce matériau un peu épais, j'ai choisi une doublure de la même taille assemblée avec ce point que j'appelle « point d'Astri » du nom de celle qui me l'a fait connaître. Douze citations trouvées sur Internet ont été imprimées sur Coton jet pour embellir les 2e et 3e de couverture.
Mon livre textile n'est sans doute pas un chef d’œuvre mais il est bien le reflet d'un plaisir de broder qui a duré plus de 6 ans... si on ne compte pas les interruptions.
Le bonheur, c'est l'absence de recherche du bonheur.
Alors que nous fêtons l'arrivée du printemps aux environs du 20 mars
selon les années en fonction de la mécanique céleste,
cette saison, synonyme de renouveau,
est célébrée dès le 1er mars en Roumanie.
Cette coutume du "Martisor" existait déjà à l'époque des Daces, ancêtres des Roumains à l'époque romaine.
À l'origine, on offrait aux enfants une pièce qu'ils suspendaient à un collier tressé rouge et blanc. Selon les différentes traditions, un homme et une femme ou un jeune-homme et une jeune-fille échangent un porte-bonheur.
Le rouge et le blanc sont toujours présents. Ces couleurs sont diversement interprétées: le rouge, comme symboles de vie (donnée par la femme) et le blanc comme symbole de lumière (apportée par l'homme). Elles peuvent aussi représenter l'hiver qui s'en va (le blanc) et le printemps qui arrive (le rouge).
Je vous laisse vous faire votre propre opinion en lisant divers articles à ce sujet: ici, ici ou encore là.
Corine, qui nous envoie régulièrement des messages afin de maintenir le lien entre adhérentes a eu l'excellente idée de nous proposer un échange et avait montré l'exemple en envoyant ce charmant petit bonhomme de laine blanc et rouge à Jeune Marmotte n°2.
C'est Isabelle, membre active de l'équipe qui est à l'origine de ce projet.
Merci à elle!
Voici des exemples proposés par Isabelle.
Nous avions donc le devoir de fabriquer un "martisor" et l'envoyer à la personne désignée.
Je fabrique tout d'abord un yoyo dans un tissu rouge et blanc.
Il me faut un cordon dans ces mêmes couleurs. Je n'en ai pas mais je peux en fabriquer un avec de la laine ou du cordon perlé. De fil en aiguille de cordon en tresse, je déniche une cordelière blanche et une rouge.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Au lieu de les tresser simplement, je choisis de faire un nœud celtique en forme de cœur.
Ce ne sont pas les tutos qui manquent!
Le mien sera donc bicolore et tressé avec deux brins de diamètres et de matières différents, l'un est sec et l'autre glissant. Pour un meilleur résultat, je suis obligée de les fixer l'un à l'autre avec un fil invisible.
Le résultat me plaît bien surtout après y avoir suspendu un petit cœur afin d'en accentuer la forme et y avoir cousu un bouton coccinelle comme autre symbole de porte-bonheur.
Pour offrir ce pendentif, il faut un écrin.
Je pense aussitôt à un cœur danois toujours en tissu rouge et blanc.
Vous pouvez trouver de nombreux tutos également pour cette réalisation, comme celui-ci et également des vidéos qui montrent comment ne pas tomber dans le piège du cœur qui ne s'ouvre pas.
Cet échange est arrivé chez sa destinataire juste avant le 1er mars accompagné de la carte appropriée.
Mais moi, j'avais reçu le sien à la veille de la Saint-Valentin... et pour cause: deux jolis coussinets rouges et blancs à suspendre, en forme de cœur et agrémentés de charms porte-bonheur: un fer à cheval et un trèfle à 4 feuilles.
Il était accompagné d'une jolie carte ancienne tout à fait dans le thème.
Merci Catherine!
Nul doute que de nombreuses charentaises auront répondu à cet échange!
Mon petit doigt me dit que l'une d'elle recevra cette jolie tresse rouge et blanche parfumée à la lavande...
Écouter la voix de son cœur, c'est trouver le chemin du bonheur.
La semaine dernière, en me promenant chez Verveine & Lin,
j'ai découvert une petite broderie
qui ne pouvait qu'attirer la marmotte qui sommeille en moi.
J'ai également découvert la tradition liée au jour de la Chandeleur. J'en ai parlé dans mon Terrier et j'ai lancé un appel pour trouver cette broderie.
La réponse ne s'est pas faite attendre bien longtemps. Le jour même, Muriel m'offrait généreusement cette grille.
Je me suis mise au travail aussitôt.
Je savais aussi comment j'allais la mettre en valeur.
En décembre, notre délégation France Patchwork Charente, qui nous envoie régulièrement des idées d'ouvrages, nous avait fait partager une proposition de la délégation du Bas-Rhin.
Voilà à quoi servent les délégations France Patchwork!
C'est donc un vieux CD qui m'a servi de base et pour le dos j'ai trouvé un morceau de tissu (merci Marie-Joëlle) avec de beaux chardonnerets.
Je pense qu'il sera suspendu au-dessus de l'ordinateur pour me tenir compagnie et me porter chance.
Et à propos de marmotte, je suis persuadée que je ne suis pas la seule à sourire devant les marmottes de France 3.
Maintenant que chacune a reçu la sienne, je peux montrer mes modestes créations.
J'ai voulu expérimenter la transparence avec la superposition de morceaux de tulle... restes du déguisement de sorcière.
J'aime tout particulièrement ces jeux de couleurs et ces cartes resteront sans doute mes préférées.
Vient ensuite une série d'étoiles avec une superposition de triangles de tissus transparents.
Pour moi, ces étoiles sont symboliques et je connais déjà leurs destinataires.
C'est un tissu fleuri qui guide mes créations suivantes.
De petits bouquets naïfs avec un air printanier qui apporte un peu de légèreté et de lumière.
Et maintenant voici une série de sapins en jouant avec galons et croquets, en découpant ce joli tissu velouté ou en superposant encore ces formes transparentes.
Sapins destinés au club des cinq (dont je fais partie).
Ma dernière carte, pour le moment, est un rappel d'un modèle que j'ai adoré dans les Nouvelles n°135 et 136 et que j'avais déjà réalisé ici et là.
Non, Monique... elle n'est pas pour toi cette fois!
Chaque carte est rehaussée soit par l'ajout de fils brillants ou fantaisie, de paillettes et de perles, d'étoiles, de petits trésors comme ce papillon ou cette forme bizarre, restes du premier stage organisé par la délégation FP 16 avec Isabelle Wiessler sur le travail du tyvek. Cela rappelle sans doute de bons souvenirs à certaines?
Le fil invisible Madeira est mon meilleur allié pour les appliqués. J'ai voulu utiliser un joli fil bleu argenté mais le passage à travers le feutre ne lui réussissait pas vraiment.
Pour expédier ces cartes textiles, je voulais ajouter un dos en léger bristol pour pouvoir écrire quelques mots. Selon les recommandations d'Emma, j'ai fait un bourdon tout autour pour maintenir l'ensemble. Ce n'était pas vraiment une bonne idée: les passages d'aiguille très rapprochés ont joué le rôle de cisaille et le bristol s'est désolidarisé par endroits.
Il ne restait plus que la solution colle pour reconstituer le tout.
Pour les suivantes, j'ai vite changé de technique.
Première idée: imprimer un petit texte sur du cotonjet... oui mais encore fallait-il en avoir à disposition.
Idée similaire: utiliser la technique du transfert... mais là encore, plus de papier spécial.
Je choisis donc de faire les dos en tissu fantaisie et d'écrire mon petit mot sur une carte jointe à l'envoi.
Je souhaite bon voyage à mes modestes créations
et j'espère qu'elles seront appréciées de leurs destinataires.
Tout d'abord, MERCI à toutes les personnes qui ont laissé un gentil commentaire à mes vœux pour 2021... je n'ai pas pris le temps d'y répondre individuellement.
Aussitôt, il a fallu sortir la boîte à trésors et fouiller parmi les dentelles et autres tissus précieux, restes d'un stage avec Ina Georgetta Statescu.
Un morceau après l'autre, recoupé si nécessaire, la création a pris forme sur un morceau de feutre de piscine comme support.
Ce fut ensuite la machine à coudre qui a pris le relais et quelle ne fut pas la joie de Tit'Marmotte d'utiliser du fil invisible pour maintenir le tout sans ajouter de couleur.
Cette première création lui a donné envie de poursuivre d'autant qu'il fallait préparer une surprise pour Tata et Tonton qui fêtaient leur anniversaire le lendemain.
Changement de tactique: il fallait, bien sûr, trouver des oiseaux pour Marmotton!
La série a été complétée vite...
... voire même un peu précipitamment surtout lorsque Marmotte a proposé d'en faire une en même temps.
Qui a fait quoi?
C'est marmotte qui a pris le relais après son départ.
Voulez-vous voir ce qu'elle a réalisé?
Vivez comme si vous deviez mourir demain, apprenez comme si vous deviez vivre toujours.