Quelle vague ?
Vous souvenez-vous de ce travail proposé par Katell lors de la JA charentaise à Ligné ?
Comme beaucoup d'entre vous, en regardant mon petit bloc, j'avais une préférence pour la position verticale mais il me manquait le déclic pour en faire un panneau intéressant ou pour lui trouver une utilité quelconque.
Tout à coup, c'est en admirant les photos des ouvrages de Michelle que le détail m'est apparu.
Ne voyez-vous pas des vagues si le dessin est horizontal ? Et sur une vague, que peut-on ajouter si ce n'est un surfeur ?
Ne sachant absolument pas dessiner, j'ai recours à Internet pour trouver une silhouette adaptée... ou plusieurs.
Essais de silhouettes en papier
Et maintenant laquelle choisir ? Quelle est la position du surfeur la plus véridique ? Il suffit de demander à quelqu'un qui pratique ce sport.
Je remercie donc le jeune couple qui s'est prêté au jeu et m'a permis de faire mon choix définitif.
Je dessine donc cette silhouette sur Vliesofix avant de la coller sur du tissu noir et l'appliquer en bonne place.
Et maintenant il faut passer au quilting. Les deux tons de chaque couleur ne favorisent pas le choix du fil. Ce sera donc du fil invisible fumé Madeira.
Le quilting en piqué libre de la bande bleue supérieure est choisi d'avance : la « brume japonaise » comme Katell l'appelle dans son BeeBook.
Pour la deuxième bande bleue, j'ai envie de dessiner des vagues, des vagues puissantes. Mais mon quilting est catastrophique. Je ne me suis pas assez entraînée peut-être.
Je décide donc de tout découdre et d'utiliser le premier motif qui me plaît bien.
Pour les bandes orange et jaune du haut et du bas, je sais depuis le début que je ferai des droites en écho en piqûre traditionnelle et avec du fil assorti. Cette idée me vient de Sophie Zaug qui l'utilise très souvent. Je suis beaucoup plus à l'aise avec cet exercice traditionnel qu'avec le piqué libre !
Quant à la bande centrale, je décide de la laisser libre parce que je n'ai pas d'idée pour ne pas emprisonner mon surfeur.
Il ne reste plus qu'à faire les finitions.
Pour laisser un côté un peu moderne à ce tableau... qui, pourtant, est issu d'une méthode très traditionnelle... pas question d'ajouter une bordure de finition. Je choisis la bordure invisible dont Katell parlait ici, il y a déjà longtemps et qu'elle explique très bien dans son BeeBook.
Sur l'arrière un manchon et l'étiquette finale. Le titre est tout trouvé... peut-être un peu trop inspiré par l'actualité du moment :
Affronter la vague...
Le bonheur ne coûte rien sauf le courage de l'affronter.