Plusieurs fois déjà, les visiteurs du Terrier ont entendu parler et vu des photos de ce petit coin de paradis que la famille Marmotte affectionne tout particulièrement quelle que soit la saison.
Vous pouvez voir de nombreuses photos ici ou là mais celles que je vous montre aujourd'hui sont extraordinaires... un vrai travail d'artiste!
Je vous laisse admirer.
Vous l'avez compris: ce n'est pas Marmotte qui en est à l'origine mais Roger dont vous pouvez admirer le talent de photographe si vous vous promenez chez Joelino.
Mais j'ai oublié de donner une information importante concernant les dates et horaires d'ouverture.
Si le festival commence bien le mardi 26 octobre, il n'y aura cet après-midi là que des séances de projection de films.
Le forum, quant à lui, n'ouvrira ses portes qu'à partir du mercredi 27 à 14h jusqu'à 19h30.
Du jeudi 28 au dimanche 31, il sera ouvert en continu de 10h à 19h30 et le lundi 1er novembre, il fermera ses portes à 18h, comme vous pouvez le lire sur le site du FIFO.
Parmi les films à l'affiche, il en est un qui ne vous laissera pas indifférent.
Voici la bande annonce de Poumon vert et tapis rouge, ce film que nous aurions pu voir en avant-première, l'an dernier lors du 36e FIFO qui a malheureusement été annulé.
Les spectateurs des avant-premières sont ceux qui en parlent le mieux : « Un thriller déroutant, inclassable, qui donne la pêche ! » (Meilleure note « critiques spectateurs » de tous les films de la semaine, sur Allocine)
Il était une fois un papillon qui vivait dans la montagne. Un jour alors qu'il se promenait il rencontra une marmotte rousse qui jouait avec des roses rouges. Elle lui apprit à fabriquer des couronnes de fleurs. Il repartit heureux.
Quel plus beau cadeau
pouvait espérer Manouma de la part de Tit'Marmotte
en ce jour?
Toutes les passions de Marmotte rousse figurent dans cette mini histoire: le papillon, la montagne, les promenades, les roses et son bonheur de transmettre.
Quelques jours plus tard, je me voyais dans l'obligation d'annoncer que ce projet ne pourrait pas avoir lieu car le 36e festival du film ornithologique de Ménigoute était annulé en raison de la situation sanitaire du moment.
Cette année, je peux à nouveau faire part de l'ouverture prochaine du 37e FIFO, du mardi 26 octobre au lundi 1er novembre.
Béatrice Bueche, déçue de ne pas venir l'an dernier, a maintenu sa candidature et sera bien présente parmi les peintres, photographes et sculpteurs animaliers. Vous pouvez retrouver son portrait ici.
Même si mon enthousiasme n'est plus celui de fin 2019, je reprends espoir suite à la lecture du récit de Katell à propos du Carrefour Européen du Patchwork. Si les festivaliers sont moins nombreux cette année, au moins seront-ils enchantés de renouer avec leur rendez-vous habituel. Nous aurons tout loisir d'admirer les expositions, de profiter des exposants et nous ne serons pas envahis par la foule.
L'organisation de ce 37e FIFO a prévu une journée supplémentaire, des salles de projection dans 2 villes voisines et des séances de cinéma supplémentaires ce qui devrait permettre davantage de confort.
Si vous aimez la nature autant que moi,
si vous avez envie de rencontrer des associations écologiques,
des exposants qui tiennent à préserver notre environnement,
si vous voulez voir de beaux films...
vous ne pouvez pas ne pas venir à Ménigoute.
Faites-le savoir autour de vous.
Tout le programme est maintenant bien en place et vous pouvez le retrouver sur le site du festival.
Marmotte a beaucoup de mal à entrouvrir la porte de son Terrier!
C'est en reprenant les visites des blogs et tout particulièrement celui de La Ruche des Quilteuses que j'ai eu envie de reprendre quelques articles.
Les quilteuses qui ont eu la chance de se retrouver au Carrefour Européen du Patchwork ont pu admirer l'exposition d'une sélection des Quilts météo réalisés en 2020.
Imaginait-elle en lançant cette idée combien cette année serait particulière?
Les personnes qui visitent régulièrement mon Terrier se souviennent peut-être de mon implication dans ce challenge. Vous pouvez retrouver quelques articles qui en parlent ici, là, là ou encore là.
Voici le montage des blocs de l'hiver qui prouve combien celui-ci a été doux.
Les blocs du printemps avec l'apparition de journées déjà bien ensoleillées.
Les blocs de l'été avec beaucoup de soleil mais néanmoins une seule journée à plus de 38° et une majorité de nuits "fraîches".
Les blocs de l'automne avec encore de belles journées et l'apparition de nuits un peu plus froides.
Malgré tout ce qui a pu se passer au cours de cette année,
j'ai bien suivi le rythme
et terminé tous mes hexagones au 31 décembre.
Le montage final a été réalisé dans les premiers jours de janvier mais le résultat m'a quelque peu déçue.
Même avec l'ajout de quelques hexagones reprenant la charte des couleurs utilisées, je pense qu'il n'est pas du tout lisible par le public.
Il me faut encore ajouter l'année et trouver l'inspiration pour le quilting.
Neuf mois ont passé depuis et je n'ai pas trouvé l'envie de m'y remettre.
Cet ouvrage reste pourtant très symbolique. Je suis toutefois ravie d'avoir réussi à aller au bout de mon engagement.
Ses couleurs chaudes me rappelleront que, contrairement à cette année, le printemps a été l'un des plus beaux dont je me souvienne et l'été a été très ensoleillé pour mon plus grand plaisir.
Bien sûr, le confinement est symbolisé par les broderies qui "enferment" de nombreuses semaines mais je n'en garde pas un mauvais souvenir... contrairement à cette année.
j'ai reçu un choc en découvrant les inondations catastrophiques
qui ravageaient les vallées de la Roya et de la Vésubie.
Des drames de ce genre, il y en a malheureusement de plus en plus mais la destruction de ces vallées que nous avions découvertes en 2017 lors d'un périple dans la Vallée des Merveilles ne pouvait pas me laisser indifférente.
Image empruntée à Internet
Comme souvent dans ces moments-là, les quilteuses se mobilisent pour apporter un soutien souvent plus moral qu'essentiel. Katell en a très vite parlé dans son article intitulé "Octobre noir"... malheureusement le bien nommé!
Elle a trouvé un modèle simple à réaliser à plusieurs.
Elle a fait toutes les démarches auprès de Amy Ellis et Christine Ricks, les créatrices de Curated Quilts, pour obtenir l'autorisation d'utiliser le patron.
Cerise sur le gâteau,
elle a même fait une fiche technique adaptée.
Que demander de plus?
Avec mes deux comparses, nous choisissons de travailler avec nos restes de tissus unis du quilt météo 2020, ce qui donne une base de couleurs identiques à laquelle nous ajouterons quelques tissus personnels.
Chacune travaille à son rythme avec les bandes qu'elle a et selon son envie. Seule contrainte, les dimensions obligatoires des trois blocs de base: un grand carré, un petit carré (quart du grand) et un rectangle (moitié du grand carré).
Puisque j'ai lancé l'idée, je me propose de recevoir tous les blocs afin de les assembler en complétant éventuellement.
Plusieurs essais sont nécessaires avant de trouver le montage final.
Fin novembre, le quilt est assemblé. Il reste à le mettre sur molleton et à le matelasser ce qui nous préoccupe car l'ouvrage est grand.
Heureusement, une bonne fée, toujours prête à participer aux œuvres solidaires, nous propose de le quilter sur sa Long Arm. Sans doute avez-vous deviné qu'il s'agit de Patricia de l'Atelier à Jarnac.
Je ne peux m'empêcher
de vous raconter une anecdote à ce moment là.
Il s'est écoulé un peu de temps entre le moment où j'ai fini le montage et celui où j'ai envoyé le top à Patricia.
Ce jour là, je me demandais bien ce qu'il m'arrivait: impossible de remettre la main sur mon ouvrage! Ce n'est pourtant pas une bricole qui aurait pu glisser sous une pile de tissus ou autre. Je suis certaine que je ne l'ai pas transporté hors du Terrier. Après quelques heures de recherche et d'angoisse, je finis par essayer de "remonter le cours de l'histoire". Je me souviens avoir pris des photos avant de le plier. J'ai la bonne idée de revoir ces photos. Eureka! Regardez-les bien à votre tour... Le top est posé sur un drap blanc pour le manipuler. Qu'est devenu ce drap? Il est rangé dans son armoire, bien sùr. Et en l'examinant de plus près? il enferme tout simplement notre top en attente de quilting. OUF!
Fin janvier, Patricia me ramène le quilt. C'est elle qui a choisi une jolie doublure assortie, en tissu tout doux ce qui sera parfait pour un dessus-de-lit.
Le quilting est très simple, assez moderne et tout en rondeur pour adoucir toutes nos lignes droites. Il me plaît beaucoup.
Il ne reste que la bande de finition. Pour conserver le côté un peu moderne, je choisis une bordure invisible à la façon BeeBook.
Au printemps, le quilt est prêt pour rejoindre les Alpes-Maritimes mais les consignes tardent un peu à venir pour la réception.
Le temps passe et c'est encore Annie qui se démènera pour nous donner l'adresse de la personne à qui l'envoyer.
L'étiquette est confectionnée, au dernier moment, juste imprimée sur coton jet et appliquée au dos.
Aujourd'hui, j'ai la certitude qu'il est arrivé à bon port. Je peux donc publier cet article même si le quilt ne sera remis à son (sa) destinataire final(e) qu'à la rentrée.
Bien entendu, nous ne sommes pas les seules à avoir participé à cette action. Parmi les blogs que je fréquente souvent, dès janvier, Marypatchwork avait envoyé un quilt et en février, c'est Kristine de la Ruche des Quilteuses qui montrait le sien.
Ce même jour, je vous invite à rendre visite à Annie qui vous décrira avec bien plus de détails que moi, ce qu'elle a fait avec ses amies et vous pourrez admirer leurs quilts.
Merci Annie de m'avoir aidée à concrétiser ce projet qui, en plus d'être utile, nous a permis avec Monique et Nicole de travailler sur un même ouvrage.
C'est un peu de notre amitié
que nous adressons au (à la) bénéficiaire.
Rien que moi, moi et les autres, les autres et moi, rien que les autres.
Le 10 juin, Jordan, jeune ornithologue passionné lui aussi, se promène au fond de la carrière, près du plan d'eau.
Il découvre un jeune rapace affaibli.
Il a l'excellent réflexe de le porter à l'Arche de Marie, centre de soins situé à Échiré, à une trentaine de kilomètres.
Marie Barbancey, encore une passionnée, fait appel à un spécialiste pour s'assurer qu'il s'agit bien d'un Faucon pèlerin juvénile, espèce qui ne fréquente qu'exceptionnellement son refuge.
Jean-Marie, notre ami, fait vite le rapprochement entre le lieu de découverte et le lieu d'observation suivi par Marmotton.
C'est alors que commence un nourrissage forcé, des dizaines de poussins déchiquetés par les mains habiles de Marie pour que Tanguy reprenne du poids et se remette à voler pour pouvoir attraper lui-même ses proies.
Grâce aux soins de Marie qui ne compte pas son temps, en moins de 15 jours, l'oiseau passe de 500 g à 620 g. Un premier essai de vol dans une grande volière est concluant.
La décision est donc prise de le relâcher au plus vite (de façon à ce qu'il s'imprègne le moins possible de l'homme) sur son lieu de naissance .
Entre temps, Marmotton a repéré la présence des deux adultes, sur leur falaise de prédilection, là où ils se perchent pour surveiller les lieux et attendre leurs proies.
La météo étant favorable, ce jeudi soir, 24 juin, avec le concours de Clément Braud chargé de mission au GODS (Groupe ornithologique des Deux-Sèvres), quelques personnes se retrouvent à la carrière du Puits d'Enfer pour vivre ce grand moment.
Jordan est là, tout ému de voir son protégé bien vivant.
Les adultes sont repérés, toujours sur la même falaise... sans doute nous ont-ils déjà vus ou perçus?
Marie et Clément trouvent une plate-forme idéale pour le lâcher. C'est Marie qui est chargée de ce moment important.
Attraper le faucon dans le carton n'est pas évident, les gants sont de rigueur.
Tanguy se prête volontiers à la pause photo, bien blotti dans les bras protecteurs de Marie.
Et c'est l'envol...
Pour Marie, c'est ce qui compte le plus: redonner sa liberté à l'animal qu'elle a soigné et remis sur pieds.
Faire défiler rapidement les photos pour admirer l'envol.
Sans hésiter, Tanguy bat des ailes, fend l'air et se dirige vers l'endroit où se trouve le nid qui l'a vu naître, en direction opposée à la falaise où sont perchés les adultes.
Ceux-là ne bougent pas, ne disent rien. Clément nous explique qu'ils ont sans doute reconnu le juvénile, sinon ils auraient crié pour le chasser.
L'histoire pourrait s'arrêter là... mais non!
Tout le monde a bien sûr envie de connaître la suite de l'aventure...
Ce couple cherchait à installer son nid sur le rebord d'une falaise, vestige d'un front de taille. Une simple corniche abritée leur suffit puisque cet oiseau ne construit pas de nid.
Comme les rapaces nocturnes, les faucons ne construisent pas de nid. Ils pondent à même le sol sur une vire, dans un trou, une niche, ou un ancien nid de grands corbeaux ou d'un autre rapace. Le substrat sableux ou terreux qui recouvre le sol est gratté par l'un ou l'autre des deux adultes. Dans une falaise, plusieurs "emplacements" sont grattés, aussi bien par le mâle que la femelle, mais c'est à la femelle que revient, en dernier recours, le choix de pondre dans l'une ou l'autre des "coupes de grattage" qui deviendra "l'aire".
Le couple s'est donc établi et Marmotton a pu les observer de loin pour ne pas perturber la nidification.
En même temps que lui, Florent, jeune cinéaste de l'IFFCAM, a choisi ce lieu et ce sujet pour son film de fin d'année. Peut-être aurons-nous la chance de voir les images?
La femelle a pondu puis a commencé à couver, alimentée par le tiercelet (le faucon adulte mâle, plus petit que la femelle).
malheureusement, je ne peux pas envisager ce périple.
Au Terrier, des travaux ont été programmés à cette date, des rendez-vous doivent être honorés et surtout, début juillet, nous devrons traverser la France d'ouest en est pour aller chercher Tit'Marmotte!
Mais vous, si vous le pouvez, prenez la direction de Lacaze.
Opposer ce qui te plaît à ce qui te déplaît: telle est la maladie de l'esprit.