Le travail de rubans qui décoraient les vêtements de cérémonie des Osages est différent du séminole.
Ces bandes étaient faites à partir de rubans pliés et appliqués les uns sur les autres, à la main jusqu'avant l'arrivée de la machine à coudre.
Les tissus étaient le plus souvent unis et les dessins et couleurs très symboliques.
Ouvrage de Denyse Saint-Arroman
Chacune a donc sorti tissus et aiguilles pour s'initier à cette méthode grâce aux explications très claires et sous l’œil avisé de notre animatrice du jour. Une belle découverte pour la majorité des quilteuses charentaises, ravies de cette opportunité.
Deux réalisations des quilteuses charentaises.
Élève indisciplinée, comme souvent lors des JA, je suis rentrée dans mon Terrier sans avoir fini ma bande... loin de là.
J'avoue que j'avais déjà une petite idée en tête.
Toujours réticente avec l'appliqué main, je préfère tester l'appliqué machine.
J'ai donc fait mes appliqués avec du fil transparent et un zigzag le plus petit et le plus discret possible.
Je me souvenais aussi d'un article des Nouvelles n°133 dans lequel Denyse Saint-Arroman décrivait la civilisation des Indiens Osage.
Dans les pages suivantes, Katell expliquait la technique des bordures à la manière des Indiens Osages. Après avoir terminé ma première bande, je me suis fortement inspirée de cet article pour multiplier les bandes.
Voici le résultat.
Mais je me demande maintenant comment l'utiliser :
horizontalement ou verticalement ?
Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.
Cette dernière n'a pas hésité un instant à répondre à mon invitation en faisant un crochet par Ménigoute la veille de cette rencontre pour admirer les tableaux textiles de Béatrice exposés ausalon d'art animalier.
Après une inoubliable soirée deux-sévrienne, nous avons donc pris la route pour la Charente où nous attendait un nouveau moment d'émotion. Revoir mes amies charentaises ne me laisse jamais indifférente surtout après de si longs mois de silence. Les quilteuses avaient répondu présentes car ce n'est pas moins de 80 personnes qui se sont retrouvées dans ce petit village, connu par son cimetière médiéval et plusieurs témoins de l'occupation de cette région à l'époque gallo-romaine ou même plus ancienne.
Nous étions également invitées à plonger dans le passé par la conférence qui était programmée mais rien à voir avec ces périodes. Katell avait choisi de nous présenter les Amérindiens et nous faire partager son intérêt pour cette culture par l'intermédiaire de la peintre canadienne Leah Dorion.
Katell a captivé les quilteuses avec sa présentation et ses nombreuses citations qui résonnent toujours de nos jours.
Après cette immersion chez les Amérindiens, nous avons été enchantées de découvrir les magnifiques motifs géométriques qui ornaient les fabuleux costumes des Indiens Osages.
Pour transmettre sa technique, Katell s'est inspirée du livre de Denyse Saint-Arroman Bandes en rubans Osage avec l'aimable autorisation de cette dernière.
Si vous voulez en savoir davantage,
rendez-vous demain.
Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors le visage pâle s'apercevra que l'argent ne se mange pas...
Ce magnifique documentaire animalier est le fruit de plusieurs voyages au Tibet et de très longues heures, voire des mois, d'affût par grand froid mais le résultat est à la hauteur de toutes ces attentes. Ce film est également sublimé par les récits de Sylvain Tesson.
Sa photo avait également été choisie pour les gobelets tout aussi collector de 2020.
Cette année-là, était programmé le film de Frédéric Larrey Le royaume glacé de la panthère des neiges que nous avons pu voir en 2021.
Les réalisateurs de La panthère des neiges sont très familiers des habitués du FIFO.
Marie Amiguet, ancienne élève de l'IFFCAM a déjà présenté plusieurs films comme Avec les loups avec Jean-Michel Bertrand, en 2017 et surtout, en avant-première, La part des bêtes avec Vincent Munier en 2018.
« J'aime faire du cinéma animalier en m'attachant à des personnages » déclare-t-elle à Catherine Levesque-Lecointre dans l'infolettre du FIFO de novembre 2021.
Une louve humaine aux yeux lapis lazuli, tapie à l'affût de deux hommes...
Sylvain Tesson
Vincent Munier est également un habitué du festival depuis de nombreuses années avec Michel, son père. Nous l'avons découvert en 2017 grâce à ses photos et son livre Clair de brume. Nous avions été conquis par ses clichés toujours « brumeux » où l'animal est mis en lumière par le paysage dans lequel il évolue.
Ce fut ensuite sa collaboration avec Laurent Ballesta pour Antartica qui nous a subjugués.
Dans le livre Approche les animaux sauvages avec Vincent Munier des éditions Plume de carotte, Cindy Chapelle nous fait découvrir l'évolution du jeune Vincent, illustrée par Marc N'Guessan.
Aujourd'hui parmi les plus grands des photographes animaliers mondiaux, il partage avec les enfants, au travers de ce livre, son histoire, ses passions, ses conseils aussi.Plonger dans un vécu, un témoignage, une expédition ; mieux comprendre la nature ; se tenir informé des dernières découvertes naturalistes : découvrir des contrées inexplorées ; rêver aussi...
Et créer ses propres aventures...
Né dans une famille qui admire et respecte la biodiversité, avec un père photographe, très jeune, il a commencé par partir à l’affût des animaux sauvages et cela ne l'a plus quitté. Il a su faire de cette passion un véritable métier.
Très vite, Michel et Vincent se démarquent en montrant des images d'ambiance, plus que des photos techniques.une marque de fabrication que le jeune photographe animalier imprimera ensuite dans son style.
Voici maintenant un chef-d’œuvre pour le grand écran. Sur les quelques images de la bande annonce, j'ai retrouvé ce style incomparable de Vincent Munier.
Ce film ne serait peut-être pas ce qu'il est sans les récits incomparables de Sylvain Tesson.
Rencontre improbable de cet intrépide écrivain voyageur avec le photographe naturaliste taiseux qu'est Vincent.
Heureusement, Marie est là pour immortaliser leurs dialogues insensés.
Sous l'influence bénéfique de Vincent, Sylvain apprend à lire un paysage, lui qui en a tant parcourus sans rien voir.
Le stégophile apprend à escalader sans bruit et à se fondre dans le paysage. Il profite des longues heures d'affût pour mettre des mots sur ce qu'il observe, sur les comportements des animaux ou des hommes. En 2018, Tibet, Minéral animal, un premier livre, illustré par les clichés de Vincent, témoigne de ce périple.
L'année suivante, La panthère des neiges, son récit de voyage reçoit le prix Renaudot.
Il ne manquait plus que ce film
rassemblant ces trois artistes
pour conclure une merveilleuse aventure !
... prendre le temps de ralentir et profiter de ce qui nous entoure...
Béatrice Bueche a demandé à une amie quilteuse de l'accompagner.
Dans un récent article, vous avez fait connaissance avec Béatrice. Aujourd'hui, je vous présente Michelle Braun.
Michelle, Béatrice, Katell et Pierrette
Ce n'est sans doute pas une totale découverte puisque les adhérents à France Patchworkont pu bénéficier à de nombreuses reprises de ses modèles généreusement partagés dans notre revue Les Nouvelles.
Vous l'avez peut-être déjà rencontrée à la JA des 30 ans de France Patchwork à Sélestat car elle faisait partie de la délégation.
Les quilteuses charentaises présentes à Ligné pour la JA organisée par la délégation charentaise ont eu le privilège d'admirer un petit échantillon de ses nombreux ouvrages car Michelle est très « productive » !
Depuis plus de 10 ans, Michelle anime un atelier, Les petites mains,dans son village de Langensoultzbach, au nord du Bas-Rhin, à deux pas de l'Allemagne.
Presque toujours, elle travaille à la machine mais la plupart de ses modèles sont adaptables à la main. Elle a une prédilection pour les batiks et les tissus colorés qui attirent le regard.
Comme elle me l'a confié :
Mon travail est relativement éclectique, je touche un peu à toutes les techniques et ensuite j'essaie de les transmettre.
Si, comme moi, vous avez envie de vous inspirer de l'un de ses ouvrages, je vous invite à ressortir vos revues.
Voici ceux que j'ai repérés. Piécés ou appliqués, figuratifs ou abstraits mais toujours de tendance contemporaine, vous n'avez que l'embarras du choix !
113: Équilibre
124 : Les moulins de l'ivrogne
125 : Orage d'une nuit d'été
126 : Étoiles et planètes
129 : Dans le Bush australien
131 : Lutinville
132 et 133 : Les souris
134 : Champignons
Et si vous ne possédez pas le numéro qui vous intéresse, il est toujours possible de l'acquérir auprès de la boutique de France Patchwork... au prix de 9€, la revue.
Je suis très heureuse d'avoir eu la chance de passer une dizaine de jours avec elle, grâce à Béatrice. Je conserve un excellent souvenir de ces moments conviviaux en compagnie de ces deux Alsaciennes lumineuses, chaleureuses, talentueuses et... pleines d'humour !
Aurons-nous le bonheur de nous retrouver un jour ?
En suivant le chemin qui s'appelle "plus tard", nous arriverons sur la place qui s'appelle "jamais".
Je vais essayer de transmettre ce que j'ai compris.
Contrairement à mes habitudes, cet article est très long mais j'aimerais que vous le lisiez jusqu'au bout.
Je tiens à remercier Marie-Claire Frédéric qui me fait confiance en me permettant de publier cet article et en m'autorisant à utiliser quelques-unes de ses photos.
J'ai pris connaissance de l'autre blog de Marie-ClaireNi cru ni cuitpour me documenter un peu à propos de cette technique toute nouvelle pour moi.
Timidement, j'ai commencé par tester la fermentation peut-être la plus connue, la choucroute.
mais un déplacement à Paris en ce moment n'est pas à l'ordre du jour.
Convaincue par tous ces avantages, tant au point de vue pratique que bénéfique pour la santé, cette année j'ai testé davantage de légumes : céleri, chou rouge, chou-fleur, navet, radis noir, etc.
Quelques-unes des conserves de cette année.
Outre l'aspect esthétique,
j'apprécie le côté pratique, beaucoup plus rapide
et sans utiliser l'énergie.
Les étagères de mon armoire à conserves changent d'aspect...
Le matériel est réduit au minimum : un bon couteau, une râpe ou une mandoline et des bocaux en verre. Quant aux ingrédients, ils se limitent au sel marin le plus naturel possible et une bonne eau de source.
Marie-Claire Frédéric donne d'excellents conseils dans son blog mais elle a aussi publié plusieurs livres dans lesquels elle rappelle l'origine de cette méthode ancestrale.
Son livre de base sans doute... que je vais commander au Pèe-Noël.
La fermentation est utilisée depuis la nuit des temps et a sauvé de la famine de nombreuses populations.
Les chasseurs-cueilleurs du Paléothique faisaient déjà de la fermentation sans le savoir. En effet, ils conservaient de la nourriture dans des fosses ou dans des outres faites avec l'estomac d'un animal.
N'oublions pas que le réfrigérateur n'existe que depuis peu de temps et pourtant il fallait bien conserver les produits du jardin pendant toute l'année.
Alors que nous avons tendance à vivre dans un monde aseptisé, nous avons oublié que microbes et bactéries sont indispensables à la vie.
Nous avons oublié que sans les micro-organismes (les microbes, autrement dit), nous ne serions pas en vie, que sans eux toute vie tout disparaîtrait, et que c'est en les côtoyant (et en les ingurgitant)tous autant qu'ils sont que se forme notre système immunitaire.
Je vous invite à lire cet article de Marie-Claire qu'elle aurait pu intituler, comme elle le dit elle-même: Le Salers de la peur. Il démontre tout à fait l'absurdité de certains « principes de précaution » si à la mode aujourd'hui.
Encore une photo empruntée au blog de Marie-Claire
Sans virus, l'Homme ne serait pas apparu sur Terre !
À l'heure où l'un d'eux perturbe grandement nos habitudes de vie, nous avons quelque peu oublié comment nous protéger simplement en renforçant nos défenses immunitaires.
Ces bocaux ne vous font-ils pas envie? (photo empruntée à Marie-Claire)
La lacto-fermentation serait-elle un atout dans cette lutte ?
Ce processus permet le développement des probiotiques si utiles pour notre flore intestinale.
Je viens de m'offrir le dernier livre de Marie-Claire Frédéric.
Le parcourir m'a permis de mieux comprendre le processus de la fermentation et les règles à respecter pour sa réussite.
Que se passe-t-il lors de la lacto-fermentation ?
Les légumes entassés dans les bocaux sont recouverts de bactéries, levures ou moisissures. Au contact du peu d'oxygène présent dans le bocal, ces micro-organismes, bons ou mauvais, vont se multiplier. Une fois l'oxygène consommé, ils vont secréter des enzymes qui transforment la matière des légumes en provoquant des réactions chimiques favorables à la conservation.Il n'est pas rare d'entendre des sifflements dus au gaz carbonique qui chasse l'air. C'est surtout la formation de l'acide lactique qui, par son acidité, va tuer tous les micro-organismes néfastes.
Dans ce livre, Marie-Claire explique aussi comment procéder
mais surtout comment utiliser ces conserves d'un autre genre
et c'est tout à fait ce que je recherche !
Suri de carottes à l'orange et choucroute de poireaux.
Si vous voulez en savoir davantage, je vous invite à consulter les blogs cités dans ces deux articles. Vous pouvez également acheter un ou plusieurs des livres publiés par Marie-Claire. Mais mon conseil le plus évident, si vous le pouvez, osez pousser la porte du restaurant Suri.
L'un de ces gestes vous réjouira mais aidera aussi Marie-Claire et son équipe à poursuivre leur tâche. La situation actuelle met en péril les restaurants et en particulier celui-ci.
Imaginez-vous le nombre d'heures passées
à préparer tous ces ingrédients puis à les cuisiner et à les servir?
Imaginez-vous le nombre d'heures passées
à concocter un article pour un blog sans publicité et très pédagogique?
Imaginez-vous le nombre d'heures passées
à répondre aux questions des lecteurs?
Imaginez-vous le nombre d'heures passées
à transmettre gracieusement son savoir?
Imaginez-vous le nombre d'heures passées
à faire de belles photos pour mettre en valeur ces aliments?
Imaginez-vous le nombre d'heures passées
à rédiger un, voire plusieurs livres?
Depuis des années, Marie-Claire Frédéric ne compte plus son temps. Elle donne généreusement ses conseils. Avec l'équipe du restaurant, elle met un point d'honneur à satisfaire ses convives. Mais aujourd'hui elle est à la veille de tout arrêter faute de moyens. Pour éviter d'en arriver là, elle s'est résolue à demander de l'aide par l'intermédiaire d'une cagnotte en ligne. Quelque 700 donateurs se sont déjà mobilisés. Il ne reste plus qu'une quinzaine de jours avant l'échéance fatale.
L'équipe du restaurant Suri
Si vous le pouvez, à votre tour, faites un petit geste.
Marmotte n'abandonne pas le patch pour se mettre à la cuisine
mais c'est une autre de ses passions
souvent partagée par les quilteuses.
Aujourd'hui, je dédie plus particulièrement cet article à mon amie diététicienne et avec qui j'ai eu le privilège, en 2019, de tester un restaurant d'un tout autre genre : Suri, rue Réaumur (près de la Bourse) à Paris.
J'avais découvert cette adresse en parcourant le premier blog de sa propriétaire Du miel et du sel.
Le nom « suri» est synonyme de lacto-fermenté. C'est le participe passé du verbe surir (devenir aigre suite à une fermentation). On le retrouve dans les harengs saurs.
Coïncidence, Marie-Claire Frédéric, journaliste culinaire, est originaire de Ménigoute (pays du Fifo dont je parle souvent) mais je n'avais jamais eu l'occasion de la rencontrer.
En lisant avec attention ses recettes et surtout ses conseils avisés, j'ai découvert la lacto-fermentation mais, comme beaucoup, le terme « lacto » me faisait fuir alors que j'ai appris depuis qu'il n'est nullement question de lait mais de l'acide lactique.
On nomme ainsi cette fermentation parce que la substance principale produite par les micro-organismes est l'acide lactique. Or, cet acide la été observé la première fois dans du lait par le chimiste suédois Karl Wilhelm Scheele au XIIIe siècle, d'où son nom.
Le terme « fermentation » n'est pas plus engageant. Et pourtant, qui n'a jamais mangé d'aliments fermentés ?
Pain, yaourts, fromages, charcuterie, vin, bière, choucroute, cornichons, vinaigre, café, thé et même le chocolat sont des aliments fermentés, même si le processus n'est pas toujours identique.
Alors, comment un restaurant peut-il offrir en majorité ce genre de plats ?
Notre cuisine est basée sur les aliments et les boissons naturellement fermentés. Nous utilisons des techniques ancestrales qui donnent une multitude de saveurs à nos plats. La fermentation est aussi réputée pour rehausser les qualités nutritionnelles des aliments.
Nos entrées, plats, desserts, sont cuisinés sur place avec des produits frais, bio et au maximum en circuit court. Venez aussi goûter nos boissons maison sans alcool : kéfir de fruit ou de lait, kombucha…
La curiosité fut la plus forte et, de passage dans le quartier du Marais à l'heure de la pause déjeuner, nous avons osé franchir la porte et commander une assiette dégustation.
Photo empruntée au site du Suri
Ce fut une révélation ; des produits goûteux qui se savourent avec plaisir et qui se digèrent très bien. La diététicienne a été convaincue du bienfait de ces préparations et m'a amenée à imaginer un nouveau mode de conservation de tous les légumes bio que me livre mon jardinier préféré de la façon la plus naturelle, la moins énergivore et surtout la plus sûre.
Si vous voulez en savoir davantage sur cette méthode,
mais Marmotte a aussi beaucoup de plaisir à cuisiner elle-même.
Là encore, je vais me répéter, ce sont très souvent les recettes de Cooking Julia qui m'inspirent.
Dernièrement, je cherchais à cuisiner du poisson, ce qui n'est pas ce que je préfère et dans la liste des ingrédients de base de Julia il n'y a que cabillaud et saumon. Je choisis donc le premier et je fais défiler les recettes dans lequel il est utilisé. Toujours curieuse de découvrir de nouvelles saveurs, je suis vite attirée par l'une d'elles: Cabillaud aux carottes, sauce chermoula.
Que peut-il se cacher dans cette sauce au nom un peu « exotique » ?
Ce qui me plaît chez Julia, c'est qu'elle explique toujours où et comment elle a trouvé cette recette et les provenances de certains ingrédients ou certaines préparations, comme ici, la sauce chermoula d'origine algérienne, ce que j'ignorais totalement.
La chermoula est une marinade très utilisée au Maghreb, surtout pour le poisson. Il en existe de nombreuses variantes selon les pays et les régions. Ail, paprika, cumin, huile d'olive, coriandre, jus de citron, persil font partie des ingrédients qui peuvent entrer dans sa composition. Ici associée à la tomate et aux carottes, elle est délicieuse et parfume très agréablement le poisson.
Vérification faite, je possède tous les ingrédients nécessaires.
Il suffit de s'y mettre.
C'est alors que me vient une idée qui pourrait paraître saugrenue mais j'aime bien tenter des expériences. Je reste sur cette idée de plat « exotique » et je décide d'y ajouter un autre légume juste récolté.
Je vous laisse deviner quelle est cette touche originale.
nous avons eu l'opportunité de pouvoir aller au restaurant.
Notre choix a été très vite fait : l'Orangerie à Soudan, bien entendu. Nous ne connaissons pas meilleur rapport qualité / prix dans les environs. J'en ai déjà parlé ici.
Ces derniers temps, nous avons parfois profité de leur service « plats à emporter » pour les soutenir tout en nous faisant plaisir mais se faire servir dans des assiettes bien présentées donne une autre dimension au repas.
Dès l'accueil, quelle bonne surprise de voir enfin le sourire de notre hôtesse... sans masque !
Quel plaisir d'écouter le menu et de pouvoir échanger avec les serveurs... sans masques.
Comme d'habitude, le repas a ravi nos yeux autant que nos papilles.
La déco des tables a attiré mon attention : de saison et « faite maison » par les enfants du couple restaurateur.
Cette expérience nous a donné envie de nous y retrouver une 2e fois, en fin de mois afin de profiter pleinement d'une soirée entre ami(e)s sans avoir à se lever de table pour faire le service.
Je crois qu'elles en gardent un bon souvenir !
Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et c'est tout.
Nous avons choisi les alentours de Saint-Maixent-l'École, les lieux-dits Gentray et Ricou.
Ce n'est plus tout à fait le bocage que nous connaissons bien mais les chemins creux y sont encore très accueillants.
Ils sont bordés de murets de pierres sèches si importants pour la biodiversité mais malheureusement très peu entretenus.
Ce petit panneau nous rappelle leur importance et nous révèle le nom de cette profession qui a pratiquement disparu: les muraillers.
Tout au long du parcours, nous baignons dans cette ambiance automnale.
La plupart des arbres ont déjà perdu leurs feuilles mais certains, comme les érables champêtres, conservent ces teintes jaunes ou mordorées qui illuminent le paysage.
Le sol est un véritable tapis rouge jaune.
Il ne manque que quelques taches rouge feu voire rouille si ce n'est dans les parcs privés.
Si vous avez encore envie de magnifiques couleurs,
Et si vous voulez profiter pleinement des images, pensez à cliquer sur l'une d'elles et les faire défiler!
Contrairement aux apparences, il nous faut parfois affronter certains dénivelés comme en témoigne la surélévation de la ligne TGV.
Nos pas nous conduisent jusqu'à la Sèvre Niortaise.
Ces bâtiments ne sont que les vestiges d'anciens moulins qui proliféraient tout au long de ce fleuve qui a donné son nom à notre département (avec la Sèvre Nantaise).
J'adore l'ambiance un peu feutrée que donne cet éclairage rasant de la mi-novembre.
Je ne dirai jamais assez combien j'aime ces couleurs automnales!
Ce que l'on voit est temporel, ce que l'on ne voit pas est éternel.
pour digérer les émotions ressenties au cours de ces 6 jours.
Juste avant l'ouverture au public.
Contrairement aux années précédentes, je n'ai pas vu beaucoup de films, assisté à aucune conférence et à aucune sortie. C'est surtout au salon d'art animalier que j'ai passé beaucoup de temps... et pour cause.
Comme je le rêvais depuis si longtemps, cette année, parmi les arts dits majeurs (peintres, dessinateurs, photographes ou sculpteurs) l'art textile est venu s'immiscer avec les tableaux de Béatrice Bueche.
Les tableaux de Béatrice juste avant l'arrivée des visiteurs.
Outre le récit de sa visite à Ménigoute, elle y relate aussi le concours de circonstances qui nous a réunies en cette fin octobre. Après les paroles élogieuses de Katell à propos des œuvres de Béatrice, il ne me reste qu'à confirmer son ressenti.
Michelle, Béatrice, Katell et Pierrette
Comme toujours, les visiteurs faisaient le tour du salon pour découvrir les différents artistes.
En arrivant sur le stand de Béatrice, il était assez amusant de voir les yeux s’agrandir (merci les masques): émerveillement face aux couleurs éclatantes, étonnement devant ces tableaux, interrogation à propos de cette technique inconnue.
"Quelle patience... quelle minutie... tous ces petits points!"
"J'ai passé plusieurs fois... je croyais que c'était de la peinture"
"Je suis intrigué"
"On n'a jamais vu cela à Ménigoute"
C'est vraiment ce que Marmotte attendait!
Non contents de s'émerveiller devant ces petits bijoux, de poser des questions et discuter avec Béatrice, plusieurs personnes sont revenues plusieurs fois en entraînant de nouvelles.
Contrairement aux expositions textiles, le public du Fifo est mixte et... surprise... ce sont les hommes qui ont été les plus admiratifs, les plus curieux et qui, souvent, ont amené leurs épouses.
Comme chaque année, la région Nouvelle-Aquitaine organisait les trophées, "l'art pour la nature" qui récompensent 3 œuvres de 3 artistes exposant au salon d'art animalier, chacun dans l'une des 3 catégories suivantes:
Clic clac, les photographes.
Coup de crayons, les peintres, illustrateurs et dessinateurs.
Coup de pattes, les sculpteurs et graveurs.
Quel dommage qu'il n'y ait pas eu le prix du public.
Il est évident que Béatrice aurait été la lauréate incontestée!
Peu importe... elle n'est pas venue à Ménigoute pour recevoir un prix mais pour introduire l'art textile parmi les autres arts. L'accueil chaleureux du public, la reconnaissance des autres artistes et tous les compliments qu'elle a reçus valent bien un trophée.