Ce n'est pas du livre d'Aurélie Valognes, que j'ai lu dernièrement que je veux vous parler... quoi que... il sera bien question d'oiseau aussi.
Dès la fin de l'hiver, Marmotton a repéré le manège de deux Faucons pèlerins (Falco peregrinus) dans la carrière désaffectée du Puits d'Enfer.
Ce couple cherchait à installer son nid sur le rebord d'une falaise, vestige d'un front de taille. Une simple corniche abritée leur suffit puisque cet oiseau ne construit pas de nid.
Comme les rapaces nocturnes, les faucons ne construisent pas de nid. Ils pondent à même le sol sur une vire, dans un trou, une niche, ou un ancien nid de grands corbeaux ou d'un autre rapace. Le substrat sableux ou terreux qui recouvre le sol est gratté par l'un ou l'autre des deux adultes. Dans une falaise, plusieurs "emplacements" sont grattés, aussi bien par le mâle que la femelle, mais c'est à la femelle que revient, en dernier recours, le choix de pondre dans l'une ou l'autre des "coupes de grattage" qui deviendra "l'aire".
Le couple s'est donc établi et Marmotton a pu les observer de loin pour ne pas perturber la nidification.
En même temps que lui, Florent, jeune cinéaste de l'IFFCAM, a choisi ce lieu et ce sujet pour son film de fin d'année. Peut-être aurons-nous la chance de voir les images?
La femelle a pondu puis a commencé à couver, alimentée par le tiercelet (le faucon adulte mâle, plus petit que la femelle).
C'est ainsi, qu'en avril, Tit'Marmotte a pu découvrir ce merveilleux rapace sur son nid, de très loin grâce à la longue-vue.
Nos deux observateurs passionnés ont noté toutes les dates et ont assisté à la naissance de deux poussins autour du 22 avril.
Très vite, ils se sont aperçus qu'un seul jeune avait survécu. Son plumage a changé au cours des semaines et peu à peu, Tanguy a commencé à voler.
L'histoire pourrait s'arrêter là... mais non!
Si le récit vous intéresse, rendez-vous ici sous peu.