Je vous recommande tout particulièrement un film à voir sur ARTE, le 23 mai à 19h: Le petit peuple du potager.
Vous y découvrirez tous les alliés discrets d'un jardinier. Ce documentaire est l’œuvre de Guilaine Bergeret et Rémi Rappe, deux jeunes cinéastes issus de l'IFFCAM. Il a été en grande partie filmé dans un jardin remarquable que nous connaissons bien et que vous pourrez visiter prochainement.
Les premiers jours, les larves sont parfois trop grosses pour ces minuscules oisillons. Il est amusant de voir les adultes les partager en deux ou même les retirer pour ne pas provoquer un étouffement.
Il faut dire que cette année, il devrait y avoir des chenilles à profusion. Sans doute avez-vous remarqué tous ces arbustes enrubannés? Ce sont les chenilles d'hyponomeutes, un papillon de nuit très actif cette année. Ces toiles sont tissées sur les fusains et les troènes pour créer un milieu favorable au développement des larves jusqu'à leur transformation en papillons. Les petits oiseaux ont un garde-manger bien garni!
Spectaculaires mais sans danger... c'est ce que nous expliquent plusieurs spécialistes de biodiversité dans un article publié récemment dans la presse locale.
Nous suivrons,
bien entendu, le développement de nos petites mésanges.
Je peux aussi vous donner des nouvelles de la nidification des rapaces de la carrière désaffectée... même si je n'ai pas de photos.
Dans sa longue-vue, Marmotton a pu observer quatre petits Faucons pèlerins et, surtout trois Grands corbeaux. Bonne nouvelle pour l'instant mais il faudra en surveiller l'évolution.
A propos de naissance, Je voudrais avoir une tendre pensée pour Capucine qui fête son premier mois aujourd'hui. Vous avez vu le doudou que Tit'Marmotte a réalisé pour elle. Marmotte a également cousu pour cette naissance.
C'est avec la complicité des parents de la future maman que j'ai concocté un coussin d'éveil. Il est composé tout simplement de neuf carrés de tissus de divers aspects (doux, soyeux, rêches, gaufrés) avec quelques rubans qui dépassent pour attacher un anneau de dentition ou autre hochet. J'ai utilisé deux couches de molleton édredon ce qui lui donne un confort que la petite Capucine a apprécié dès la sortie de la maternité.
Il fallait aussi une petite couverture pour réchauffer ce petit poupon. Le tissu minky s'imposait pour cette réalisation avec un morceau de double gaze de coton.
Ces dernières semaines étaient occupées à la confection d'ouvrages pour bébés car un petit Matéo est également venu agrandir la famille la semaine dernière. Mais je ne montrerai pas ce que j'ai fait car nous n'avons pas encore pu le lui offrir.
Les parents m'ayant laissé libre pour le choix du modèle, vous devinez peut-être quelle technique a eu ma préférence car j'en parle souvent.
Tit'Marmotte est repartie depuis déjà plus d'une semaine...
Je lui avais promis de terminer son journal de vacances: le voici enfin!
Tout d'abord, elle me charge de remercier toutes les personnes qui lui ont adressé un commentaire auquel elle n'a pas eu le temps de répondre.
Elle a beaucoup aimé montrer ce qu'elle a fait pendant ces quelques jours et voir que les visiteurs(euses) du Terrier s'intéressent à ce qu'elle écrit.
Dès le premier jour, Tit'Marmotte a présenté les photos de deux serpents observés dans les Gorges du Méaudret et elle demandait si vous les connaissez.
Ce sont nos spécialistes qui ont donné la réponse. Ces deux charmantes petites bêtes ne sont autres que des vipères aspic, espèce venimeuse présente en métropole.
Venimeuse, oui mais nous ne risquions pas grand chose
puisque le parcours que nous suivions était bien sécurisé par une série de passerelles pour protéger la faune et la flore des lieux et nous évitait également toute mauvaise rencontre.
N'oublions pas que cette espèce est protégée même si elle inspire toujours la méfiance.
Ces deux individus appartiennent bien à la même espèce qui présente plusieurs colorations. Nous avons donc eu la chance de voir la forme mélanique (la noire).
Une belle observation sans trop d'appréhension pour Tit'Marmotte!
Dès son arrivée, Tit'Marmotte a découvert deux œufs dans le nichoir.
Chaque matin, la mésange charbonnière a pondu un œuf de plus.
A la fin de son séjour, Tit'Marmotte a donc pu compter neuf œufs.
Depuis, plus rien... si ce n'est que la mésange ne quitte plus beaucoup le nichoir car elle se met à couver.
Plusieurs fois par jour, son partenaire lui apporte la becquée. Elle sort également de temps en temps pour "se dégourdir les pattes" mais revient très vite réchauffer ses trésors qu'elle remue.
Dans combien de jours aurons-nous le privilège de voir éclore ces petits oisillons?
Chaque difficulté rencontrée doit être l'occasion d'un nouveau progrès.
J'ai fait un lapin en patchwork! mais ce n'est pas tout...
Si vous voulez le faire voici les étapes.
Si vous voulez, envoyez à Manouma Marmotte la photo de votre lapin.
Je vais vous expliquer tout d'abord comment m'est venue cette idée.....
Mardi avant de coudre j'ai voulu dessiner.
J'ai laissé aller mon imagination et j'ai fait un rond en graphisme après je lui ai fait des oreilles de lapin ce qui a donné une idée à Manouma Marmotte elle m'a proposé de faire un lapin en patchwork.
J'ai trouvé dans son "bric-à-brac"un tissu à carottes!
J'ai presque tout cousu toute seule! même les nœuds et les deux boutons pour les pupilles!
C'était trop cool!
Au-revoir...
Il n'est pas d'obstacle que la persévérance et le courage ne surmontent.
Bravo Laurence la plante c'est bien de l'angélique.
Hier je suis allée à Niort.
J'ai vu "le Donjon" il est trop beau!
Après je suis allée au musée du Port Boinot.
C'était trop cool! Il y avait des jeux puis une exposition. J'ai écouté plein de choses.
Ce que j'ai préféré c'était la fée Mélusine!
Et Madame de Maintenon elle est née à la prison de Niort elle s'appelait à ce moment Françoise d'Aubigné.
Elle a habité à Echiré au château de Mursay.
Elle a aussi été la femme secrète de Louis XIV.
Dehors on a vu les jardins d'eau.
Autrefois on les appelait les pelains; ça servait à nettoyer les peaux de mouton pour en faire du cuir puis des gants et des sacs à main dans une chamoiserie.
Un couple a repris place exactement au même endroit. La femelle du Faucon pèlerin (Falco peregrinus) a commencé à couver.
Photo de 2021
Dans cette carrière désaffectée, nos faucons ne sont pas seuls.
Il n'est pas rare d'y observer également le Busard cendré (Circus pygargus).
Ce qui est beaucoup plus exceptionnel, c'est cet autre rapace qui n'avait pas été vu dans les Deux-Sèvres depuis plus de 100 ans : le Grand corbeau (Corvus corax).
L'an dernier, c'est tout à fait par hasard que Marmotton avait fait cette belle découverte. Un couple de Grands corbeaux visitait la carrière à la recherche d'un site de nidification. La présence des Faucons pèlerins bien implantés sur la falaise avait sans doute été à l'origine de la désertion des Grands corbeaux qu'il n'a pas revus de toute la saison.
Il a relaté cette observation exceptionnelle dans un article publié dans le Lirou n°40 de 2021 (magazine de la revue du GODS).
En voici un extrait:
En ce mois d'avril, quelle ne fut pas sa surprise de retrouver ce couple de Grands corbeaux qui semble cohabiter en toute quiétude avec les Faucons pèlerins.
L'an dernier à cette époque, je vous ai raconté le sauvetage de notre Tanguy ce qui a suscité de nombreuses réactions enthousiastes.
Peut-être vous demandez-vous ce qu'il est devenu?
Les spécialistes se sont succédé pour surveiller le retour de l'enfant prodigue.
Dès le week-end qui a suivi le lâcher, Marmotton a retrouvé les trois rapaces mais l'entente ne paraissait pas très cordiale. Les adultes ne semblaient pas apprécier la présence de Tanguy et même le chassaient. Peut-être l'avaient-ils déjà rejeté, quinze jours plus tôt et c'est la raison pour laquelle il a été retrouvé affaibli.
N'ayant pas appris à attraper ses proies en vol, il est très difficile pour lui de survivre!
Au cours de la semaine suivante, plusieurs observateurs ont noté la présence plus ou moins simultanée des trois individus.
Quelque temps après, nous les avons bien vus, les adultes d'un côté et le juvénile de l'autre mais sans animosité. Chacun semblait vivre sa vie normalement. Plus de dix jours après le lâcher, Tanguy volait bien. Il a du apprendre à chasser pour se nourrir seul.
Image du lâcher... je n'ai pas d'image de la suite!
Toutes ces observations nous ont permis de découvrir un peu mieux ce magnifique rapace qu'est le Faucon pèlerin. Bien implanté dans cette carrière fermée au public, souhaitons leur longue vie et peut-être pourrons-nous observer une nouvelle génération au printemps prochain.
Ces observations nous ont aussi permis d'apprécier combien le retour à la nature sauvage est important.
Dans ce lieu où l'homme n'intervient plus, la flore est très abondante et très diversifiée. Les papillons et les libellules pullulent tout comme, sans doute, tous ces petits organismes que l'on ne "voit" pas. La faune y trouve un refuge privilégié. C'est un bel exemple de biodiversité.
Nous avons eu le privilège d'observer Jeannot, le Circaète Jean-le-blanc(Circaetus gallicus), en pleine chasse mais je n'ai malheureusement pas de photo de cet instant où il a plongé pour attraper un reptile.
Ces souvenirs vieux d'un an sont encore bien présents à mon esprit d'autant que la période d'observation revient avec son lot de surprises que je vous relaterai un de ces jours.
Parfois, les mystères sont plus excitants que leurs explications.
Une fois de plus, c'est en voyant le Cœur de pierres de Michelle Braun et en découvrant cette technique de mosaïque que m'est venue l'envie d'en faire autant.
Michelle a bien voulu me confier les explications qu'elle divulguait au même moment à son groupe Les petites mains.
Il faut tout d'abord choisir un dessin et vous connaissez mes talents ma non disposition à cet art. J'ai encore recours à Internet pour trouver une idée et c'est un papillon qui a ma préférence, le côté symétrique me plaisant bien.
Vient alors le dessin à la bonne échelle et celui des tesselles à l'intérieur, ce qui ne me pose pas de problèmes.
C'est ensuite le choix des tissus, les batiks étant recommandés car ils s'effilochent un peu moins. Reporter chaque tesselle minutieusement sur le tissu qui convient demande un peu de concentration et de méthode... ce qui ne me déplaît pas.
Je passe ensuite au thermocollage et là encore il faut être vigilant mais le résultat est au rendez-vous.
Mon papillon commence à prendre forme.
Je n'ai pas envie de faire davantage de tesselles. Je décide donc de le découper pour l'appliquer sur un fond travaillé... lequel ?
Je recherche des idées en feuilletant Les Nouvelles et je tombe sur un ouvrage de Gabrielle Paquin que j'avais repéré depuis longtemps.
Dans mes tissus à rayures, je n'en trouve que deux qui soient assortis, un clair et un plus foncé pour donner le relief. Je coupe des bandes et j'assemble sans trop calculer la quantité nécessaire. Et tout à coup, il me manque du tissu pour terminer mes carrés. Pas question d'en ajouter un autre et impossible bien entendu de retrouver ces tissus achetés il y a très longtemps. Il faut donc faire preuve d'imagination et de créativité. Je positionne mes quatre carrés auxquels il manque une pointe et je découvre un octogone.
Alors, pourquoi ne pas laisser cette forme originale à mon tableau ?
Le papillon est posé sur le fond,
mais quelle orientation choisir ?
Aucun doute : ce sont les carrés sur pointe qui me plaisent le plus.
J'avais pensé retourner les bords mais je finis par découper le papillon pour l'appliquer à cru au fil invisible avec un point zigzag très serré.
Il ne reste plus qu'à trouver un molleton, une doublure et quilter l'ensemble pour souligner chaque tesselle et le tour du papillon. Quant au fond, des lignes parallèles dans les rayures s'imposent d'elles-mêmes. Il faut encore broder les antennes pour lui donner fière allure.
Et maintenant, quelle bande de finition?
Le tissu de fond ne convient pas du tout et je n'ai plus de tissu rayé... sauf si je cherche bien dans l'armoire de Mr Marmotte où je découvre une ancienne chemise que je n'hésite pas à sacrifier !
N'a-t-il pas bel effet mon papillon ?
Cela me rappelle une belle chanson de Bénabar dont les paroles sont tellement vraies.
L'effet papillon
Voilà le nom que je vais donner à mon petit ouvrage qui trouve vite sa place sur une table en verre.
Merci infiniment à Michelle qui m'a permis de partager cette méthode conçue de façon empirique et de prendre beaucoup de plaisir à concocter ce magnifique papillon qui me rappellera notre connivence.
Peut-être avez-vous vu chez Verveine & Lin un ouvrage assez ressemblant?
La technique employée pour réaliser cette tortue est un peu différente mais tout aussi attractive et il se pourrait bien que d'autres animaux de la sorte trouvent refuge dans mon Terrier prochainement!
C'est l'effet papillon : petite cause, grande conséquence
Pourtant jolie comme expression : petite chose, dégât immense