J'aurais bien bien aimé aller voir toutes ces représentations d'arbres mais je suis certaine que nous en aurons au moins des photos.
Des photos d'arbres et les descriptions qui les accompagnent,
j'en ai découvert un certain nombre sur le blog de mon amie Manu.
C'est en hiver, lorsqu'ils sont libérés de leur feuillage que l'on découvre vraiment leur silhouette qui, souvent, raconte les mésaventures qu'ils ont connues.
Plusieurs visiteuses ont été très perspicaces et ont bien décelé ce croquet rouge que j'ai ajouté sur la maison en bas à droite... je trouvais son toit beaucoup trop fade.
Qu'en pensez-vous?
J'aurais pu vous montrer un autre changement de dernière minute.
Voyez-vous la différence?
Je trouvais ce galon beaucoup trop large au niveau du petit toit et trop épais. Je l'ai donc rétréci et appliqué en une seule épaisseur.
Visitons mon village de plus près.
Pendant quelques semaines, je vais abandonner mon rendez-vous hebdomadaire du lundi. Je ne vous montrerai le résultat que lorsque le quilting sera bien avancé.
je peux maintenant placer définitivement chaque élément.
Maisons et arbres ont été posés sur Vliesofix, il suffit donc de thermocoller l'ensemble.
Comme les découpes sont faites à ras, il faut solidariser les contours à l'aide d'un zigzag fin avec un fil de couleur assorti... un exercice que j'aime bien.
Par contre, il manque encore des détails.
Dans l'article précédent, plusieurs personnes voudraient y voir des animaux, des personnes ou des fleurs pour lui donner un peu de vie.
Avant cela, n'avez-vous pas remarqué que la plupart des maisons n'ont pas de toit?
Je reviens à ma première idée: utiliser des galons fantaisie ou des croquets.
J'ai aussi envie d'ajouter quelques escaliers pour accentuer l'impression de pente.
Jamais satisfaite... je modifie encore certains détails.
c'est la disposition du bas qui a votre préférence.
Les maisons sont beaucoup moins alignées et l'impression de village est meilleure.
J'avoue que c'est aussi mon avis d'autant qu'à quelques détails près c'était ce que j'avais prévu dès le départ... comme quoi, la première idée est toujours la bonne!
Afin de donner un peu de vie à ce village, j'ai ajouté quelques arbres. Pour respecter le thème de Welcome to the North Pole, j'ai tout simplement repris les mêmes formes que dans le livre en les plaçant par ci par là.
J'ai ensuite complété avec des troncs bien entendu.
Que ce soit le traditionnel Christmas Tree ou Pine Tree plus ou moins travaillé pour Noël, l'érable et sa feuille si souvent utilisée ou des silhouettes aux formes variées, les modèles ne manquent pas.
Sélection faite grâce à EQ6
Récemment, vous avez été impressionnés par le Rhinotrogne de Michelle Braun.
Notre revue Les Nouvelles nous fournit souvent des modèles tous plus différents les uns des autres, que ce soit en piécé, en appliqué, en relief, avec des lisières ou même en broderie.
Les autres magazines ne sont pas en reste. Je pense en particulier à une magnifique couverture de Simply Moderne de Quilt Mania.
Personne n'a oublié les silhouettes d'arbres si finement découpées de Béatrice Bueche exposées à Ménigoute, lors du Fifo 2021.
Il m'est difficile de parler du thème des arbres sans évoquer les magnifiques réalisations brodées de Francine Leclerc.
Il est aussi une tradition chez les quilteuses qui consiste à représenter un Arbre de Vie, soit en piécé avec des doubles triangles, soit avec des feuilles appliquées.
Dernièrement, Annie, du blog Des Tulipes et des Cœursen a réalisé un très bel exemple, en travail collectif et solidaire. Je vous invite à lire sa description ici.
Des expositions textiles sur le thème des arbres sont souvent proposées et quelque chose me dit qu'il s'en prépare une à Lacaze.
L’Appel de la forêt, c’est le titre français d’un des meilleurs livres de Jack London (The Call of the Wild), dans lequel un chien raconte sa vie dans la forêt du Grand Nord du Canada. C’est aussi le titre choisi par ARTPELHOT (voir sa présentation ici) pour son thème d’exposition dans le Temple de Lacaze pour fin juin 2023. Un ou des arbres, une forêt, des branches et des feuilles… C’est ce que nous souhaitons voir en quilts ! Style, techniques, dimensions libres, il faut juste que ce soit un quilt (3 épaisseurs).
Lors de notre dernière randonnée, j'ai pris conscience du fait que c'est sans doute en hiver que l'on distingue le mieux les silhouettes des arbres... même si j'aurai plaisir à les revoir avec leur feuillage.
Profitant d'une belle journée ensoleillée, Mr Marmotte m'a entraînée vers le sud-est du département, une région que nous traversions régulièrement lors de nos trajets vers la Charente sans prendre le temps de nous y arrêter.
Sans doute vestige de l'importante abbaye Royale, une grande partie du chemin est bordée de murets de pierres sèches de forme bien particulière et recouverts de mousses.
Très vite, nous comprenons pourquoi en traversant de vastes étendues boisées de châtaigniers et d'acacias... avec malheureusement de grandes coupes rases.
C'est en arrivant au lieu-dit La Revêtizon que nous découvrons les plus beaux spécimens.
Tout d'abord La Talle à Teurtous, un impressionnant châtaignier autrefois greffé pour la production de fruits, qui a obtenu le prix du jury du concours de l'arbre de l'année 2021.
De nombreuses autres trognes jalonnent notre parcours.
Leurs formes tortueuses, leurs dimensions et le dessin de leurs écorces nous font rêver et pourraient bien inspirer les quilteuses.
Parfois ces arbres pluriséculaires doivent malheureusement être abattus et c'est alors leur souche qui impressionne par sa circonférence.
Je vous invite à revenir demain pour admirer de nouveaux arbres...
en patchwork, cette fois!
La jeunesse a une belle face et la vieillesse, une belle âme.
Dernièrement, j'ai offert la fiche technique d'une de mes modestes réalisations: le pochon filet.
J'espérais bien que certaines personnes s'en empareraient
mais je ne me doutais pas que ce serait une ancienne "élève".
Dernièrement, Claudine m'a envoyé les photos de ses réalisations accompagnées de ce message:
Merci pour le tuto trouvé sur ton blog.
Cela m'a donné envie d'utiliser des restes de tissu et du filet acheté à Périgueux avant Covid pour préparer quelques petits cadeaux... j'ai juste ajouté un biais sur la couture filet au lieu de surfiler.
Quelle bonne idée de mettre un biais sur la couture au lieu de surfiler!
J'aime aussi la jolie broderie qui remplace la surpiqûre.
Claudine est une fidèle de la première heure, lorsque j'ai eu le plaisir de créer un petit groupe de quilteuses à Puymoyen... il y a presque 20 ans!
Comme plusieurs des participantes, elle découvrait le patchwork et s'est vite inscrite à France Patchwork.
Très vite, elle a goûté à tous les projets proposés et a bien progressé.
Lorsque j'ai quitté la Charente, elle fut parmi celles qui ont maintenu le groupe en vie et régulièrement elle me tient au courant de ce qu'elle fait.
Main ou machine, tout lui convient. Son style se modernise également.
Toujours prête à rendre service, dernièrement Claudine a participé à une journée BBquilts organisée par la nouvelle délégation charentaise.
Un article de Ouest-France sur la Vallée du Pressoir a attiré notre attention d'autant que la veille nous randonnions dans ce même lieu.
Cette vallée est un site naturel remarquable
au nord des Deux-Sèvres dans la région de Thouars.
Elle porte le nom d'un modeste ruisseau d'une dizaine de kilomètres, affluent du Thouet traversant les communes de Mauzé-Thouarsais, Sainte-Radegonde et Saint-Jacques-de-Thouars: le Pressoir (appelé ainsi grâce au château du même nom où les ducs de la Trémoïlle pressaient leur raisin).
Sa singularité est due au fait qu'elle fait la liaison entre notre région de bocage de Gâtine et les plaines céréalières du Thouarsais.
qui nous a permis de découvrir la richesse de ce lieu, en mai dernier.
La vallée du Pressoir conjugue de nombreuses particularités, notamment celle d’être une rareté géologique. Elle se situe en effet à l’exacte frontière entre les plaines céréalières et le bocage, constituant ainsi un véritable marqueur géographique et géologique. La rencontre entre un ancien océan (les plaines), au sol calcaire, et une très vieille chaîne de montagne (le bocage), essentiellement granitique, ne pouvait que faire des étincelles… La flore a profité de cette aubaine minérale.
Si au printemps, le sol est jonché de fleurs, l'une d'elles est même devenue envahissante. Il s'agit du Grémil pourpre bleu(Buglossoides purpurocaerulea) aux petites fleurs lumineuses en étoiles, d'un bleu intense. Les boutons, eux sont pourpres d'où le nom vernaculaire de cette plante. Ses feuilles peuvent être séchées et consommées en infusion d'où son appellation populaire de thé d'Europe. Quant à ses graines, blanches et très dures, elles sont appelées semences de pierre.
En hiver, c'est le paradis des mousses et des fougères.
Nous y sommes donc revenus la semaine dernière pour la beauté des lieux mais aussi avec l'espoir d'y apercevoir une petite fleur qui s'y cache la Gagée de Bohème (Gagea bohemica). Cette minuscule liliacée très discrète et très rare ouvre sa corolle jaune en février.
Si le circuit aménagé permet d'admirer cette vallée soit du haut en surplomb du ruisseau, soit en bas en le longeant, le site le plus remarquable en est la fameuse Cascade de Pommiers.