Nombreuses sont les illustrations possible avec les œufs, les lapins ou les poules en chocolat.
Personnellement, je choisis la photo d'un gâteau que nous dégustons très souvent à Pâques même si la tradition veut qu'il célèbre le jour des Rameaux, c'est-à-dire le dimanche précédent.
J'ai déjà parlé de cette spécialité charentaise qu'est la cornuelle, dans ce Terrier. Je vous invite à retrouver l'article ici.
Les cornuelles de la photo sont des variétés, en pâte feuilletée garnie de crème mousseline et fraises, achetées chez un excellent pâtissier angoumoisin Parfums sucrés.
Merci à Jeune Marmotte n°2!
Ce sont des gourmandises irrésistibles que j'ai plaisir à retrouver lors de nos séjours charentais.
Mais j'apprécie également les cornuelles sèches que je peux fabriquer moi-même puisque j'ai eu la bonne idée d'acquérir l'emporte-pièce adéquat, il y a fort longtemps, lorsque nous vivions en Charente.
J'ai donc cherché ce que m'évoque le MATIN et quelle photo pourrait convenir.
Le MATIN c'est le lever du soleil également appelé AURORE.
L'AURORE, c'est aussi pour moi le nom vernaculaire d'un papillon que je viens de photographier récemment, de bon MATIN, Anthocharis cardamines.
Élève indisciplinée, c'est donc cette photo que je propose.
Cela me donne l'occasion de présenter ce lépidoptère que j'aime beaucoup.
De la famille des Piéridés, ce rhopalocère (papillon de jour) est l'un des premiers à être observé au printemps, dès début mars. Le mâle se reconnaît facilement aux taches orange de ses ailes qui, selon certains, feraient penser au soleil levant... d'où peut-être son appellation.
La femelle est plus discrète et peut se confondre avec de nombreuses autres Piérides.
Image empruntée à une photographe
Ce papillon se reconnaît aussi facilement puisque la femelle pond ses œufs sur les tiges de Cardamine (ou autres crucifères), plante qui fleurit dès le début du printemps dans les prairies un peu humides comme celles qui entourent le Terrier de Marmotte.
J'en profite pour rappeler que les fleurs de Cardamine sont comestibles. J'en ai déjà parlé ici.
Revenons à notre Aurore. Comme toutes les Piérides, il n'est pas facile à photographier car il volette sans cesse. Il faut profiter, comme lui, des premiers rayons de soleil du MATIN pour avoir la chance de le voir posé, à réchauffer ses ailes avant d'être plus actif.
Vous pouvez retrouver une belle photo de notre Anthocharis cardamines sur la couverture du petit livretÀ la découverte des papillons de jour, édité par DSNE (Deux-Sèvres Nature Environnement).
Si, comme moi, vous vous intéressez aux papillons et voulez en savoir davantage, je vous invite à vous le procurer car il est d'un emploi très simple et de petite taille pour pouvoir le glisser dans un sac à dos lors de randonnées... tout comme les autres livrets édités par cette association deux-sévrienne.
Cette semaine Ma' nous propose de photographier le
CIEL
Lever la tête pour admirer le ciel à travers les fleurs de cerisiers japonais, lors de l'Hanami au Parc oriental de Maulévrier, c'est ce dont j'ai profité la semaine dernière et que je partage avec vous.
la période de floraison est très courte, de mi-mars à mi-avril.
Et pas n'importe où.
Le Japon est un peu loin, mais nous avons la chance d'avoir tout près du Terrier le plus vaste jardin japonais d'Europe: le Parc Oriental de Maulévrier, près de Cholet, en Maine-et-Loire.
Nous avons découvert ce parc l'an dernier, fin avril.
Nous avons suivi la rivière Moine qui le traverse d'est en ouest.
Nous avons grimpé sur les hauteurs pour apprécier différemment les paysages de cette vallée.
Nous avons admiré les différents volumes, les curiosités des arbres taillés en bonsaïs, les nombreuses perspectives et le mélange de couleurs des fleurs et des arbres, le tout agrémenté d'éléments de décor des jardins japonais traditionnels.
Partout où l’œil se pose, le regard change.
C'était une très belle journée printanière, les azalées s'épanouissaient, les nombreuses variétés d'érables ouvraient leur feuillage découpé si délicat, les arbres se reflétaient dans l'eau... mais il nous manquait quelque chose: la floraison des cerisiers.
Nous nous sommes promis de revenir pour ce spectacle.
Cette année, nous avons donc programmé cette visite fin mars, sans connaître la météo et nous avons eu la chance extraordinaire de tomber sur la plus belle journée du mois.
Quel bonheur
de découvrir ces cerisiers au summum de leur floraison!
Mais nous n'étions pas les seuls à profiter de l'hanami et faire des photos sans personne relève du défi... surtout au moment du pique-nique!
Ce lieu nous a vraiment enchantés et nous avons très envie de le revoir au début de l'été ou en automne pour profiter des couleurs des érables du Japon ou des Ginkgo biloba.
Le printemps est là depuis quelques jours et cette saison annonce toujours un événement incontournable dans le monde des quilteuses: le salon Pour l'Amour du Fil à Nantes du 16 au 19 avril prochain.
Ses belles expositions, ses nombreux stands commerciaux, ses cours ne laissent personne indifférent.
Ce qui fait aussi sa renommée, c'est son "Coin des blogueuses" où se retrouvent tous les passionnés de patch mais aussi de crochet ou de tricot.
J'ai une préférence pour la deuxième catégorie mais comment faire une photo de ce qui n'est plus?
Encore une fois, je recours à des copies d'écran.
J'ai la nostalgie de mon école d'enfance, aujourd'hui complètement transformée, agrandie et devenue la mairie.
Petite classe et entrée de la mairie
Récemment, j'ai trouvé le synopsis d'un film tourné en 1970 dans ce lieu qui m'évoque un SOUVENIR LOINTAIN.
Le printemps de Marcel Hanoun n'a pas eu un franc succès au cinéma. Il a été tourné, en partie à Echiré où j'ai passé mon enfance. Les enfants de la commune avaient été sollicités pour être figurants.
Quelques images me permettent de retrouver l'ambiance de cette cour de récréation de l'école de filles, où nous faisions la ronde en chantant, nous aussi.
Je revois la cantine (en bois) dans laquelle je n'ai jamais mangé mais où j'aimais passer le bout du nez, alléchée par les bonnes odeurs de cuisine de Célestine, la cantinière.
Comment oublier que, dans les années 60, les toilettes étaient très rudimentaires, les "cabinets" au fond de la cour. Seul, le cabinet des maîtresses était protégé par une porte pleine!
Les jours de pluie, le préau couvert nous accueillait avec ses bancs souvent bancales, témoins de nos petits secrets, de nos joies ou de nos peines.
Je suis curieuse
de connaître le SOUVENIR LOINTAIN des autres participants,
Cette semaine, Ma' nous demande d'illustrer le mot
NATURE
Un terme qui peut être traité de plusieurs façons mais pour moi, et tous les visiteurs de ce Terrier le savent bien, je n'ai pas hésité un seul instant car ce thème me correspond tout à fait.
Des photos de NATURE j'en ai des centaines, alors laquelle choisir pour être un peu "originale"?
Une nouvelle vidéo sur la Réserve nous est proposée par Valentin Trucchi et Léa Collober, dont j'ai parlé récemment.
La première image de cette vidéo m'a rappelé une photo faite en 2022, lors d'une visite à la Réserve et j'ai tout simplement fait une capture d'écran.
Je demande l'indulgence de Ma' pour cet écart de conduite... mon but principal aujourd'hui, comme souvent, étant d'attirer l'attention du plus grand nombre sur la nécessité de préserver autant que possible la NATURE.
La RNR du Bocage des Antonins fête cette année ses 10 ans. Diverses manifestations sont programmées à cette occasion.
Jeudi 3 avril : Projection du film « Odyssée Mare » de Léa Collober tourné sur la RNR du Bocage des Antonins
RDV 20h30, cinéma Le Foyer, Parthenay (79). https://cineparthenay.fr/
Mercredi 14 mai : Sortie nature « Découverte et étude des reptiles ».
RDV : 14h00, parking communal, Saint-Marc-La-Lande (79).
Samedi 5 juillet : Sortie nature « Découverte des libellules des mares et étangs ».
RDV : 9h30, parking communal, Saint-Marc-La-Lande (79).
D'autres vidéos sont aussi disponibles pour connaître son histoire, ici.
Si vous habitez les Deux-Sèvres ou si vous passez par là prochainement, je vous invite à découvrir ce coin de NATURE préservée.
Forte de son expérience, Ti'Marmotte a encore aidé Carlotta, une autre copine, à découvrir sa propre machine à coudre qu'elle ne savait pas faire fonctionner.
Ce virus de l'apprentissage de la couture est très contagieux. J'étais loin de me douter qu'il contaminerait d'autres cousin.e.s.
Lors d'un repas familial, Laly, 6 ans 1/2 a découvert tout ce qui traîne dans le Terrier: coussins, nappes, sets de table, quilts aux murs, etc. Elle a fini par me dire:
J'aimerais bien apprendre à coudre!
C'est le genre de parole que j'enregistre vite et à laquelle je réponds favorablement tout de suite. Seule contrainte, la disponibilité de l'enfant et de ses parents. En l'occurrence, sa maman est libre un mercredi sur deux et accepte aussitôt ma proposition.
Laly est donc venue découvrir la couture
dès le mercredi suivant.
Je m'inspire du livre Je passe mon permis couture de Karina Casimir pour lui faire prendre en main cet outil qui attire tant mais qu'il faut savoir maîtriser comme tout engin mécanique.
Au bout d'une heure, Laly sait suivre une ligne qu'elle soit droite ou sinueuse et faire une marche arrière. Quelques consignes de base sont déjà enregistrées.
Coudre sur un morceau de tissu, c'est bien; mais réaliser un objet, c'est mieux. Elle coud donc ensemble deux carrés de tissu en laissant un espace pour remplir de lavande.
Une couture tout autour avec un point fantaisie, un morceau de galon plié en deux et voilà une mini pendouille qui sent bon!
Pendant ce temps, Mao, son frère de 10 ans 1/2 se promène ou joue avec Mr Marmotte. Mais lors de la deuxième séance, ce dernier doit s'absenter.
Mao en profite pour demander à apprendre à coudre lui aussi.
La maîtrise de la MAC ne pose aucun problème.
Quelques nouveaux exercices pour les deux élèves: coudre avec le pied de biche qui suit le bord du tissu et changer la longueur des points.
Après cela, on peut passer à une véritable réalisation: un sac.
Quel bonheur de fouiller dans les trésors de Marmotte pour choisir un tissu.
Pour Laly, c'est la boîte de bleu la favorite et elle trouve vite ce qui lui plaît.
Mao n'a pas de couleur favorite mais il pense à la destination de son futur sac (transporter un livre) en découvrant ce tissu bibliothèque.
Il faut apprendre à placer les deux morceaux endroit contre endroit et les maintenir avec des pinces avant de coudre.
On comprend vite la nécessité de s'arrêter en plantant l'aiguille pour tourner et il n'est pas toujours facile de suivre le bord du tissu.
C'est aussi l'occasion de découvrir le point zigzag pour surfiler les coutures à l'intérieur du sac.
Pour faire un ourlet autour de l'ouverture, l'envie est grande changer la couleur du fil pour que ce soit plus joli! Il en va de même pour coudre l'anse.
Laly et Mao peuvent partir en vacances
avec leur sac et leur permis de coudre.
Nous nous retrouverons mi-mars avec de nouveaux projets.
Je n'avais pas prévu d'article pour fêter la Saint-Valentin mais lorsque Mr Marmotte est arrivé avec non pas une mais deux roses, je ne résiste pas à l'envie de les partager vous les montrer.
Pas question d'acheter des roses parfumées aux pesticides... Ces roses-là ont le parfum du chocolat et se dégustent, même si on les conserverait bien pour les admirer plus longtemps.