Plusieurs fois déjà, les visiteurs du Terrier ont entendu parler et vu des photos de ce petit coin de paradis que la famille Marmotte affectionne tout particulièrement quelle que soit la saison.
Vous pouvez voir de nombreuses photos ici ou là mais celles que je vous montre aujourd'hui sont extraordinaires... un vrai travail d'artiste!
Je vous laisse admirer.
Vous l'avez compris: ce n'est pas Marmotte qui en est à l'origine mais Roger dont vous pouvez admirer le talent de photographe si vous vous promenez chez Joelino.
Même si Marmotte a décidé de ne pas sortir de son Terrier cet été, voici, pour ceux qui ont envie de se promener, une belle idée d'exposition textile doublée de séances cinématographiques.
Vous trouverez davantage de détails sur le blog de Joelino.
C'est avec beaucoup de peine que nous avons appris, cette semaine, l'annulation du Carrefour Européen du Patchwork à Sainte-Marie-aux-mines.
J'imagine la déception des artistes qui attendaient avec impatience de présenter leurs nouvelles œuvres. J'imagine aussi la tristesse des commerçants qui avaient fait le plein de nouveautés pour nous faire plaisir. Que dire de toutes ces quilteuses qui attendaient ce rendez-vous annuel avec impatience ? Certaines se faisaient une joie d'y assister pour la première fois... et ne parlons pas du manque à gagner pour toute cette vallée déjà bien éprouvée !
Heureusement, à l'autre bout de la France,
une exposition beaucoup plus modeste vous attend.
Connaissez-vous Cadéac-les-bains, une petite cité occitane, traversée par la Neste, dans la vallée de l'Aure (Hautes-Pyrénées)?
Marie-France, une quilteuse charentaise et le groupe local de patch vous accueilleront à la chapelle Notre-Dame de Pène-Tailhade du 15 juillet au 15 août.
En plus de tous leurs magnifiques quilts à admirer vous pourrez également participer à des stages d'initiation au patchwork main et acheter des tissus ou autres fournitures à l'Atelier de Patricia.
J'espère pouvoir vous annoncer une autre exposition
Pendant ces mois de confinement et avec le beau temps, les papillons se sont multipliés à loisir. Chacun a eu le temps de les observer.
À partir d'aujourd'hui et pendant tout l'été, si vous habitez l'Alsace ou si vous y passez quelques jours de vacances, vous pouvez découvrir d'autres espèces de papillons et surtout de magnifiques papillons exotiques auJardin des Papillons à Hunawihr.
Vous vous promènerez parmi des plantes luxuriantes et admirerez ces merveilleux bijoux de la nature venus d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique.
Si, comme Marmotte, vous recevez l’infolettre du FIFO, vous avez pu y lire l’annonce de la diffusion du film « Le cas du castor » à Airvault (79) ce vendredi 14 juin.
Cette projection sera précédée d’animations, organisées par Le Syndicat Mixte de la Vallée du Thouet et FIFO Distribution, permettant de découvrir cet animal qui revient dans nos cours d’eau après avoir frôlé l’extinction.
Airvault est aussi une belle petite cité médiévale qui mérite le détour.
Airvault compte environ 3 339 habitants. Cette commune de 6 328 hectares est le chef-lieu du canton d'Airvault et fait partie de l'arrondissement de Parthenay. Airvault, petite cité médiévale à...
Lorsque la famille Marmotte habitait en Charente, nous avions l'habitude de participer, tous les 1er mai à la "Balade des Eaux Claires" au départ du château de Clairgon, tout près de chez nous. Depuis quelques années, cette randonnée a un été délaissée et aujourd'hui, elle renaît sous une autre forme et à une nouvelle date: Rand'Eaux Claires.
Puymoyen (16). Rand'Eaux-Claires. Randonnée Solidaire. Cette rando (marche, nordique, trail et jogging) est organisée au profit de deux associations oeuvrant en milieu hospitalier en direction de...
Dans mon précédent article, je vous disais combien je regrette les paysages vallonnés de Charente. Je ne vais donc pas passer à côté de cette randonnée d'autant qu'elle est organisée au profit de 2 associations, dont Fleur d'Isa.
Ce sera l'occasion de revoir ce magnifique viaduc.
Ensigné, nous apparaît comme ayant été un gros village dans un passé déjà lointain.
Plusieurs "venelles" ou ruelles plus ou moins larges, encadrées de hauts murs, quadrillent le bourg.
Nous sommes accueillis par une statue qui nous indique que l’histoire de cette commune a été liée à celle des Templiers jusqu’en 1313.
Au cours de notre périple, nous apercevrons la Commanderie qui abritait une chapelle templière. Il ne reste de ce bel ensemble que le donjon du XIequi a été rénové et une ferme.
C’est un paysage de plaine qui nous attend avec ses cultures intensives et la présence d’une multitude d’éoliennes à l'horizon. Au loin, les forêts d’Aulnay et de Chizé limitent un peu ces grandes étendues.
Heureusement, ce sont des chemins bordés de haies qui nous permettent de randonner plus agréablement. Le chemin de Contré était emprunté par les pèlerins de Compostelle.
Nous traversons le ruisseau de la Boudoire complètement à sec avant de nous engager sur le vieux chemin Saunier.
Que peut bien faire cet escargot sur un chemin aussi sec?
C'est à dos d’ânes ou de mulets que les sauniers, venant de La Rochelle, transportaient le sel assujetti à la gabelle vers le centre de la France.
Autrefois, pour favoriser ce trafic, ce chemin bordé d’un fossé était bien entretenu. Nous assistons aujourd’hui au résultat de ce manque d’entretien accéléré par le passage de gros engins agricoles !
Nous arrivons au point « culminant » de notre randonnée : il nous faudra grimper une colline d’une quinzaine de mètres pour atteindre les vestiges d’une culture autrefois importante dans la région : la vigne.
Quelques vieux cerisiers confirment la présence d’anciens vergers.
Deux magnifiques chênes séculaires nous invitent à « redescendre ».
Arrivés au lac (à sec), nous découvrons un puits à balancier, appelé "puits à cigogne" qui n’est autre qu’un ancien dispositif de puisage.
Notre circuit s’achève par un petit détour vers le trou de l’Ormeau. Ce “trou”, certainement façonné de la main de l’homme, se remplit avec la montée de la nappe phréatique à l’automne. Le trop plein donne naissance au ruisseau intermittent de la Boudoire.
Pourtant native d'une région de plaine, j'avoue que j'ai trouvé cette randonnée assez monotone.
Comme je regrette les paysages vallonnés de Charente!
Je m'aperçois, qu'en contre-partie, je m'habitue très bien à notre belle Gâtine poitevine et à ses paysages de bocage.
Ne croyez pas que Marmotte ait abandonné son Terrier.
Sans doute savez-vous qu'elle adore le soleil et surtout la chaleur... alors cet été elle a été super gâtée!
Pour fêter la fin de ce bel été quoi de mieux qu'un déjeuner en amoureux dans le meilleur restaurant du coin?
Nous avons donc choisi l'Orangerie à Soudan (à 2mn de la sortie 31 de l'autoroute A10 Poitiers/ Bordeaux) que nous connaissons depuis longtemps mais dont le rapport qualité/prix reste fidèle.
Par cette belle journée ensoleillée, nous avons choisi la terrasse protégée du soleil par de grands parasols et ventilée par la proximité du parc.
Photos empruntées au site du restaurant
Une fois n'est pas coutume, je tiens à présenter le menu choisi ce jour-là. Après une délicate mise en bouche à base de betterave, en entrée nous avions un tartare de thon ou un mystère de saumon.
J'ai choisi ce dernier... j'ai rarement goûté une entrée aussi délicieuse: le mélange de l'onctuosité de la tranche de saumon, le croquant des petits légumes à l'intérieur, la surprise d'une noix de pétoncle entière, le tout souligné par la douceur de la crème fouettée!
Je ne parle même pas de la présentation dans une belle assiette verte craquelée qui met le plat en valeur et titille déjà les papilles.
En plat principal, nous avons opté pour le filet de merlu avec un croustillant de poireau et une raviole à la crevette.
Encore un ensemble subtil!
Vous le savez, Marmotte est très gourmande de sucrerie. Le dessert est toujours son moment favori.
Choix crucial: gaspacho de fruits rouges avec sa boule de glace ou dôme poire/chocolat avec, là encore, un délicieux mix de textures et de saveurs?
Nous ne pouvons que féliciter les deux chefs. Restaurant familial par excellence, ce sont deux frères qui œuvrent, l'un en cuisine et l'autre en pâtisserie et l'une des belles-sœurs en salle.
Coïncidence: hier, nous avons découvert dans le journal local un article qui parlait du classement des restos deux-sévriens. Autant dire que nous ne sommes pas du tout d'accord avec le classement tri...or qui le place seulement en 8e position.
Vous souvenez-vous de cette photo à la fin de mon premier article à propos du QAL Dashing?
Après une hésitation, La Fourmi a bien deviné qu'il s'agissait d'un marais... mais lequel? le Marais Poitevin? vue la proximité du Terrier de Marmotte, ce serait possible mais pour ceux qui connaissent cette région, même après beaucoup de pluie les étendues d'eau sont beaucoup moins importantes et le paysage est beaucoup plus refermé et plus arboré.
Par contre, sa deuxième réponse est la bonne. Il s'agit bien de la Grande Brière que la famille Marmotte vient de découvrir au moment de Pâques... période malheureusement encore très fraîche et très humide cette année!
Tout d'abord, un petit tour du côté de la presqu'île de Pen-Bron face au Croisic.
Nous avons adoré le paysage des Marais Salants de Guérande malgré une météo bien défavorable.
Curiosité de cette région les chaumières de mieux en mieux préservées et restaurées.
Heureusement, la balade en barque sur l'île de Fédrun s'est faite sous le soleil. Quel calme, quelle sérénité! Il manque seulement les chants d'oiseaux pour vous faire partager ce délicieux moment.
Regardez bien ce buisson. Au sommet, une gorge bleue... mais je n'ai pas de zoom assez puissant pour vous le prouver.
Il ne reste qu'à me croire sur parole car nous étions bien accompagnés au cours de ce trop court périple.
Mes livres de chevet de l’été m’ont donné envie d’en savoir davantage sur notre illustre concitoyen Ernest Pérochon, prix Goncourt en 1920 pour Nêne et auteur d’une vingtaine de romans et de nombreux poèmes.
(clic sur la photo)
En effet, qui ne connaît pas une rue ou une école portant le nom de cet instituteur doué pour l’écriture mais qui préféra son métier et la vie rurale à la « gloire » de la société parisienne ?
Qui sait qu’il est né en 1885 à Courlay, joli petit village du nord Deux-Sèvres ?
Entre gâtine et bocage, notre randonnée commence sur la place du village bien symbolisée par une fontaine de granit, pierre du pays.
Nous suivrons immanquablement ces chemins creux qui portent si bien leur nom !
Même mi-août, ils sont bien ombragés et frais, voire très humides…refuge des batraciens… il est vrai que l’été a été plutôt bien arrosé.
Qu’en est-il en plein hiver ?
Il est facile d’imaginer la rudesse de la vie campagnarde en ce début de XXe siècle avec l’eau omniprésente et ce granit assez inhospitalier. Aujourd’hui l’habitat a été bien restauré et nous ne trouverons aucune trace de ces « creux de maisons » si bien décrits par notre écrivain.
Nombreux sont les fontaines et lavoirs, témoins du passé.
Les croisements sont marqués de calvaires ce qui nous rappelle que nous sommes dans une région très marquée par la religion (dont je vous parlerai dans un prochain article).
Courlay a voulu rendre hommage à son célèbre instituteur en créant un musée dans l’école où il fut élève : la Tour Nivelle.
La visite du musée, ce sera pour une prochaine fois…
Les sentiers battus n'offrent guère de richesses; les autres en sont pleins.