Bravo Laurence la plante c'est bien de l'angélique.
Hier je suis allée à Niort.
J'ai vu "le Donjon" il est trop beau!
Après je suis allée au musée du Port Boinot.
C'était trop cool! Il y avait des jeux puis une exposition. J'ai écouté plein de choses.
Ce que j'ai préféré c'était la fée Mélusine!
Et Madame de Maintenon elle est née à la prison de Niort elle s'appelait à ce moment Françoise d'Aubigné.
Elle a habité à Echiré au château de Mursay.
Elle a aussi été la femme secrète de Louis XIV.
Dehors on a vu les jardins d'eau.
Autrefois on les appelait les pelains; ça servait à nettoyer les peaux de mouton pour en faire du cuir puis des gants et des sacs à main dans une chamoiserie.
Un couple a repris place exactement au même endroit. La femelle du Faucon pèlerin (Falco peregrinus) a commencé à couver.
Photo de 2021
Dans cette carrière désaffectée, nos faucons ne sont pas seuls.
Il n'est pas rare d'y observer également le Busard cendré (Circus pygargus).
Ce qui est beaucoup plus exceptionnel, c'est cet autre rapace qui n'avait pas été vu dans les Deux-Sèvres depuis plus de 100 ans : le Grand corbeau (Corvus corax).
L'an dernier, c'est tout à fait par hasard que Marmotton avait fait cette belle découverte. Un couple de Grands corbeaux visitait la carrière à la recherche d'un site de nidification. La présence des Faucons pèlerins bien implantés sur la falaise avait sans doute été à l'origine de la désertion des Grands corbeaux qu'il n'a pas revus de toute la saison.
Il a relaté cette observation exceptionnelle dans un article publié dans le Lirou n°40 de 2021 (magazine de la revue du GODS).
En voici un extrait:
En ce mois d'avril, quelle ne fut pas sa surprise de retrouver ce couple de Grands corbeaux qui semble cohabiter en toute quiétude avec les Faucons pèlerins.
L'an dernier à cette époque, je vous ai raconté le sauvetage de notre Tanguy ce qui a suscité de nombreuses réactions enthousiastes.
Peut-être vous demandez-vous ce qu'il est devenu?
Les spécialistes se sont succédé pour surveiller le retour de l'enfant prodigue.
Dès le week-end qui a suivi le lâcher, Marmotton a retrouvé les trois rapaces mais l'entente ne paraissait pas très cordiale. Les adultes ne semblaient pas apprécier la présence de Tanguy et même le chassaient. Peut-être l'avaient-ils déjà rejeté, quinze jours plus tôt et c'est la raison pour laquelle il a été retrouvé affaibli.
N'ayant pas appris à attraper ses proies en vol, il est très difficile pour lui de survivre!
Au cours de la semaine suivante, plusieurs observateurs ont noté la présence plus ou moins simultanée des trois individus.
Quelque temps après, nous les avons bien vus, les adultes d'un côté et le juvénile de l'autre mais sans animosité. Chacun semblait vivre sa vie normalement. Plus de dix jours après le lâcher, Tanguy volait bien. Il a du apprendre à chasser pour se nourrir seul.
Image du lâcher... je n'ai pas d'image de la suite!
Toutes ces observations nous ont permis de découvrir un peu mieux ce magnifique rapace qu'est le Faucon pèlerin. Bien implanté dans cette carrière fermée au public, souhaitons leur longue vie et peut-être pourrons-nous observer une nouvelle génération au printemps prochain.
Ces observations nous ont aussi permis d'apprécier combien le retour à la nature sauvage est important.
Dans ce lieu où l'homme n'intervient plus, la flore est très abondante et très diversifiée. Les papillons et les libellules pullulent tout comme, sans doute, tous ces petits organismes que l'on ne "voit" pas. La faune y trouve un refuge privilégié. C'est un bel exemple de biodiversité.
Nous avons eu le privilège d'observer Jeannot, le Circaète Jean-le-blanc(Circaetus gallicus), en pleine chasse mais je n'ai malheureusement pas de photo de cet instant où il a plongé pour attraper un reptile.
Ces souvenirs vieux d'un an sont encore bien présents à mon esprit d'autant que la période d'observation revient avec son lot de surprises que je vous relaterai un de ces jours.
Parfois, les mystères sont plus excitants que leurs explications.
Une fois de plus, c'est en voyant le Cœur de pierres de Michelle Braun et en découvrant cette technique de mosaïque que m'est venue l'envie d'en faire autant.
Michelle a bien voulu me confier les explications qu'elle divulguait au même moment à son groupe Les petites mains.
Il faut tout d'abord choisir un dessin et vous connaissez mes talents ma non disposition à cet art. J'ai encore recours à Internet pour trouver une idée et c'est un papillon qui a ma préférence, le côté symétrique me plaisant bien.
Vient alors le dessin à la bonne échelle et celui des tesselles à l'intérieur, ce qui ne me pose pas de problèmes.
C'est ensuite le choix des tissus, les batiks étant recommandés car ils s'effilochent un peu moins. Reporter chaque tesselle minutieusement sur le tissu qui convient demande un peu de concentration et de méthode... ce qui ne me déplaît pas.
Je passe ensuite au thermocollage et là encore il faut être vigilant mais le résultat est au rendez-vous.
Mon papillon commence à prendre forme.
Je n'ai pas envie de faire davantage de tesselles. Je décide donc de le découper pour l'appliquer sur un fond travaillé... lequel ?
Je recherche des idées en feuilletant Les Nouvelles et je tombe sur un ouvrage de Gabrielle Paquin que j'avais repéré depuis longtemps.
Dans mes tissus à rayures, je n'en trouve que deux qui soient assortis, un clair et un plus foncé pour donner le relief. Je coupe des bandes et j'assemble sans trop calculer la quantité nécessaire. Et tout à coup, il me manque du tissu pour terminer mes carrés. Pas question d'en ajouter un autre et impossible bien entendu de retrouver ces tissus achetés il y a très longtemps. Il faut donc faire preuve d'imagination et de créativité. Je positionne mes quatre carrés auxquels il manque une pointe et je découvre un octogone.
Alors, pourquoi ne pas laisser cette forme originale à mon tableau ?
Le papillon est posé sur le fond,
mais quelle orientation choisir ?
Aucun doute : ce sont les carrés sur pointe qui me plaisent le plus.
J'avais pensé retourner les bords mais je finis par découper le papillon pour l'appliquer à cru au fil invisible avec un point zigzag très serré.
Il ne reste plus qu'à trouver un molleton, une doublure et quilter l'ensemble pour souligner chaque tesselle et le tour du papillon. Quant au fond, des lignes parallèles dans les rayures s'imposent d'elles-mêmes. Il faut encore broder les antennes pour lui donner fière allure.
Et maintenant, quelle bande de finition?
Le tissu de fond ne convient pas du tout et je n'ai plus de tissu rayé... sauf si je cherche bien dans l'armoire de Mr Marmotte où je découvre une ancienne chemise que je n'hésite pas à sacrifier !
N'a-t-il pas bel effet mon papillon ?
Cela me rappelle une belle chanson de Bénabar dont les paroles sont tellement vraies.
L'effet papillon
Voilà le nom que je vais donner à mon petit ouvrage qui trouve vite sa place sur une table en verre.
Merci infiniment à Michelle qui m'a permis de partager cette méthode conçue de façon empirique et de prendre beaucoup de plaisir à concocter ce magnifique papillon qui me rappellera notre connivence.
Peut-être avez-vous vu chez Verveine & Lin un ouvrage assez ressemblant?
La technique employée pour réaliser cette tortue est un peu différente mais tout aussi attractive et il se pourrait bien que d'autres animaux de la sorte trouvent refuge dans mon Terrier prochainement!
C'est l'effet papillon : petite cause, grande conséquence
Pourtant jolie comme expression : petite chose, dégât immense
Tous les ans, en ce début de printemps, la famille Marmotte aime se promener à la recherche d'une petite fleur annonciatrice des beaux jours et encore assez présente dans notre département.
C'est à chaque fois un souvenir d'enfance qui revient. Autrefois, avec mes sœurs, aux « vacances de Pâques », nous enfourchions nos vélos pour aller cueillir des chaudrons à Saint-Maxire... pratique interdite aujourd'hui car cette plante se raréfie d'année en année.
Selon la région où vous habitez, il se peut que vous ne connaissiez pas cette fleur qui ne pousse pas partout en France.
Sans doute vous fait-elle penser à une tulipe bien que la fleur soit dirigée vers le sol et non dressée ?
Cette forme peut également rappeler le petit gobelet qui servait à lancer les dés « fritillus ». Quant aux pétales de couleur mauve tachetés, ils évoquent le plumage de la pintade, d'où son nom Fritillaria meleagris ou Fritillaire pintade.
Également appelée tulipe sauvage, elle fait partie de la famille des Liliaceae. Selon les régions, elle est connue sous de nombreux noms vernaculaires :
Emblème du Marais Poitevin, la fritillaire fait l'objet de recensements car les lieux où elle pousse naturellement sont de plus en plus rares. Les zones humides disparaissent, les prairies sont drainées, voire asséchées en vue d'être cultivées et les pesticides ou autres engrais de l'agriculture intensive sont autant de poisons pour cette plante sauvage.
Il y a quelque temps, en me promenant sur différents blogs, je découvre la photo d'une réalisation au point compté chez Point de croix en liber'thé.
Aussitôt je prends contact avec l'auteur du blog pour rechercher l'origine de cette broderie.
Monique me répond très vite en m'envoyant la grille dénichée sur Internet.
Il suffit de trouver la correspondance des fils allemands avec les DMC et piocher dans ma réserve (ou celle de Jeune Marmotte n°2) pour me mettre au travail.
Il me reste également un morceau de bande de lin écru dont la taille correspond exactement.
Broder avec 2 fils sur 2x2 fils de toile permet de faire des demi-croix horizontales ou verticales qui donnent une courbure beaucoup plus douce aux tiges, aux feuilles ou aux pétales.
Une fois finie, les couleurs ne me semblent pas tout à fait représentatives mais je n'y attache pas trop d'importance.
Cette broderie printanière m'a procuré un énorme plaisir d'autant que la météo n'incitait pas à mettre le nez dehors et que je n'avais pas brodé de petites croix depuis longtemps.
J'ai envie de donner à cette fleur printanière l'écrin qui la mettra en valeur.
Il me faut un petit morceau de tissu pour la finition. Je ne retrouve pas celui que j'avais utilisé pour l'appliqué de l'an dernier. Je recherche un tissu fleuri assorti mais n'en trouvant pas je ferme la boîte. C'est alors que mes doigts accrochent un tissu vert avec une impression d'herbage qui me semble tout à fait prévu pour embellir ma fritillaire.
J'ajoute une petite bande en haut pour permettre l'accrochage, embellie d'un croquet écru et de mon point de broderie favori.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
J'ai envie de terminer ma broderie par des franges comme je l'ai déjà fait à plusieurs reprises... mais il y a longtemps et je ne sais plus faire ce joli point qui les fixe.
C'est encore Patricia qui vient à mon secours en me rappelant l'existence de la bible des Ouvrages de dames de Thérèse de Dillmont.
Je retrouve donc les explications du point de Paris (également sur le blog Ouvrages de dames), également utilisé pour faire des ourlets ajourés et pour appliquer des pièces ornementales.
Cela me donne une nouvelle idée : ajouter une bande en bas terminée en pointe.
Je suis assez fière du résultat !
Un grand MERCI à Monique pour le partage de cette grille.
L'imperfection est beauté, la folie est génie et il vaut mieux être totalement ridicule que totalement ennuyeux.
Il vous faudra patienter encore un peu pour voir le résultat du quilting.
Depuis quelque temps, j'ai envie de faire des exercices pour m'entraîner au piqué libre. Pour cela, il faut un support en trois épaisseurs. Et pourquoi pas joindre l'utile à l'agréable en quiltant un petit panneau sans prétention?
Lorsque Mr Marmotte a ressorti son tee-shirt Pardon que Marmotton lui a rapporté de La Réunion, m'est venue une soudaine envie de poissons et une idée saugrenue.
Il se trouve aussi que trainait dans mon atelier une boîte pleine de doubles triangles prêts à l'emploi.
Je commence à jouer avec ces doubles triangles pour symboliser des poissons. J'ajoute ce beau tissu avec des bulles qui me rappelle l'eau.
J'en fabrique plusieurs et je les assemble pour n'en faire qu'un seul grand.
Il ne reste qu'à trouver un molleton et une doublure mais tant qu'à faire autant réaliser un dos assorti.
Il ne me reste plus suffisamment du tissu de fond. Je pense à un tissu avec des poissons colorés sur fond bleu marine mais impossible de le trouver dans la boîte "tissus à thème". Je me rabats donc sur la boîte "tissus bleus"... et là, surprise, se cache mon tissu recherché.
Le morceau n'est pas assez grand mais en ajoutant les restes du premier je réussis à coudre mon dos... et je n'ai plus de chutes!
Je passe donc au piqué libre et je m'aperçois qu'il me faudra encore quelques heures d'entraînement pour régulariser mes points.
Tout est question d'organisation!
L'organisation... j'en ai un peu manqué!
J'avais prévu un poisson horizontal mais le dos serait mieux vertical.
Quant à la direction du poisson: vers la droite ou vers la gauche?
Les bulles quiltées m'obligent à le diriger vers la droite
Néanmoins, j'ai pris beaucoup de plaisir à remplir les surfaces et à dessiner quelques bulles et quelques autres poissons.
Si vous avez envie de le reproduire à votre façon et pour vous remercier de votre fidélité, je me fais un plaisir de vous offrir le schéma concocté grâce à EQ6.
Chez Tit'Marmotte, c'est tout un poulailler qui prend l'air.
Une poule sur un mur... qui picotait du pain dur...
Chez Jeune Marmotte n°2, j'ai croisé un coq tout fier de montrer sa belle crête rouge et son plumage coloré.
Plusieurs poussins, à peine sortis de l’œuf, battent déjà des ailes pour conquérir le monde.
Souvenir des Gidorchoise
Dans le Terrier, c'est une cocotte qui pose de façon altière.
Une poule en Log cabin a pris place sur une tablette.
Toutes ces volailles sont heureuses car elles peuvent rejoindre un magnifique poulailler.
Souvenir des Gidorchoise
Tout près du Terrier, nous avons la chance de côtoyer un bel élevage de volailles en liberté.
Quel plaisir de voir ces volatiles au plumage brillant, courir dans les prairies, grimper aux arbres, picorer le sol riche à la recherche d'une nourriture saine.
Nous savons que nous pouvons acheter directement à la ferme, un poulet ou une pintade en toute quiétude.
Ils ont été élevés entre 105 et 140 jours avant d'être abattus dans de bonnes conditions.
La qualité de leur chair ne laisse aucun doute.
Mais il se pourrait que cela ne dure pas.
Cet élevage est menacé comme de nombreux autres.
En cause: la grippe aviaire.
Ces oies sauvages ou ces grues
que nous avons plaisir à admirer lors de leur migration
seraient-elles à l'origine de ce fléau?
Ne faudrait-il pas plutôt se poser la question de ces élevages intensifs où les volatiles sont entassés par milliers?
Même dans ceux qui sont appelés "plein-air", très peu de volailles profitent de l'extérieur.
Peut-être connaissez-vous ce livre?
Sauve qui poule, c'est aussi le nom d'une association qui s'est constituée pour défendre le droit des élevages en plein air.
Si, comme Marmotte, vous avez envie de continuer à manger de temps en temps un excellent poulet ou une pintade, je vous invite à signer la pétition, ici.
Merci pour ces paysans éleveurs
fiers de leur métier et amoureux de leurs volailles.
Merci surtout pour tous ces poulets, canards, pintades...
dont le sort paraît bien incertain!
Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries.