Alors que nous fêtons l'arrivée du printemps aux environs du 20 mars
selon les années en fonction de la mécanique céleste,
cette saison, synonyme de renouveau,
est célébrée dès le 1er mars en Roumanie.
Cette coutume du "Martisor" existait déjà à l'époque des Daces, ancêtres des Roumains à l'époque romaine.
À l'origine, on offrait aux enfants une pièce qu'ils suspendaient à un collier tressé rouge et blanc. Selon les différentes traditions, un homme et une femme ou un jeune-homme et une jeune-fille échangent un porte-bonheur.
Le rouge et le blanc sont toujours présents. Ces couleurs sont diversement interprétées: le rouge, comme symboles de vie (donnée par la femme) et le blanc comme symbole de lumière (apportée par l'homme). Elles peuvent aussi représenter l'hiver qui s'en va (le blanc) et le printemps qui arrive (le rouge).
Je vous laisse vous faire votre propre opinion en lisant divers articles à ce sujet: ici, ici ou encore là.
Connaissiez-vous cette coutume?
Pour ma part, je viens de la découvrir grâce à notre délégation France Patchwork Charente.
Corine, qui nous envoie régulièrement des messages afin de maintenir le lien entre adhérentes a eu l'excellente idée de nous proposer un échange et avait montré l'exemple en envoyant ce charmant petit bonhomme de laine blanc et rouge à Jeune Marmotte n°2.
C'est Isabelle, membre active de l'équipe qui est à l'origine de ce projet.
Merci à elle!
Voici des exemples proposés par Isabelle.
Nous avions donc le devoir de fabriquer un "martisor" et l'envoyer à la personne désignée.
Je fabrique tout d'abord un yoyo dans un tissu rouge et blanc.
Il me faut un cordon dans ces mêmes couleurs. Je n'en ai pas mais je peux en fabriquer un avec de la laine ou du cordon perlé. De fil en aiguille de cordon en tresse, je déniche une cordelière blanche et une rouge.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Au lieu de les tresser simplement, je choisis de faire un nœud celtique en forme de cœur.
Ce ne sont pas les tutos qui manquent!
Le mien sera donc bicolore et tressé avec deux brins de diamètres et de matières différents, l'un est sec et l'autre glissant. Pour un meilleur résultat, je suis obligée de les fixer l'un à l'autre avec un fil invisible.
Le résultat me plaît bien surtout après y avoir suspendu un petit cœur afin d'en accentuer la forme et y avoir cousu un bouton coccinelle comme autre symbole de porte-bonheur.
Pour offrir ce pendentif, il faut un écrin.
Je pense aussitôt à un cœur danois toujours en tissu rouge et blanc.
Vous pouvez trouver de nombreux tutos également pour cette réalisation, comme celui-ci et également des vidéos qui montrent comment ne pas tomber dans le piège du cœur qui ne s'ouvre pas.
Cet échange est arrivé chez sa destinataire juste avant le 1er mars accompagné de la carte appropriée.
Mais moi, j'avais reçu le sien à la veille de la Saint-Valentin... et pour cause: deux jolis coussinets rouges et blancs à suspendre, en forme de cœur et agrémentés de charms porte-bonheur: un fer à cheval et un trèfle à 4 feuilles.
Il était accompagné d'une jolie carte ancienne tout à fait dans le thème.
Merci Catherine!
Nul doute que de nombreuses charentaises auront répondu à cet échange!
Mon petit doigt me dit que l'une d'elle recevra cette jolie tresse rouge et blanche parfumée à la lavande...
Écouter la voix de son cœur, c'est trouver le chemin du bonheur.
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