En fouillant mes photos pour dénicher celle du lever de soleil au Piton des Neiges, j'ai trouvé celle-ci qui illustre bien le thème du jour.
Cette photo a été prise à Cilaos, la veille de notre escapade au Piton des Neiges. Ce lieu, la Mare à Joncs a un côté davantage asiatique, voire japonais que réunionnais. L'effet est sans doute accentué par ces lumières assez exceptionnelles juste après une averse tropicale.
Je suis bien consciente que nul n'est besoin d'aller aussi loin pour avoir de belles lumières. Hier, par exemple, j'aurais pu vous faire partager une lumière matinale que j'aime beaucoup lorsque la brume se dissipe sur notre paysage de bocage mais je n'ai pas eu l'opportunité de faire une photo adéquate.
J'avoue, bien humblement que j'ai emprunté celle-ci à notre ami avec qui nous partagions ce beau voyage et je l'en remercie!
Je suppose que, comme moi,
vous êtes impatient(e)s de découvrir les lumières charentaises
Aujourd'hui, elle vous invite à partager sa lecture du moment.
Lorsque Paul (mon ami) m'a prêté ce livre, il m'a prévenue
C'est DUR mais tu dois le lire jusqu'au bout.
Je ne suis pas du genre à abandonner une histoire mais là, j'avoue que j'ai un peu de mal.
Que de souffrances dans ce livre! Heureusement Paul Lynch (l'auteur) sait retenir le lecteur grâce à son écriture qui mêle réalité et songe. J'ai hâte de savoir ce que Grace découvrira dans son errance à travers l'Irlande, en 1845, en raison de la Grande Famine et comment elle sortira de cette aventure.
À propos de lecture, en cette période de proclamation des prix littéraires, j'aurais pu choisir l'un des deux ouvrages deux-sévriens récompensés par le Goncourt.
Quel département peut s'enorgueillir
d'avoir deux auteurs qui ont eu cet honneur?
En 2015, vous vous souvenez sans doute de Mathias Enard avec "La Boussole".
Mais qui se souvient du Goncourt décerné il y a tout juste un siècle à Ernest Pérochon pour Nêne?
Lors de mon article célébrant l'anniversaire de mon Terrier, je disais combien je suis une piètre photographe. Puisque c'est en forgeant que l'on devient forgeron prenant des photos que l'on devient "photographe", j'ai décidé de soigner le mal par le mal.
En lisant l'un des derniers articles de Scrap à Puy, j'ai eu envie de suivre sa proposition. Claude, une amie charentaise très experte en photos et surtout sachant les mettre en valeur par le biais du scrap nous invite à poster une photo par jour de l'Avent en suivant une liste définie à l'avance.
Tout naturellement,
en ce premier jour de décembre,
la photo doit illustrer un calendrier de l'Avent.
J'aurais pu choisir l'un de ceux que j'ai fabriqués en patchwork mais je les ai déjà présentés ici ou là.
Cette année, mon choix se porte tout naturellement vers celui que je trouve le plus beau (!!!) puisque c'est celui que Tit'Marmotte a confectionné elle-même. De plus, il est totalement esprit récup, ce qui me ravit.
N'hésitez pas à faire les curieux
pour voir de belles photos de calendriers de l'Avent
Mais depuis, le méchant virus est toujours là et les autorités préfectorales ont décidé de tout arrêter pour cette année.
Imaginez la déception des organisateurs qui avaient déjà préparé les installations, des exposants qui se faisaient une joie de pouvoir enfin faire un salon, des bénévoles volontaires qui ne vivront pas ce moment convivial cette année.
Mais ce n'est que partie remise comme vous pouvez le lire sur le site du FIFO.
Je ne connais pas « physiquement » cette artiste mais depuis la fin de l'année dernière, nous avons beaucoup échangé par Internet ou par téléphone pour nous découvrir mutuellement avant de passer une semaine ensemble lors du 36e Festival de Ménigoute...
à condition bien entendu que le méchant virus ne vienne pas déjouer nos projets.
Avant cela, fidèle lectrice (voire davantage) des Nouvelles, j'avais admiré les couvertures des n°127 et 136 qui mettaient Béatrice à l'honneur. Un article lui avait également été consacré dans le n°127.
Je savais qu'elle côtoyait chaque jour le monde merveilleux des papillons exotiques du Jardin des Papillons à Hunawihr (Haut-Rhin). Il n'est donc pas surprenant que ses œuvres s'inspirent de ces beautés mais pas que.
Et, Béatrice sait en même temps nous livrer un message.
Printemps
Leaves (47 x 120 cm)
Sous-bois (60 x 50 cm)
Je lui donne la parole car il n'y a qu'elle qui peut parler correctement de son art.
J'ai toujours été créative. Dès mon plus jeune âge, je me suis initiée à toutes sortes d'activités créatives avec une soif inextinguible d'apprendre.
En découvrant le patchwork contemporain, j'ai découvert un moyen d'expression qui me convient parfaitement. Dès lors j'ai créé mes œuvres, mes progrès se faisant au rythme des difficultés que je choisissais. Depuis je n'ai plus arrêté de créer des tableaux textiles, en parallèle à une vie de travail chargée.
Mes idées, notées et esquissées dans des carnets ont toujours quelques longueurs d'avance sur le temps que je peux consacrer à la réalisation.
Mes œuvres sont des histoires de vie que je partage. Parfois elles sont belles, parfois elles sont tristes. Mon envie est de créer de la beauté pour réjouir l’œil et le cœur. Les couleurs sont des messagers de vie et de joie.
Créer des tableaux textiles est un chemin qui m'aide à prendre du recul sur les réalités parfois très dures du quotidien. C'est aussi une façon de parler de la nature merveilleuse qui nous entoure et nous offre généreusement tant de beauté...
C'est un appel à la préserver!
Béatrice Bueche
Si ces quelques lignes vous ont donné envie d'en savoir et d'en voir davantage, n'hésitez pas à venir lui rendre visite lors de la semaine qu'elle passera aux côtés des plus grands artistes naturalistes, qu'ils soient peintres, photographes ou sculpteurs, du mardi 27 octobre au dimanche 1er novembre.
Cette cohabitation nous réjouit déjà
et nous avons hâte de voir s'ouvrir les portes du 36e FIFO,
Je parle souvent de notre rendez-vous, tous les ans, au Festival international du film ornithologique de Ménigoute (79) – le FIFO.
Sauf imprévu de dernière minute, la 36e édition aura lieu, cette année, du 27 octobre au 1er novembre, dans exactement un mois, dans le respect des règles sanitaires, comme vous pouvez le lire dans l'infolettre de septembre du FIFO.
Outre les projections de films animaliers qui sont l'essence même de ce festival tout naturel, le festival off, les conférences, les sorties et autres rencontres, un forum regroupe les différentes associations et le salon d'art animalier présente les œuvres de différents artistes naturalistes.
Depuis plus de 15 ans que nous fréquentons de plus en plus assidûment ces lieux, je n'ai rencontré dans ce salon d'art animalier que des peintres, photographes ou sculpteurs. Chaque année, je me dis qu'un(e) artiste textile y aurait tout à fait sa place. J'en ai parlé plusieurs fois aux responsables qui m'approuvaient mais jamais personne n'est venu « combler ce vide ».
Photos du salon d'art animalier, empruntées au site du FIFO avec l'aimable autorisation des organisateurs que je remercie.
Quelques jours seulement après la clôture de l'édition 2019, à la lecture d'un article de Katell, j'ai eu un déclic en voyant la photo d'une œuvre de Béatrice Bueche.
Toucan
Je venais de découvrir l'artiste textile idéale
pour exposer aux côtés des plus grands peintres, photographes ou sculpteurs naturalistes.
Entrer en contact avec Béatrice me fut très facile, lui proposer de venir à Ménigoute n'a pas été beaucoup plus difficile. Il restait à convaincre Marie-Christine Brouard, organisatrice du salon mais avec son ouverture d'esprit ce fut chose faite en peu de temps.
Mi décembre, je me gargarisais de ma phrase culte
« I have a dream » !
C'était sans compter bien entendu avec ce qui allait perturber le monde entier dans les mois qui suivirent.
Peu importe, grâce à la détermination de Dominique Brouard, son président, et son entourage, il semble bien que cet événement si important pour le monde naturaliste pourra avoir lieu "contre vents et marées" avec la venue de Béatrice comme vous avez pu le lire dans l'agenda des Nouvelles de septembre.
Je vous donne rendez-vous demain pour vous parler de Béatrice.
Même si Marmotte a décidé de ne pas sortir de son Terrier cet été, voici, pour ceux qui ont envie de se promener, une belle idée d'exposition textile doublée de séances cinématographiques.
Vous trouverez davantage de détails sur le blog de Joelino.