Je n'ai pas encore pris le temps de faire un compte-rendu de Migration textile - Oiseaux afghans... ce qui ne saurait tarder... mais je vous annonce déjà le futur salon Créations autour du fil, événement bisannuel de grande importance dans le domaine du fil à Moncoutant-sur-sèvre (79).
Vous y trouverez bien sûr de nombreux exposants mais aussi des expositions et vous pourrez participer à des ateliers.
L'association France Patchwork sera présente
et j'ai été sollicitée par Chantal, déléguée de Charente
pour la représenter.
Si vous venez, n'hésitez pas à me faire un petit coucou.
Tous les ans, en ce début de printemps, la famille Marmotte aime se promener à la recherche d'une petite fleur annonciatrice des beaux jours et encore assez présente dans notre département.
C'est à chaque fois un souvenir d'enfance qui revient. Autrefois, avec mes sœurs, aux « vacances de Pâques », nous enfourchions nos vélos pour aller cueillir des chaudrons à Saint-Maxire... pratique interdite aujourd'hui car cette plante se raréfie d'année en année.
Selon la région où vous habitez, il se peut que vous ne connaissiez pas cette fleur qui ne pousse pas partout en France.
Sans doute vous fait-elle penser à une tulipe bien que la fleur soit dirigée vers le sol et non dressée ?
Cette forme peut également rappeler le petit gobelet qui servait à lancer les dés « fritillus ». Quant aux pétales de couleur mauve tachetés, ils évoquent le plumage de la pintade, d'où son nom Fritillaria meleagris ou Fritillaire pintade.
Également appelée tulipe sauvage, elle fait partie de la famille des Liliaceae. Selon les régions, elle est connue sous de nombreux noms vernaculaires :
Emblème du Marais Poitevin, la fritillaire fait l'objet de recensements car les lieux où elle pousse naturellement sont de plus en plus rares. Les zones humides disparaissent, les prairies sont drainées, voire asséchées en vue d'être cultivées et les pesticides ou autres engrais de l'agriculture intensive sont autant de poisons pour cette plante sauvage.
Il y a quelque temps, en me promenant sur différents blogs, je découvre la photo d'une réalisation au point compté chez Point de croix en liber'thé.
Aussitôt je prends contact avec l'auteur du blog pour rechercher l'origine de cette broderie.
Monique me répond très vite en m'envoyant la grille dénichée sur Internet.
Il suffit de trouver la correspondance des fils allemands avec les DMC et piocher dans ma réserve (ou celle de Jeune Marmotte n°2) pour me mettre au travail.
Il me reste également un morceau de bande de lin écru dont la taille correspond exactement.
Broder avec 2 fils sur 2x2 fils de toile permet de faire des demi-croix horizontales ou verticales qui donnent une courbure beaucoup plus douce aux tiges, aux feuilles ou aux pétales.
Une fois finie, les couleurs ne me semblent pas tout à fait représentatives mais je n'y attache pas trop d'importance.
Cette broderie printanière m'a procuré un énorme plaisir d'autant que la météo n'incitait pas à mettre le nez dehors et que je n'avais pas brodé de petites croix depuis longtemps.
J'ai envie de donner à cette fleur printanière l'écrin qui la mettra en valeur.
Il me faut un petit morceau de tissu pour la finition. Je ne retrouve pas celui que j'avais utilisé pour l'appliqué de l'an dernier. Je recherche un tissu fleuri assorti mais n'en trouvant pas je ferme la boîte. C'est alors que mes doigts accrochent un tissu vert avec une impression d'herbage qui me semble tout à fait prévu pour embellir ma fritillaire.
J'ajoute une petite bande en haut pour permettre l'accrochage, embellie d'un croquet écru et de mon point de broderie favori.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
J'ai envie de terminer ma broderie par des franges comme je l'ai déjà fait à plusieurs reprises... mais il y a longtemps et je ne sais plus faire ce joli point qui les fixe.
C'est encore Patricia qui vient à mon secours en me rappelant l'existence de la bible des Ouvrages de dames de Thérèse de Dillmont.
Je retrouve donc les explications du point de Paris (également sur le blog Ouvrages de dames), également utilisé pour faire des ourlets ajourés et pour appliquer des pièces ornementales.
Cela me donne une nouvelle idée : ajouter une bande en bas terminée en pointe.
Je suis assez fière du résultat !
Un grand MERCI à Monique pour le partage de cette grille.
L'imperfection est beauté, la folie est génie et il vaut mieux être totalement ridicule que totalement ennuyeux.
La semaine dernière, en me promenant chez Verveine & Lin,
j'ai découvert une petite broderie
qui ne pouvait qu'attirer la marmotte qui sommeille en moi.
J'ai également découvert la tradition liée au jour de la Chandeleur. J'en ai parlé dans mon Terrier et j'ai lancé un appel pour trouver cette broderie.
La réponse ne s'est pas faite attendre bien longtemps. Le jour même, Muriel m'offrait généreusement cette grille.
Je me suis mise au travail aussitôt.
Je savais aussi comment j'allais la mettre en valeur.
En décembre, notre délégation France Patchwork Charente, qui nous envoie régulièrement des idées d'ouvrages, nous avait fait partager une proposition de la délégation du Bas-Rhin.
Voilà à quoi servent les délégations France Patchwork!
C'est donc un vieux CD qui m'a servi de base et pour le dos j'ai trouvé un morceau de tissu (merci Marie-Joëlle) avec de beaux chardonnerets.
Je pense qu'il sera suspendu au-dessus de l'ordinateur pour me tenir compagnie et me porter chance.
Et à propos de marmotte, je suis persuadée que je ne suis pas la seule à sourire devant les marmottes de France 3.
La marmotte que je suis ignorait complètement cette tradition:
Selon la tradition, la marmotte sort de son hibernation le jour de la Chandeleur : si le ciel est clair, et qu’elle voit son ombre, elle retourne se coucher jusqu’au printemps. Si le temps est nuageux, c’est le signe que le reste de l’hiver sera doux.
Je vous laisse admirer tous ses ouvrages toujours aussi sympas et en particulier ce petit coussinet et je vous adresse une demande. Si, par hasard, quelqu'un en connaît l'origine (puisque Muriel ne sait plus où elle l'a trouvé), je serais heureuse que vous m'en fassiez part.
À l'automne 2013, mon amie Patricia m'avait offert un agenda avec des modèles de broderies de papillons proposés par Marie-Thérèse Saint-Aubin ainsi qu'un morceau de toile de lin 11 fils. Il n'en fallait pas davantage pour m'inviter à lancer une nuée de papillons. Mais, comme souvent, d'autres activités sont venues se greffer et ma broderie s'est endormie dans une boîte.
C'est avec beaucoup de plaisir que je l'ai donc ressortie.
Installée à l'ombre du merisier, profitant de cette belle lumière, d'autres papillons se sont posés sur la toile.
Mes yeux demandent une pause de temps en temps et j'en profite pour admirer la nature qui m'entoure. Tout-à-coup, je suis attirée par une tache blanche sur une fleur de Vitex... je m'approche doucement, l'APN à la main, car j'ai compris qu'il s'agissait d'un gros papillon.
Une photo de loin par précaution.
Une autre un peu plus près...
et miracle, même tout près, notre magnifique lépidoptère, bien occupé à pomper le nectar des fleurs, se laisse tirer le portrait sur toute les faces.
Je l'ai reconnu et coïncidence... c'est celui que je suis en train de broder sur ma toile : le flambé (Iphiclides podalirius ).
Nous l'avions déjà observé lors d'un autre après-midi très chaud, sur le pied de lavande.
Aussi appelé voilier, il est très reconnaissable à sa forme triangulaire, ses rayures noires et blanches et surtout sa queue avec un ocelle bleu entouré de orange.
Marmotte ne peut pas rester insensible à cette nouvelle.
Cela me rappelle Cannelle, cette ourse abattue le 1er novembre 2004, en vallée d'Aspe, lors d'une battue aux sangliers.
Dernière représentante de la souche pyrénéenne, son seul crime était de vouloir intimider pour défendre son petit, âgé de 10 mois, qui heureusement lui a survécu.
Au même moment, pure coïncidence, dans mon club Patch'Magnac, en Charente, nous préparions une exposition sur le thème de l'ours.
L'occasion était trop belle de rendre hommage à Cannelle.
Au cours de l'été, j'avais brodé au point de croix des oursons à partir d'un kit acheté je ne sais plus où, mercerie ou salon ?
J'ai monté ces différents morceaux avec des triangles de tissu country dont je raffolais à cette époque.
Comme je le disais récemment, déjà j'aimais utiliser de belles doublures même pour un quilt destiné à être accroché.
Ce tissu enfantin s'y prêtait à merveille.
Rien à voir, bien entendu avec notre véritable ourse si ce n'est le titre donné à cet ouvrage : Si Cannelle m'était comptée... sans faute d'orthographe... c'est bien volontairement que j'ai remplacé « conté ».
Après les leçons de ski, j’ai donc proposé à Tit’Marmotte l’apprentissage du tricot avec une paire d’aiguilles « spécial enfants ». Elle a très vite compris les 3 principaux gestes : attraper la maille, glisser le brin de laine par-dessus et passer la maille d’une aiguille sur l’autre. Tant que Manouma aide à tenir les aiguilles, tout va bien mais dès qu’elle veut « faire toute seule » les mailles se sauvent. Après 3 ou 4 rangs, la future écharpe pour poupée a été mise de côté pour les prochaines vacances.
Dans le sac, il y avait également un nécessaire pour apprendre le point de croix : canevas à gros trous, grosse aiguille à bout rond, brins de laine et l’indispensable dé. Tit’Marmotte a très vite acquis le fait de piquer l’aiguille, l’attraper par-dessous et ressortir un peu plus loin. Le point droit ne présentant aucun problème, nous sommes passées au point oblique ou demi-point de croix, dans un sens, dans l’autre, de bas en haut ou de haut en bas : un « jeu d’enfant ».
Une fois la semaine terminée, le tout a été également rangé pour les prochaines vacances.
Nous étions loin de nous douter que les « vacances » arriveraient aussi vite mais malheureusement nous sommes bien loin l'une de l'autre!
En cette drôle de période, il faut être imaginatif. Comme Papa et Maman, Tit’Marmotte pourrait peut-être, elle aussi, recevoir du télétravail ?
La proposition a été reçue avec enthousiasme. Il me faut donc déployer mes talents de pédagogue pour donner des consignes par mail, qui puissent être comprises par une enfant de 6 ans.
Défi relevé puisque la première ligne de croix est arrivée, sans erreur (ou presque) et aussi bien devant que derrière.
J’ai vite entendu :
Manouma, je me sens capable de faire des lettres… et je voudrais que tu me dessines un cœur.
Janvier : le moral n’est pas au beau fixe, l’envie de quilter n’est plus là malgré les sollicitations de Sylvie. Malgré tout, je m’oblige à honorer la promesse faite à Dany, une amie charentaise, qui m’a demandé d’animer une journée patch dans son club. Je prépare un nouveau réversible afin de revoir ma fiche technique.
Il est vrai que j’adore ce modèle !
Février : c’est donc le moment d’assurer ce cours avec une dizaine de personnes et finalement j’en ressors regonflée à bloc. Les retrouvailles charentaises m’ont fait beaucoup de bien.
Les ouvrages des participantes au stage.
Mars : ce mois, bien occupé par les vacances d’hiver, n’est pas propice à la reprise des aiguilles. Je trouve tout de même le temps de participer au défi « Millefiori» proposé par Joëlle.
Avril : encore très peu active… si ce n’est pour coudre un nouveau Tit éléphant rose qui fera le bonheur d’une petite Amandine.
Mai : pour fignoler les préparatifs d’une semaine entre amis, je décide de réaliser un set de pique-nique pour chaque personne.
Juin : lors de la JA de Vichy, je découvre le BeeBook qui sera une véritable révélation. Ces nouvelles techniques libérées me tentent.
Juillet : quel bonheur d’avoir une petite-fille qui s’intéresse aux activités manuelles de sa Manouma et quel plaisir de voir qu’elle commence à manipuler la petite machine à coudre de sa cousine !
Je retrouve aussi le goût du tricot pour habiller Jeanne et Mathilde.
Août : il fait trop chaud pour travailler quilter. C’est le moment de ressortir les petites X, commencées il y a si longtemps puis abandonnées, pour les terminer.
Tout au long de l'année, vous avez suivi l'avancement de mon
marquoir de l'île de Marken de Joke Visser.Depuis quelques jours semaines je l'ai un peu délaissé pour
me consacrer à un sampler de Noël proposé par Novalee. J'ai tellement aimé celui de l'an dernier... que
je n'ai pas pu résister à la tentation.Et cette fois je voulais absolument suivre le rythme. J'ai un peu de retard, mais je reste bien dans la course et je pense qu'il sera fin prêt pour Noël.
Quel plaisir de transmettre sa passion à de si jeunes élèves! L'une et l'autre sont très concentrées et très appliquées, malgré leur "handicap": gauchères toutes les
2.
Le "stage" n'aura duré que 2 jours, mais j'ai pu leur inculquer quelques principes de base qu'elles ont vite intégrés.
Comment:
sortir un brin de fil sans emmêler le reste de la mèche
enfiler son aiguille sans avoir recours à une tierce personne
commencer une croix sans faire de noeud et arrêter de la même façon
retrouver l'emplacement d'un motif en comptant les "trous"
faire ses croix toujours dans le même sens
faire un travail le plus beau possible à l'envers
Bien entendu, il a fallu défaire parfois... mais sans rechigner!
Seul point négatif: aucune des 2 ne réussit à utiliser le dé... plus encombrant qu'utile.
Le résultat est là, c'est le principal.
Encore un peu de travail plaisir en perspective. Vivement les prochaines vacances!