Lors de notre visite à Port Boinot, Stéphanie Tézière nous avait remis le dépliant du programme Atemporelle de l'été.
Nous avions aussitôt pensé que nous pourrions en profiter pour mieux connaître Niort et faire découvrir cette ville à Tit'Marmotte.
Notre choix s'était porté sur la découverte des Halles, son histoire, son architecture et quelques étals incontournables. C'est ainsi que Tit'Marmotte a entendu Stéphanie raconter l'histoire de La Chèvre aux cornes d'or.
Les halles actuelles qui accueillent des commerçants chaque jour sauf le lundi mais qui connaissent une belle affluence le jeudi et le samedi ont bien failli disparaître pour un bâtiment plus moderne.
Elles ont déjà changé de lieu et d'aspect par trois fois au cours des siècles.
En traversant Niort d'ouest en est, de l'avenue de Limoges au Moulin du Milieu, on est toujours surpris par cette rue Victor Hugo qui ressemble davantage à une place toute en longueur. Récemment aménagée en rue piétonne, le dallage est ponctué de petits carreaux noirs qui intriguent. Ce sont tout simplement les marques des piliers de la toute première halle qu'a connu la ville dès le Moyen-âge.
Détruite après la Révolution, elle a été reconstruite rue Brisson à l'emplacement actuel.
Sa proximité avec la Sèvre occasionne des problèmes d'hygiène qui amènent sa destruction peu de temps après.
En 1871, un nouveau bâtiment à deux étages (à peu près celui que nous connaissons aujourd'hui) est inauguré: la halle aux grains en bas et la halle aux vivres en haut. Les auvents latéraux seront ajoutés en 1927.
Avant de revenir au patch et après l'Aventure de Martinou, voici une nouvelle histoire écrite par Tit'Marmotte mais cette fois elle n'a fait que rapporter ce qu'elle a entendu lors d'une visite que je vous raconterai prochainement.
Lisez bien jusqu'à la fin pour découvrir la question qu'elle vous pose.
Il était une fois, un roi qui avait une fille.
Un jour, elle tomba gravement malade.
Le roi était bien embarrassé, il voulait guérir sa fille.
Alors il demanda à tous les médecins du palais
de la guérir mais aucun n'y parvint.
Il déclara alors :
« Celui qui parviendra à guérir ma fille
l'aura comme épouse ! »
Un jeune berger qui était follement amoureux de la jeune fille
mais qui se disait toujours
« Je ne parviendrai jamais à épouser la princesse »
pensa que c'était l'occasion rêvée.
Il se prépara alors à partir
pour prendre du lait à la chèvre aux cornes d'or.
Mais cette chèvre se trouvait très loin du palais ;
alors il lui fallut faire une très longue route.
Arrivé devant la chèvre,
il prit un peu de son lait et fit la route du retour
qui, ne l'oublions pas, était très longue.
Et qui dit lait qui voyage longtemps, dit lait caillé !
Eh oui ! Vous l'avez deviné, le lait a caillé !
Embarrassé, le pauvre berger décida de faire un gâteau avec.
Il se rendit alors compte, qu'il était tout sale !
« Je ne peux pas me présenter à la princesse comme ça ! »
se dit-il.
Il alla donc se laver
mais le temps qu'il se lave, le gâteau brûla.
Le jeune berger pensa qu'il valait mieux le donner comme ça
que de refaire toute la route.
Il se rendit donc au palais et en donna une part à la princesse.
Celle-ci guérit et promesse tenue par le roi,
elle se maria avec le berger.
Bien sûr, vous connaissez la suite.
C'est ça ! Ils eurent beaucoup d'enfants.
Depuis, ce gâteau est devenu très célèbre dans le pays.
Pour rien au monde je ne manquerais l'avant-première deVivre avec les Loupsqui sortira sur les écrans prochainement.
Jean-Michel Bertrand, son réalisateur, sera présent et il est très intéressant de l'écouter parler de son film et surtout de son approche de ce grand carnivore, encore et toujours objet de controverses.
J'ai également réservé plusieurs activités pour Tit'Marmotte dans le dépliant.
Depuis quelques années, ces robes de mariée ne sont autres que de somptueuses créations de Joëlle avec la participation de multiples volontaires.
Cette participation est minimaliste puisqu'elle consiste à chaque fois à réaliser un (ou parfois plusieurs) bloc.s de petite taille avec des consignes bien précises.
Personnellement, j'ai déjà participé à la plupart de ses créations, souvent suivie par Jeune Marmotte n°2.
Vous pouvez lire davantage de détails chez Joelino.
Je me permets de vous donner les grandes lignes mais vous avez davantage de précisions ici.
Un triangle équilatéral doublé entre 8 et 14cm de coté.
Dans un tissu de fond en lin de couleur blanc cassé à beige foncé. Il peut y avoir un peu de tissu de lin bleu mais le beige doit rester la dominante.
Écrire votre prénom avec l'initiale de votre nom de famille.
Bloc de patchwork, broder main, machine, point de croix, piqué-libre...
Toutes techniques peuvent être utilisées pour les embellissements qui doivent être de blanc cassé à beige foncé et/ou bleu comme les fleurs de lin et la mer et des touches de noir.
Doubler en lin (pas obligatoirement du même tissu).
Au plus tard le 10 janvier 2024.
Depuis le temps que j'ai envie d'aller à ce festival,
Martinou est un petit Martin-pêcheur. Un jour sa mère lui annonce :
Demain tu partiras pour une grande aventure.
Ah bon ?! répond-il, surpris.
Eh ouais ! Petit veinard, va! dit sa mère.
Et je partirai où ? questionne Martinou.
Sa mère lui dit :
Chez les hommes.
Chez les hommes !!
Oui, mais c'est très dangereux, hein ? Fais attention, dit-elle en reprenant son sérieux.
Les préparatifs
Le lendemain Martinou est très pressé ! Il demande :
Je pars quand, je pars quand ?! toutes les deux secondes.
Sa mère lui répond en rigolant :
Mon petit Martinou, tu pars tard ce soir, pour l'instant prépare ta valise et ne prends que le nécessaire.
Martinou écoute sa maman et va prendre sous ses plumes une bonne réserve de poissons et d'eau pour boire et manger.
Enfin le départ !
Maman, je pars à quelle heure ? demande Martinou.
Sa mère lui répond :
Je te l'ai déjà dit : à 18h45mn ton train part.
Mais il est 30 ! répond-il.
Eh bien partons ! soupire sa mère.
Ils se dirigent vers la gare. Le quai est rempli de petits Martin-pêcheurs qui se pressent.
Mamannnn ! C'est qui qui me garde à la forêt blanche ?
Oh regarde P'a ! C'est Martinou !
Ça va être long ?
J'aime pas voler des heures !
J'ai peur des hommes, Maman.
Hmm. Bisous ! Vous allez me manquer !
Je vais chez mes grands-parents, heu ! Nananananère !
Martinou dit à sa mère :
Ça va être long ?
Oui mon chéri , répond-elle, mais tu vas te faire des amis j'en suis sûre ! D'ailleurs, c'est Tata qui te récupère à la gare. Par contre chez les hommes tu seras seul ! Alors... Attention !
Un super voyage
Effectivement, Martinou se fait plein de d'amis !
« Maman avait raison ! » pense-t-il en volant.
Il regarde le paysage en dessous de lui. Que c'est beau ! C'est la première fois qu'il voit ça ! Il est si émerveillé qu'il fonce dans un autre Martin-pêcheur.
Heêeu ! Tu peux faire attention où tu vas !
Désolé, dit Martinou dans la lune.
Photo empruntée à Internet
Martinou rencontre sa tante
Arrivé à la gare, Martinou cherche sa tante des yeux. Il ne la connaît pas mais sa mère lui a donné une photo d'elle. Alors il va la reconnaître.
Effectivement il la voit au bout du quai. Une fois arrivé à côté d'elle il dit :
Tata !
Mon chéri ! se réjouit-elle. La dernière fois que je t'ai vu tu étais dans l’œuf !
En rentrant chez sa tante il a directement envie de vivre ici !
Tu pars demain à 8h00 ! lui dit-elle.
Oooh, dit Martinou déçu.
Mais je t'ai préparé ton repas préféré !
Du poisson pané !? s'écrit-il heureux.
Eh oui, dit sa tante.
Décidément sa tante est bien gentille !
Les hommes
À 8h00, le lendemain, Martinou dit au-revoir à sa tante. Avec les deux poissons panés et la plume qu'elle lui a offerte il se souviendra d'elle ! Il était triste de la quitter mais pressé d'aller chez les hommes !
Martinou arrive dans une ville, il lit le panneau : « ÉCHIRÉ » drôle de nom dit-il. Il se cache dans un arbre et aperçoit deux femmes se promener puis une famille et un bébé et ses parents et nanana et nanana et... Il finit par par se sentir fatigué à voir tous ces hommes. Alors, il met sa tête sous son aile et s'endort.
L'aventure commence... très mal
Martinou vole... vole... quand il revoit au loin... du poisson !
Il fonce dessus mais... il se fait capturer. Un homme musclé attrape la cage, le prend par l'aile et le jette dans une géante cage. Inquiet, il demande où ils sont à un autre oiseau qui lui dit être un perroquet.
« un perrocette » drôle de nom dis donc !
« un perroquet » perroquet ! rectifie-t-il.
Bon bref, on est dans un truc où on maltraite les animaux.
On quoi ? les animaux, demande Martinou.
Maltraite !!! tu ne connais rien, dis donc !
Mais... il faut s'évader.
Si tu y arrives... ch'uis preneur ! se moque-t-il.
La grande évasion
Trois jours plus tard, Martinou aperçoit la clé de la cage et un singe en peluche... Ça lui donne une idée. Un singe (un vrai cette fois) accepte d'ouvrir la cage à la seule condition qu'il fuit avec eux.
D'accord lance Martinou sûr de lui.
Le singe ouvre la cage et c'est la grande évasion !
Le retour
Martinou se dit qu'il vaut mieux repartir chez sa tante. Alors il vérifie tous ses bagages et part en sens inverse. Il se pose sur l'arbre de l'allée pour manger et il repart chez sa tante. C'est bon, Martinou est prêt à sonner à la porte. À peine il a posé le doigt sur la sonnette qu'une dame en colère lui ouvre.
Aaah ! encore un malotru qui s'amuse à m'embêter !!!
Et elle lui claque la porte au nez.
L'accident
Martinou comprend qu'il s'est trompé et repart, triste. À un moment il arrive devant une jolie bâtisse. Soudain une grande tempête se lève et il se cogne contre une vitre et tombe, sonné. Le lendemain un homme très gentil le recueille. Il lui fait une petite maison dans un carton, lui donne à boire et à manger et soigne toutes ses blessures.
Il est si gentil que Martinou lui donne une plume. Ils sont maintenant amis et se revoient très souvent.
J'ajoute une vidéo
qui n'était pas prévue dans l'histoire de Tit'Marmotte
Au printemps 2021, j'ai traversé une période sombre comme beaucoup de personnes mais amplifiée par un événement familial difficile.
Dans ces moments-là, j'aime me réfugier dans une bonne lec...
Votre accueil enthousiaste va nous mener loin, nous allons voyager ensemble pendant 8 mois, lisant ou relisant la saga des Sept Soeurs de Lucinda Riley, voguant de la Mer Méditerranée à la Mer d...
Je voudrais donc souhaiter la bienvenue à ces dix personnes.
Je profite également de cet article pour remercier
tous.tes les visiteurs.teuses,
qu'ils.elles laissent ou non un commentaire.
J'espère ne pas les décevoir dans les semaines qui viennent mais je voudrais les prévenir que je ne parlerai pas uniquement patchwork.
J'ai d'autres passions et occupations: la biodiversité et la cuisine.
L'été est en partie consacré à ma Tit'Marmotte que je ne vois qu'au moment des vacances. Elle aime que je raconte ce que nous faisons à cette occasion.
Je commencerai donc par cela.
Elle attend avec impatience que je transcrive l'histoire qu'elle a entièrement imaginée et écrite à la suite du sauvetage d'un martin-pêcheur.
Si les visiteurs de mon Terrier viennent voir du patchwork ou autre travaux d'aiguilles, ils seront déçus car depuis plusieurs semaines et encore pendant un certain temps la Marmotte préfère pr...
Au printemps 2021, j'ai traversé une période sombre comme beaucoup de personnes mais amplifiée par un événement familial difficile.
Dans ces moments-là, j'aime me réfugier dans une bonne lecture. J'ai demandé conseil à Marie dans son camion-librairie Les Mots Volants.
Elle commence à bien me connaître et sait très bien que lisant la plupart du temps dans mon lit, j'ai une préférence pour les livres de poche moins lourds que les gros pavés.
Elle sait aussi que j'aime les romans historiques et/ou régionaux.
Elle me propose donc une série qui vient de sortir en poche « Les Sept Sœurs » de Lucinda Riley.
Elle me présente succinctement l'histoire de ce riche Genevois qui adopte sept filles portant le prénom des sept étoiles de la Pléiade.
Pas totalement convaincue, car je ne suis pas fan d'astronomie ni de mythologie, je repars tout de même avec le premier tome.
Je mets ce livre dans mes bagages pour de courtes vacances, persuadée que je ne parviendrai pas à lire les 672 pages de ce volume. C'était sans compter sur le mauvais temps d'abord et sur le fait qu'une fois plongée dans l'énigme de cette famille je n'avais qu'une envie : suivre Maïa, la sœur aînée, à la recherche de ses origines.
Après cette expérience, il me faut vite découvrir le destin des autres sœurs. Je fais une infidélité à Marie en trouvant une librairie sur mon lieu de vacances où je déniche le deuxième tome.
Dès mon retour, je commande les tomes disponibles mais il faut attendre un certain temps pour voir sortir le tome 7 en livre de poche.
Et aujourd'hui, c'est le tome 8 que j'attends encore.
Par la suite, j'ai fait circuler mes livres à plusieurs personnes qui sont toutes unanimes quant au plaisir de découvrir ces différentes sœurs.
Je n'ai pas l'intention de dévoiler davantage de détails ni de parler de Lucinda Riley qui en est à l'origine, quelqu'un le fait beaucoup mieux que moi. Je vous invite pour cela à visiter le blog de La Ruche des Quilteuses. Katell transcrit tout à fait ce que j'ai ressenti.
Son enthousiasme communicatif ne peut que vous inciter à ouvrir cette série si ce n'est déjà fait car je m'aperçois que nombreuses sont les personnes qui l'ont déjà lue.
Lorsque j'étais plongée dans cette lecture,
je ne pouvais m'empêcher de penser au bloc Seven Sisters.
Dessin créé sur EQ5 mais jamais réalisé en tissu!
Je me disais que ce pourrait être l'occasion de le coudre mais, seule dans mon Terrier, je n'ai pas franchi le cap. Alors, lorsque Katell a commencé à parler de cette saga, j'ai tout de suite su que je suivrai sa proposition textile.
Comment ? C'est encore un grand mystère pour moi.
Je compte sur une deuxième lecture de ces romans pour y réfléchir.
J'avais l'intention de le faire avant d'attaquer celle du tome 8 car les détails sont si nombreux que les pays, les années, les personnages sont devenus un peu flous dans mes souvenirs.
avec qui nous avons passé beaucoup de temps cet été
et qui va franchir le cap du Cours moyen.
Une pensée également pour Rémi,
le plus jeune de mes neveux,
qui lui, quitte ses parents
pour une grande école dans une grande ville.
Et une pensée pour tous ceux qui reprennent le chemin de l'école!
C'est aussi la rentrée pour Marmotte
qui a délaissé son Terrier pendant plusieurs semaines
mais n'est pas restée inactive pour autant.
J'ai une multitude de choses à vous raconter dans les semaines à venir mais je voudrais commencer par vous inviter à visiter le blog de La Ruche des Quilteuses. Katell lance un projet qui ne devrait pas laisser indifférentes les quilteuses que nous sommes!
Si les visiteurs de mon Terrier viennent voir du patchwork ou autre travaux d'aiguilles, ils seront déçus car depuis plusieurs semaines et encore pendant un certain temps la Marmotte préfère profiter de l'extérieur.
Et à l'extérieur,
il y a tant de belles choses à observer!
Ce n'est pas une nouveauté, la famille Marmotte protège la biodiversité, autant que faire se peut.
Plusieurs récits de sauvetage ont déjà été relatés ici.
En voici un nouveau.
Un beau matin de mi-juin, Mr Marmotte entend un grand "Boum" et il découvre une boule de plumes colorées près d'une porte. Un jeune oiseau malhabile ou en fuite devant un prédateur a heurté la vitre.
Vu la couleur des plumes bleues et orangées, aucun doute, il s'agit d'un martin-pêcheur juvénile (Alcedo atthis ou Kingfisher en anglais).
Un peu sonné par la violence du choc, il faut lui laisser le temps de récupérer avant de lui redonner sa liberté.
Un petit séjour dans une caisse puis dans un panier plus aéré lui permet de se remettre de ses émotions et me donne l'occasion de faire quelques clichés.
Encore très vulnérable, pas question de le relâcher à la tombée de la nuit, au risque de l'exposer aux prédateurs nocturnes.
Après une nuit au frais, notre oisillon commence à s'impatienter en cage.
Nous choisissons un lieu où nous avons l'habitude d'observer furtivement ses congénères pour le relâcher.
Posé près de la fontaine, il semble apprécier le lieu car il s'installe confortablement et pose pour la photo.
La pierre étant un peu trop ensoleillée, nous le posons un peu plus loin dans l'herbe et nous le laissons "vivre sa vie".
Qu'elle n'est pas notre surprise de le revoir dans l'après-midi, perché au-dessus de l'eau.
Encore une occasion de faire quelques photos de l'oiseau mais aussi des autres espèces qui habitent ce milieu.
Grenouilles vertes
Libellule écarlate
Libelleule déprimée
Agrions
Robert le Diable
Lorsqu'il cale sa tête sous l'aile pour dormir, je sais qu'il est temps pour moi de l'abandonner... sinon je vais m'endormir également ou attraper une insolation.
Que s'est-il passé par la suite?
c'est la loi de la Nature qui a décidé!
Le martin-pêcheur est un oiseau que je n'aurais jamais cru pouvoir photographier car le plus souvent nous n'observons qu'une flèche bleue accompagnée d'un petit cri aigu.
Il n'y a que le piège vidéo qui peut nous permettre de l'observer de temps en temps sans le déranger.