Mes moulins japonais
Le 17 avril 2023, sur Le terrier de Marmotte

Après les épisodes Charm Quilt et Square Dance,

je poursuis avec d'autres moulins.

En fouillant dans mes boîtes pour rechercher une broderie, j'ai retrouvé des blocs totalement oubliés depuis longtemps qui n'ont rien à voir avec ce que je cherchais.

Aussitôt, me sont revenues en mémoire les circonstances de ces blocs. C'est grâce à eux que j'avais découvert La Ruche des Quilteuses, en 2012. À l'époque, je fréquentais peu de blogs mais "Une Aiguille dans une Botte de Foin" (qui n'existe plus) était l'un de mes favoris.

En ce début 2012, Béatrice proposait la réalisation des Moulins de la Ruche conjointement avec Katell.

Les explications me semblaient très claires et surtout elles donnaient la possibilité de choisir la taille du bloc de base avec les calculs des mesures.

Quelques photos étaient là pour les étapes les plus délicates.

Le numéro 37 de Quiltmania avait également proposé ce modèle quelques années plus tôt et c'est la disposition proposée par ce dernier que j'ai décidé d'adopter.

 

Sans doute ai-je même été influencée par leur choix de tissus japonais sur fond clair.

J'ai donc réalisé mes blocs et les ai soigneusement rangés dans une boîte en attendant le montage.

Comme souvent, j'ai du être accaparée par autre chose et j'ai laissé ma boîte de côté pendant quelque temps plus de 10 ans !

En les retrouvant, je n'avais plus qu'une idée en tête : leur redonner vie.

Mais comment monter 8 blocs ? La solution la plus simple était d'en faire un 9e.

Heureusement, dans la boîte étaient rangés les restes de tissu de fond et les explications. J'ai retrouvé facilement la méthode et un dernier bloc est venu compléter la collection.

Je recommande cette technique à toute débutante.

La seule difficulté c'est la couture à 45° des deux trapèzes. Ensuite toutes les coutures se font en droit fil sans coutures à faire correspondre. Il suffit de bien respecter les marges de couture. Si on prend soin de repasser toujours de la même façon, les intersections de blocs se font naturellement en « moulins ». C'est un vrai régal !

Le montage n'était qu'un jeu d'enfant mais le plus délicat était de trouver une bordure qui mettrait en valeur l'ensemble. Une fine bande rouge s'est vite imposée.

Il me fallait aussi tenir compte des tissus en stock de la bonne dimension.

 

 

Après quelques avis éclairés de mon entourage ou virtuels, j'ai choisi un tissu japonais bleu à légers motifs.

Cet exercice m'ayant beaucoup plu,

j'ai eu envie de refaire des blocs enchevêtrés, façon tessellation.

Le plus difficile dans cet exercice, c'est le repérage des tissus. Pour cela, j'ai recours à mon logiciel EQ6 qui me permet de dessiner mes blocs en une fraction de seconde, les placer sur le top aussi rapidement et de les colorier tout aussi vite, sachant que je veux une bande qui se prolonge à l'intérieur.

Contrairement à mon habitude, je pars du top pour colorier les blocs car chaque moulin a 2, 3 ou 4 couleurs de fonds différentes.

Il faudra bien faire le repérage avec les vrais tissus.

J'aurais pu prendre le temps de les scanner pour avoir une vue réelle mais j'avoue que cette étape prend beaucoup de temps et les motifs des tissus japonais étant relativement semblables, je craignais un résultat peu probant.

Quoi qu'il en soit, je me suis régalée à monter ce deuxième top.

Il faut maintenant passer au quilting.

Toutes ces lignes droites et ces angles méritent d'être adoucis par des courbes. Tout naturellement, l'idée d'une vague qui à son tour dessine de nouveaux moulins, s'impose. Un gabarit en rhodoïd fabrication Marmotte me sert de base.

Je choisis un fil indigo qui se verra bien sur le fond clair mais qui passera inaperçu sur le foncé... et pour cause !

Devinez quel dos j'ai choisi pour chacun de mes tops ?

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