"Lumières"
En fouillant mes photos pour dénicher celle du lever de soleil au Piton des Neiges, j'ai trouvé celle-ci qui illustre bien le thème du jour.
Cette photo a été prise à Cilaos, la veille de notre escapade au Piton des Neiges. Ce lieu, la Mare à Joncs a un côté davantage asiatique, voire japonais que réunionnais. L'effet est sans doute accentué par ces lumières assez exceptionnelles juste après une averse tropicale.
Je suis bien consciente que nul n'est besoin d'aller aussi loin pour avoir de belles lumières. Hier, par exemple, j'aurais pu vous faire partager une lumière matinale que j'aime beaucoup lorsque la brume se dissipe sur notre paysage de bocage mais je n'ai pas eu l'opportunité de faire une photo adéquate.
J'avoue, bien humblement que j'ai emprunté celle-ci à notre ami avec qui nous partagions ce beau voyage et je l'en remercie!
Je suppose que, comme moi,
vous êtes impatient(e)s de découvrir les lumières charentaises
chez Scrap à Puy?
"La photo du matin"
En ce début décembre, près du Terrier, le temps est trop gris pour donner envie de partager une photo matinale!
Depuis quelques jours, je suis nostalgique d'un lever de soleil, il y a 5 ans presque jour pour jour.
Spectacle exceptionnel, d'autant qu'il était bien mérité. Il a fallu pour cela:
parcourir près de 10 000 km en avion,
passer de -5° à +30°,
s'acclimater à des paysages de rêve,
goûter la Dodo ou le rhum arrangé,
découvrir bouchons, rougail ou carry,
gravir 3 070 m
et se lever à 2h du matin.
Mais le jeu en valait la chandelle et je ne regrette rien, bien au contraire!
La photo n'est peut-être pas extraordinaire
mais c'est sans doute le plus beau spectacle naturel
auquel j'ai eu le privilège d'assister.
Et la photo du matin de Scrap à Puy, quelle est-elle?
"Lecture du moment"
Hier, Marmotte a ouvert la fenêtre de sa chambre.
Aujourd'hui, elle vous invite à partager sa lecture du moment.
Lorsque Paul (mon ami) m'a prêté ce livre, il m'a prévenue
C'est DUR mais tu dois le lire jusqu'au bout.
Je ne suis pas du genre à abandonner une histoire mais là, j'avoue que j'ai un peu de mal.
Que de souffrances dans ce livre! Heureusement Paul Lynch (l'auteur) sait retenir le lecteur grâce à son écriture qui mêle réalité et songe. J'ai hâte de savoir ce que Grace découvrira dans son errance à travers l'Irlande, en 1845, en raison de la Grande Famine et comment elle sortira de cette aventure.
À propos de lecture, en cette période de proclamation des prix littéraires, j'aurais pu choisir l'un des deux ouvrages deux-sévriens récompensés par le Goncourt.
Quel département peut s'enorgueillir
d'avoir deux auteurs qui ont eu cet honneur?
Mais qui se souvient du Goncourt décerné il y a tout juste un siècle à Ernest Pérochon pour Nêne?
En cette année 2020, les descendants de notre illustre compatriote avaient organisé, à Courlay (au musée de la Tour Nivelle) et ailleurs, plusieurs manifestations en son honneur mais les circonstances ne nous ont pas permis d'en profiter pleinement.
Jamais deux sans trois! À quand le prochain?
Allez voir ce que lisent les autres participant(e)s chez Scrap à Puy.
"Par la fenêtre"
Telle est la consigne de ce deuxième jour de l'Avent.
Fenêtre ouverte ou fermée? Que préférez-vous?
Voici ce que Marmotte peut voir de la fenêtre de sa chambre.
Vous comprendrez vite qu'il n'est pas désagréable d'être enfermé dans ce Terrier!
Je vous invite à ouvrir la fenêtre de Scrap à Puy.
Lors de mon article célébrant l'anniversaire de mon Terrier, je disais combien je suis une piètre photographe. Puisque c'est en forgeant que l'on devient forgeron prenant des photos que l'on devient "photographe", j'ai décidé de soigner le mal par le mal.
En lisant l'un des derniers articles de Scrap à Puy, j'ai eu envie de suivre sa proposition. Claude, une amie charentaise très experte en photos et surtout sachant les mettre en valeur par le biais du scrap nous invite à poster une photo par jour de l'Avent en suivant une liste définie à l'avance.
Tout naturellement,
en ce premier jour de décembre,
la photo doit illustrer un calendrier de l'Avent.
J'aurais pu choisir l'un de ceux que j'ai fabriqués en patchwork mais je les ai déjà présentés ici ou là.
Cette année, mon choix se porte tout naturellement vers celui que je trouve le plus beau (!!!) puisque c'est celui que Tit'Marmotte a confectionné elle-même. De plus, il est totalement esprit récup, ce qui me ravit.
N'hésitez pas à faire les curieux
pour voir de belles photos de calendriers de l'Avent
chez Scrap à Puy.
C'est l'ex-charentaise qui vous parle aujourd'hui.
Samedi, j'ai suivi sur France 2 un documentaire très intéressant sur la renaissance de nos célèbres pantoufles et je vous invite à le voir en replay, ici.
Il y a tout juste un an, je relatais avec nostalgie la faillite de la célèbre manufacture Rondinaud.
Voici ma dernière paire de charentaises élégantes et douillettes achetées à ce moment là, à l'Arbre à chaussures, à Saint-Maixent-l'Ecole
Je vous invite à relire l'article si bien documenté de Catherine Kalmar et Katell.
C'était sans compter sur la force de ce symbole charentais
qui, comme le phénix peut renaitre de ses cendres.
C'était sans compter sur la détermination de Olivier Rondinaud,
arrière-petit-fils du créateur de cette célèbre pantoufle.
C'était sans compter sur la motivation de Michel,
ancien commercial de l'entreprise.
C'était sans compter sur la mobilisation des employés
détenant un précieux savoir.
Collectionneur de vieilles machines à coudre, nostalgique de cette manufacture dans laquelle il a traîné ses pantoufles lorsqu'il était enfant, convaincu de la nécessité de préserver ce patrimoine charentais, Olivier s'est battu pour ne pas laisser partir ce trésor en Espagne ou ailleurs.
Avec Michel, ils ont su retrouver les fournisseurs locaux prêts à les approvisionner en temps et en heure.
Leur défi est simple: miser sur la qualité du travail artisanal humain, sur le savoir-faire des anciens employés, sur l'utilisation des matières naturelles, sur la transmission et tout simplement sur le "made in France".
Pas question pour eux de viser le productivisme. Faire travailler une quinzaine de personnes pour un nombre limité de pantoufles leur suffit. Les rêves de "grandeur" de l'après-guerre ne sont plus d'actualité.
Cependant, si la qualité de ce "cousu/retourné" n'est plus à démontrer, ces nouveaux chefs d'entreprise ont compris qu'il faut "se mettre au goût du jour".
Si les écossais ou les pieds-de-poule des charentaises ancestrales plaisent toujours, ils savent aussi trouver de nouveaux motifs, de nouvelles couleurs afin de "casser les clichés". Leurs produits sont adaptés à chaque tranche d'âge et à tous les goûts.
Sans vouloir jouer les influenceuses, je vous invite à vous rendre dans une boutique locale qui vend ces nouvelles charentaises, comme par exemple "La pantoufle à Pépère".
Mais, de grâce, ne passez pas par A.....
Souhaitons que cette année,
au pied de chaque sapin,
une charentaise attende le Père Noël.
On dit le patrimoine charentais mais c'est le patrimoine français...
... le béret, le pain et les pantoufles!
Une fête que Marmotte n'aime pas du tout...
Mais lorsque Tit'Marmotte réclame un déguisement...
Comment résister?
Pas trop d'inspiration, non plus mais avec l'aide d'Internet on peut trouver des idées.
Quelques morceaux de tulle noir, violet et orange coupés en pointe puis assemblés sur une ceinture élastique noire avec un peu de brillant. Voilà une belle jupe de sorcière.
Avec la jupe, il faut un tee-shirt qui sera réalisé dans un coupon de lycra noir et décoré de quelques chutes de tulle orange. Double avantage: ces décos pourront être décousues pour utiliser le tee-shirt!
Et pour compléter l'ensemble, il faut un chapeau qui sera fabriqué avec deux ronds et un quart de rond de tissu noir.
Pour que la pointe soit rigide, j'ai utilisé de la toile thermocollante et pour solidifier le tout, quelques points fantaisie avec du fil assorti orange et violet qui font un joli dessin.
Il ne reste qu'à cacher la couture d'assemblage avec un ruban aux mêmes couleurs et une boucle.
Je n'ai pas le mannequin sous la main
pour vous montrer l'ensemble.
J'ai hâte de voir la réaction de Tit'Marmotte!
Mais je sais que je n'aurai pas cette joie en direct
puisque nous ne pourrons pas nous retrouver comme prévu.
A propos d'Halloween, je pourrais changer d'avis après la lecture de La Ruche des Quilteuses que je vous invite à rejoindre si vous voulez en savoir davantage sur cette tradition... et sur cet Octobre noir!
Katell nous rappelle apprend que cette fête d'origine celtique, également appelée Samaïn, célèbre le passage d'une année à l'autre... un peu comme la St Sylvestre.
Samaïn est une fête de fermeture de l’année écoulée, et d’ouverture de l’année à venir, c’est une charnière en dehors du temps
Magnifique pleine lune hier soir
Cette ancienne carte de Susie Riehl
AUTUMN
pour vous annoncer la venue de ma saison favorite.
Mais Katell vous parlera bien mieux que moi de ce premier jour d'automne!
Ce n'est certainement pas un méchant virus qui va nous empêcher de décorer nos maisons pour fêter Pâques!
Marmotte a ressorti toutes ses décos que vous avez déjà pu voir ici, ici, là ou encore là.
Cette année, j'ai voulu créer un nouveau petit panneau à partir d'un bloc commencé il y a bien longtemps... sans doute après avoir lu un article sur La Ruche des quilteuses.
J'avais prévu un fond écru pour cette cocotte en lisières.
Que penser d'un fond fleuri?
Ou uni?
Finalement, c'est le jaune qui a eu ma préférence, très certainement influencée par un soudain besoin de lumière, de soleil...
Quant au quilting, j'ai osé me lancer dans le piqué libre. Il ne faut surtout pas regarder les détails ni la précision des points!
Mais j'avoue que je suis satisfaite du résultat
et surtout que j'ai pris beaucoup de plaisir à le réaliser.
Je me sens prête à renouveler l'expérience.