J'ai découvert ce mot très récemment en échangeant avec Annie. Je lui laisse le soin de vous expliquer ce qu'est un kawandiet comment en réaliser un.
Voici le premier kawandi de Annie.
Vous pouvez voir de nombreux exemples sur Internet et en particulier ici.
Ce qui m'a séduit tout de suite c'est que cet ouvrage de tradition indienne permet d'utiliser une multitude de petits restes de n'importe quelle taille. De plus, un ouvrage à la main, de temps en temps, cela est intéressant.
J'ai donc sorti ma boîte de chutes et me suis mise au travail à partir d'un carré de 50 cm de côté. J'ai volontairement choisi les tissus des 4 fula (petits carrés d'angle) qui me rappellent le quilt météo: une couleur par saison.
Voyez-vous mon erreur?
J'ai la bonne idée d'envoyer une photo du premier tour à Annie pour "vérifier" mon travail. C'est ainsi que je découvre un détail que je n'avais pas compris dans les explications: "à chaque tour, l'un des morceaux doit avoir 3 côtés pliés de façon à ce que tous les angles soient identiques"... mais pas question de découdre car il paraît que les Indiennes ne s'offusqueraient pas de cette erreur.
Je continue donc en essayant cette fois de respecter cette consigne. Mes points ne sont pas très réguliers... mais là encore, il paraît que ce n'est pas grave, ce qui m'arrange bien.
Petit à petit, l'ouvrage prend forme. Je suis inquiète car le molleton boursoufle au milieu.
Il suffit de quelques coups de ciseaux pour le remettre en place!
La tradition veut aussi que de temps en temps on pose quelques tikelis, de petits carrés dont les 4 côtés sont repliés et cousus par-dessus les autres au fur et à mesure. J'ai volontairement choisi des morceaux de chouettes qui me rappellent deux robes cousues par ma sœur qui faisait "ses premiers pas" en couture.
Je suis assez inquiète pour la taille finale car j'ai l'impression que l'ensemble rétrécit au fur et à mesure que j'avance. Je pose le carré final (une fleur) l'avant dernier jour de 2021 et j'ai hâte de poser mon kawandi sur la table en verre à laquelle je le prédestinais.
Heureuse surprise: la taille est tout à fait respectée!
Merci Annie
pour cet exercice très ludique
et pour tes précieux conseils.
Être heureux, ce n'est pas vivre dans certaines conditions, c'est cultiver certaines attitudes.
Tout d'abord, je tiens à remercier toutes les personnes qui ont laissé un commentaire à mes derniers articles car je n'ai pas pris le temps de le faire individuellement.
Tit'Marmotte était tout particulièrement ravie
de recevoir de nombreux compliments pour ses ouvrages.
Aujourd'hui, je reviens aux plaisirs de la table ou comment passer une excellente soirée de Saint-Sylvestre en tête à tête et surtout en restant chez soi.
Lorsque Mr Marmotte a appris que notre restaurant préféré dont j'ai déjà beaucoup parlé (l'Orangerie de Soudan) proposait des réveillons à emporter, il a de suite passé commande.
Je vais vous faire saliver...
Une jolie table
Bûche salée "queue de langousrine, pétoncle, haddock fumé et mousseline de poisson pour l'un.
Poêlée de St-Jacques rôties, onctueux de cabillaud, sauce citron et succédané de caviar pour l'autre.
Médaillon de volaille farci aux pleurotes et châtaignes, sauce crémeuse et pommes de terre au jus de viande pour l'un.
Suprême de chapon parfumé au romarin, courgette garnie d'une mousse de pistache, jus corsé et pomme darphin pour l'autre.
Dôme de mousse passion et mangue poêlée, biscuit dacquoise amande et réduction exotique pour l'un.
Gourmandise de ganache chocolat noir et mousse lactée sur un financier d'épices douces pour l'autre.
Tout était excellent mais comme toujours, les desserts sont des merveilles et particulièrement le dessert au chocolat.
Difficile de l'entamer, tellement il était beau et ensuite ce n'était qu'un mélange de textures: une mousse aérienne, une ganache onctueuse avec deux petits palets croquants au centre... une véritable gourmandise!
L'art le plus noble est celui de rendre heureux.
P.T. Barnum (entrepreneur de spectacles américain)
Cette année, je veux simplement partager avec mes visiteurs, ces belles fleurs de magnolia que nous avons eu le privilège d'admirer chez nos amis, la semaine dernière.
Quel rapport voyez-vous avec les deux photos suivantes?
Bien entendu, nous ne mangeons pas les papillons mais, comme l'ont deviné Claude et Andrée, il s'agit bien de la plante sur laquelle se pose ce papillon.
La cardamine pousse régulièrement sur les prés humides du Terrier et comme les tontes sont de plus en plus espacées, elle se multiplie bien ces dernières années.
Elle fait pourtant partie de ces adventices que certains considèrent comme "mauvaises herbes"... mais pas chez nous!
Elle pousse dans les terrains humides et côtoie parfois la fritillaire.
Au lieu de la tondre, voire de la détruire... bien au contraire, nous guettons les premières fleurs qui se mêlent aux pâquerettes et aux primevères pour donner un peu de couleur aux salades. En les ajoutant aux carottes, pousses d'ortie, fleurs de pissenlits, on obtient un délicieux gratin.
J'ai découvert cette recette
dans un livre de Annie-Jeanne & Bernard Bertrand
"Saveurs printanières de fleurs sauvages".
Bon dimanche pascal à tous les visiteurs du Terrier!
Les hirondelles sont arrivées mais ne se manifestent pas encore beaucoup.
Les oiseaux chantent à tue-tête et préparent leurs nids plus ou moins discrètement.
La végétation reverdit et les fleurs parsèment les prairies.
C'est une de ces fleurs printanières
que je veux mettre à l'honneur cette année.
Début mars, nous avons fait une nouvelle sortie à Bougon pour revoir ce lieu découvert récemment. L'eau s'est retirée et les chemins sont un peu plus praticables sans les bottes. Les pélodytes sont encore bien présents au vu de leur chant toujours aussi caractéristique mais ils sont bien cachés.
Nous devinons les futures orchidées sauvages.
Les épines noires (pruneliers sauvages) commencent à fleurir dans les haies.
Au loin, les chevreuils broutent en toute liberté.
J'ai pu faire ma première photo de papillon de l'année.
Nous avions choisi cette période car nous savions y observer une plante qui affectionne particulièrement ce genre de milieu : la « pimpelotte » ou « papelotte ».
De son véritable nom « fritillaire pintade » (Fritillaria meleagris), elle se reconnaît facilement à ses grosses clochettes, à damiers virant du pourpre au mauve voire au blanc, tournées vers le sol. En général, une seule fleur par tige de 20 à 30 cm se balance au gré du vent.
Cette « tulipe sauvage » change d'appellation selon les endroits en fonction sans doute du patois local et des différentes régions de France.
Elle ne pousse que dans ces prairies naturelles humides qui n'ont jamais été labourées et souvent piétinées par les animaux ou le long des sentiers humides et boisés.
J'ai bien dit : « nous avons observé »
et non pas « nous avons cueilli ».
Autrefois, lorsque j'étais enfant, notre grand plaisir était de prendre notre vélo pour nous rendre à Saint-Maxire où nous savions trouver, toujours dans le même pré au bord de la Sèvre Niortaise, cette première fleur annonciatrice du printemps. Nous revenions, les bras chargés de « chaudrons » pour faire des bouquets qui ne duraient malheureusement que peu de temps.
Cette pratique est, de nos jours, totalement interdite car la fritillaire est devenue très rare. Elle est placée sur la liste rouge des espèces menacées du fait de la raréfaction de son habitat naturel.
Alors que nous fêtons l'arrivée du printemps aux environs du 20 mars
selon les années en fonction de la mécanique céleste,
cette saison, synonyme de renouveau,
est célébrée dès le 1er mars en Roumanie.
Cette coutume du "Martisor" existait déjà à l'époque des Daces, ancêtres des Roumains à l'époque romaine.
À l'origine, on offrait aux enfants une pièce qu'ils suspendaient à un collier tressé rouge et blanc. Selon les différentes traditions, un homme et une femme ou un jeune-homme et une jeune-fille échangent un porte-bonheur.
Le rouge et le blanc sont toujours présents. Ces couleurs sont diversement interprétées: le rouge, comme symboles de vie (donnée par la femme) et le blanc comme symbole de lumière (apportée par l'homme). Elles peuvent aussi représenter l'hiver qui s'en va (le blanc) et le printemps qui arrive (le rouge).
Je vous laisse vous faire votre propre opinion en lisant divers articles à ce sujet: ici, ici ou encore là.
Corine, qui nous envoie régulièrement des messages afin de maintenir le lien entre adhérentes a eu l'excellente idée de nous proposer un échange et avait montré l'exemple en envoyant ce charmant petit bonhomme de laine blanc et rouge à Jeune Marmotte n°2.
C'est Isabelle, membre active de l'équipe qui est à l'origine de ce projet.
Merci à elle!
Voici des exemples proposés par Isabelle.
Nous avions donc le devoir de fabriquer un "martisor" et l'envoyer à la personne désignée.
Je fabrique tout d'abord un yoyo dans un tissu rouge et blanc.
Il me faut un cordon dans ces mêmes couleurs. Je n'en ai pas mais je peux en fabriquer un avec de la laine ou du cordon perlé. De fil en aiguille de cordon en tresse, je déniche une cordelière blanche et une rouge.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Au lieu de les tresser simplement, je choisis de faire un nœud celtique en forme de cœur.
Ce ne sont pas les tutos qui manquent!
Le mien sera donc bicolore et tressé avec deux brins de diamètres et de matières différents, l'un est sec et l'autre glissant. Pour un meilleur résultat, je suis obligée de les fixer l'un à l'autre avec un fil invisible.
Le résultat me plaît bien surtout après y avoir suspendu un petit cœur afin d'en accentuer la forme et y avoir cousu un bouton coccinelle comme autre symbole de porte-bonheur.
Pour offrir ce pendentif, il faut un écrin.
Je pense aussitôt à un cœur danois toujours en tissu rouge et blanc.
Vous pouvez trouver de nombreux tutos également pour cette réalisation, comme celui-ci et également des vidéos qui montrent comment ne pas tomber dans le piège du cœur qui ne s'ouvre pas.
Cet échange est arrivé chez sa destinataire juste avant le 1er mars accompagné de la carte appropriée.
Mais moi, j'avais reçu le sien à la veille de la Saint-Valentin... et pour cause: deux jolis coussinets rouges et blancs à suspendre, en forme de cœur et agrémentés de charms porte-bonheur: un fer à cheval et un trèfle à 4 feuilles.
Il était accompagné d'une jolie carte ancienne tout à fait dans le thème.
Merci Catherine!
Nul doute que de nombreuses charentaises auront répondu à cet échange!
Mon petit doigt me dit que l'une d'elle recevra cette jolie tresse rouge et blanche parfumée à la lavande...
Écouter la voix de son cœur, c'est trouver le chemin du bonheur.
La marmotte que je suis ignorait complètement cette tradition:
Selon la tradition, la marmotte sort de son hibernation le jour de la Chandeleur : si le ciel est clair, et qu’elle voit son ombre, elle retourne se coucher jusqu’au printemps. Si le temps est nuageux, c’est le signe que le reste de l’hiver sera doux.
Je vous laisse admirer tous ses ouvrages toujours aussi sympas et en particulier ce petit coussinet et je vous adresse une demande. Si, par hasard, quelqu'un en connaît l'origine (puisque Muriel ne sait plus où elle l'a trouvé), je serais heureuse que vous m'en fassiez part.