Chez Tit'Marmotte, c'est tout un poulailler qui prend l'air.
Une poule sur un mur... qui picotait du pain dur...
Chez Jeune Marmotte n°2, j'ai croisé un coq tout fier de montrer sa belle crête rouge et son plumage coloré.
Plusieurs poussins, à peine sortis de l’œuf, battent déjà des ailes pour conquérir le monde.
Souvenir des Gidorchoise
Dans le Terrier, c'est une cocotte qui pose de façon altière.
Une poule en Log cabin a pris place sur une tablette.
Toutes ces volailles sont heureuses car elles peuvent rejoindre un magnifique poulailler.
Souvenir des Gidorchoise
Tout près du Terrier, nous avons la chance de côtoyer un bel élevage de volailles en liberté.
Quel plaisir de voir ces volatiles au plumage brillant, courir dans les prairies, grimper aux arbres, picorer le sol riche à la recherche d'une nourriture saine.
Nous savons que nous pouvons acheter directement à la ferme, un poulet ou une pintade en toute quiétude.
Ils ont été élevés entre 105 et 140 jours avant d'être abattus dans de bonnes conditions.
La qualité de leur chair ne laisse aucun doute.
Mais il se pourrait que cela ne dure pas.
Cet élevage est menacé comme de nombreux autres.
En cause: la grippe aviaire.
Ces oies sauvages ou ces grues
que nous avons plaisir à admirer lors de leur migration
seraient-elles à l'origine de ce fléau?
Ne faudrait-il pas plutôt se poser la question de ces élevages intensifs où les volatiles sont entassés par milliers?
Même dans ceux qui sont appelés "plein-air", très peu de volailles profitent de l'extérieur.
Peut-être connaissez-vous ce livre?
Sauve qui poule, c'est aussi le nom d'une association qui s'est constituée pour défendre le droit des élevages en plein air.
Si, comme Marmotte, vous avez envie de continuer à manger de temps en temps un excellent poulet ou une pintade, je vous invite à signer la pétition, ici.
Merci pour ces paysans éleveurs
fiers de leur métier et amoureux de leurs volailles.
Merci surtout pour tous ces poulets, canards, pintades...
dont le sort paraît bien incertain!
Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries.
j'ai reçu un choc en découvrant les inondations catastrophiques
qui ravageaient les vallées de la Roya et de la Vésubie.
Des drames de ce genre, il y en a malheureusement de plus en plus mais la destruction de ces vallées que nous avions découvertes en 2017 lors d'un périple dans la Vallée des Merveilles ne pouvait pas me laisser indifférente.
Image empruntée à Internet
Comme souvent dans ces moments-là, les quilteuses se mobilisent pour apporter un soutien souvent plus moral qu'essentiel. Katell en a très vite parlé dans son article intitulé "Octobre noir"... malheureusement le bien nommé!
Elle a trouvé un modèle simple à réaliser à plusieurs.
Elle a fait toutes les démarches auprès de Amy Ellis et Christine Ricks, les créatrices de Curated Quilts, pour obtenir l'autorisation d'utiliser le patron.
Cerise sur le gâteau,
elle a même fait une fiche technique adaptée.
Que demander de plus?
Avec mes deux comparses, nous choisissons de travailler avec nos restes de tissus unis du quilt météo 2020, ce qui donne une base de couleurs identiques à laquelle nous ajouterons quelques tissus personnels.
Chacune travaille à son rythme avec les bandes qu'elle a et selon son envie. Seule contrainte, les dimensions obligatoires des trois blocs de base: un grand carré, un petit carré (quart du grand) et un rectangle (moitié du grand carré).
Puisque j'ai lancé l'idée, je me propose de recevoir tous les blocs afin de les assembler en complétant éventuellement.
Plusieurs essais sont nécessaires avant de trouver le montage final.
Fin novembre, le quilt est assemblé. Il reste à le mettre sur molleton et à le matelasser ce qui nous préoccupe car l'ouvrage est grand.
Heureusement, une bonne fée, toujours prête à participer aux œuvres solidaires, nous propose de le quilter sur sa Long Arm. Sans doute avez-vous deviné qu'il s'agit de Patricia de l'Atelier à Jarnac.
Je ne peux m'empêcher
de vous raconter une anecdote à ce moment là.
Il s'est écoulé un peu de temps entre le moment où j'ai fini le montage et celui où j'ai envoyé le top à Patricia.
Ce jour là, je me demandais bien ce qu'il m'arrivait: impossible de remettre la main sur mon ouvrage! Ce n'est pourtant pas une bricole qui aurait pu glisser sous une pile de tissus ou autre. Je suis certaine que je ne l'ai pas transporté hors du Terrier. Après quelques heures de recherche et d'angoisse, je finis par essayer de "remonter le cours de l'histoire". Je me souviens avoir pris des photos avant de le plier. J'ai la bonne idée de revoir ces photos. Eureka! Regardez-les bien à votre tour... Le top est posé sur un drap blanc pour le manipuler. Qu'est devenu ce drap? Il est rangé dans son armoire, bien sùr. Et en l'examinant de plus près? il enferme tout simplement notre top en attente de quilting. OUF!
Fin janvier, Patricia me ramène le quilt. C'est elle qui a choisi une jolie doublure assortie, en tissu tout doux ce qui sera parfait pour un dessus-de-lit.
Le quilting est très simple, assez moderne et tout en rondeur pour adoucir toutes nos lignes droites. Il me plaît beaucoup.
Il ne reste que la bande de finition. Pour conserver le côté un peu moderne, je choisis une bordure invisible à la façon BeeBook.
Au printemps, le quilt est prêt pour rejoindre les Alpes-Maritimes mais les consignes tardent un peu à venir pour la réception.
Le temps passe et c'est encore Annie qui se démènera pour nous donner l'adresse de la personne à qui l'envoyer.
L'étiquette est confectionnée, au dernier moment, juste imprimée sur coton jet et appliquée au dos.
Aujourd'hui, j'ai la certitude qu'il est arrivé à bon port. Je peux donc publier cet article même si le quilt ne sera remis à son (sa) destinataire final(e) qu'à la rentrée.
Bien entendu, nous ne sommes pas les seules à avoir participé à cette action. Parmi les blogs que je fréquente souvent, dès janvier, Marypatchwork avait envoyé un quilt et en février, c'est Kristine de la Ruche des Quilteuses qui montrait le sien.
Ce même jour, je vous invite à rendre visite à Annie qui vous décrira avec bien plus de détails que moi, ce qu'elle a fait avec ses amies et vous pourrez admirer leurs quilts.
Merci Annie de m'avoir aidée à concrétiser ce projet qui, en plus d'être utile, nous a permis avec Monique et Nicole de travailler sur un même ouvrage.
C'est un peu de notre amitié
que nous adressons au (à la) bénéficiaire.
Rien que moi, moi et les autres, les autres et moi, rien que les autres.
Depuis plus d'un mois, pas question d'aller au restaurant.
Mais de nombreux restaurants font le maximum pour venir à nous.
C'est la raison pour laquelle la famille Marmotte a décidé de s'offrir un repas par semaine commandé chez un restaurateur des environs et tout particulièrement à l'Orangerie qui reste, à mon avis, le meilleur en rapport qualité/prix. Je vous en avais déjà parlé ici.
Par contre, je déplore tous les "déchets" que cela engendre. Je parle bien entendu des contenants. Depuis le début de l'année, les emballages qui commençaient à se faire de moins en moins nombreux reviennent en force. Même si la majorité est biodégradable, ce sont toujours des déchets en trop!
Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas.
De nombreux artisans, créateurs la plupart du temps, n'ont pas pu se rendre dans un salon cette année. Si vous n'avez pas fini vos achats de Noël, je vous suggère une idée.
Que diriez-vous d'un bijou réalisé avec le plus grand soin par une jeune maman qui a beaucoup de talent et un vrai sens de l'esthétique?
À porter seul, à deux ou trois...
JAMaBé fait partie des personnes que j'ai envie de soutenir. Je vous invite à visiter son site, ici.
C'est l'ex-charentaise qui vous parle aujourd'hui.
Samedi, j'ai suivi sur France 2 un documentaire très intéressant sur la renaissance de nos célèbres pantoufles et je vous invite à le voir en replay, ici.
C'était sans compter sur la force de ce symbole charentais
qui, comme le phénix peut renaitre de ses cendres.
C'était sans compter sur la détermination de Olivier Rondinaud,
arrière-petit-fils du créateur de cette célèbre pantoufle.
C'était sans compter sur la motivation de Michel,
ancien commercial de l'entreprise.
C'était sans compter sur la mobilisation des employés
détenant un précieux savoir.
Collectionneur de vieilles machines à coudre, nostalgique de cette manufacture dans laquelle il a traîné ses pantoufles lorsqu'il était enfant, convaincu de la nécessité de préserver ce patrimoine charentais, Olivier s'est battu pour ne pas laisser partir ce trésor en Espagne ou ailleurs.
Avec Michel, ils ont su retrouver les fournisseurs locaux prêts à les approvisionner en temps et en heure.
Leur défi est simple: miser sur la qualité du travail artisanal humain, sur le savoir-faire des anciens employés, sur l'utilisation des matières naturelles, sur la transmission et tout simplement sur le "made in France".
Pas question pour eux de viser le productivisme. Faire travailler une quinzaine de personnes pour un nombre limité de pantoufles leur suffit. Les rêves de "grandeur" de l'après-guerre ne sont plus d'actualité.
Cependant, si la qualité de ce "cousu/retourné" n'est plus à démontrer, ces nouveaux chefs d'entreprise ont compris qu'il faut "se mettre au goût du jour".
Si les écossais ou les pieds-de-poule des charentaises ancestrales plaisent toujours, ils savent aussi trouver de nouveaux motifs, de nouvelles couleurs afin de "casser les clichés". Leurs produits sont adaptés à chaque tranche d'âge et à tous les goûts.
Sans vouloir jouer les influenceuses, je vous invite à vous rendre dans une boutique locale qui vend ces nouvelles charentaises, comme par exemple "La pantoufle à Pépère".
Mais, de grâce, ne passez pas par A.....
Souhaitons que cette année,
au pied de chaque sapin,
une charentaise attende le Père Noël.
On dit le patrimoine charentais mais c'est le patrimoine français...
... le béret, le pain et les pantoufles!
Tiens, Manouma, moi aussi j’ai préparé du travail pour que tu fasses sur ton canevas !
Tit'Marmotte
Je ne m’attendais pas à cela et je n’avais pas de canevas sous la main mais je ne pouvais pas refuser !
C’est alors que m’est venue l’idée de transposer ces carrés en patchwork et puisque je venais de prendre connaissance du challenge "Ensemble malgré tout" de France Patchwork, autant en profiter.
Ce bloc aura d’autant plus de valeur qu’il aura été fait, même involontairement à 4 mains.
Je n’ai pas tardé à recevoir le verdict de « l’auteur » du dessin :
Oui, c’est bien. C’est très beau.
Tit'Marmotte
Je lui ai expliqué pourquoi j’avais fait ce choix et demandé d’en préparer un autre pour la semaine suivante.
Je ne l'ai pas encore montré mais j'ai participé à ce challenge initié par France Patchwork.
Ce bloc a une histoire que je vous raconterai très prochainement.
Après ce vert, couleur de l'espoir, j'avais très envie d'une couleur chaude et j'avais parié sur... le jaune. Mes vœux ont été exhaussés!
Pour moi le jaune est symbole de lumière, celle du soleil dont nous avons tellement besoin en ce moment pour réchauffer nos cœurs et illuminer nos journées de confinement.
J'aime ce jaune,
couleur des premières fleurs qui sortent après l'hiver.
J’ai beaucoup réfléchi à propos de la confection de masques :
Généreuse initiative
Quel usage ?
Quels matériaux ?
Attention danger
Mais après avoir lu l’article de Couture et paillettes écrit par une ingénieure textile et vite relayé par France Patchwork, j’ai pris la décision de m’y mettre.