Pour clore cette série de reportages sur le FIFO 2019, je tiens à raconter la journée du samedi. La dernière séance de l’après-midi était consacrée à la projection d’un ancien film, hors compétition, qui avait déjà reçu un bel accueil à Ménigoute: Vertige d’une rencontre, à propos de l’aigle royal.
Jean-Michel Bertrand était présent et s’est fait un plaisir de répondre aux questions avec sa simplicité habituelle et surtout de présenter la suite de ses aventures.
En soirée, juste après la remise des prix, nous avons donc eu l’honneur et le privilège d’assister en avant-première à la projection deMarche avec les loups.
"La Marche des loups" de Jean-Michel BertrandGenre : DocumentaireProduction : MC4 ProductionsEn coproduction avec Auvergne-Rhône-Alpes CinémaDistribution : Gebeka FilmsSortie : 15 janvier ...
Ce film qui est une suite logique de La vallée des loups sortira en salle dès le début 2020. Il nous raconte la dispersion des jeunes loups chassés de la meute. C’est l’occasion de découvrir de nouveaux paysages de montagnes et de comprendre la problématique de ces animaux confrontés à la civilisation actuelle et parfois à l’urbanisme. Il existe des solutions pour faire cohabiter tous les éléments de la chaîne alimentaire !
que nous avons eu le plaisir de voir lors du FIFO 2019.
D’autres belles productions auraient mérité une récompense si on en juge par les réactions de la salle et tout particulièrement un film français : Surles traces de la panthère des neiges.
Je ne peux pas en dire davantage car je n’ai pas eu l’opportunité de le voir.
Quelle coïncidence, lorsque j’ai entendu, hier soir, les résultats des prix littéraires de l’année 2019.
Lors de cette expédition, Vincent a réuni ses meilleures images accompagnées des textes poétiques de Sylvain, dans un magnifique livre photographique Tibet, minéral animal.
Les trois piliers du FIFO sans qui ce rendez-vous tout naturel ne serait pas!
Le soleil nous nargue, ce matin, après plusieurs jours d’une météo peu engageante. Les pluies incessantes ont bien détrempé les abords du festival mais n’ont pas dissuadé les passionnés de nature à se rendre à Ménigoute. Bien au contraire, le public a été encore plus nombreux que d’habitude, tout particulièrement pour profiter de la quarantaine de films proposés.
La sélection était encore très riche, cette année, comme en témoigne l’infolettre du mois d’août :
"Habituellement, on a trois catégories : des films médiocres, des films nickel et un ventre mou", résume Patrick Luneau, chargé, avec Philippe de Grissac, d'en sélectionner une trentaine parmi la centaine de documentaires reçus. "Cette année, les quatre cinquièmes se situaient dans la catégorie supérieure." Philippe de Grissac note un parfait équilibre entre "l'artillerie lourde et des films militants, frais, fabriqués avec peu de moyens". "On a eu plus de mal que d'habitude à écarter certains films", confirme-t-il.
Cette année, nous avons eu le plaisir de voir presque tous les films primés.
En début de semaine, nous avons beaucoup apprécié Fort CaracTerre, un film hors compétition réalisé par Hugo et Nathan Braconnier, deux frères issus de l’IFFCAM, enfants du pays, qui ont su dépeindre avec brio un paysage de bocage que nous connaissons et que nous aimons beaucoup.
Dans le même ordre d’idée, Trognes ne pouvait que nous plaire, nous qui vivons entourés de ces arbres appelés têtards chez nous.
Il a été récompensé par le « Prix du jury ».
Coïncidence, ce matin j’ouvre la page de mon calendrier de novembre…
Dominique Mansion, qui présente ces trognes dans le film, était présent. Nous avons acheté son livre et nous avons eu droit à une magnifique dédicace !
J’ai été particulièrement intriguée par In the realm of the spider-tailed viper, un film iranien qui présente une espèce de vipère totalement méconnue. Même si vous n’aimez pas les serpents, il faut observer l’image de cette queue de vipère qui ressemble tellement à une araignée que les oiseaux s’y trompent… tel est le but de ce mimétisme pour capturer les proies.
Je suis ravie que ce réalisateur présent à Ménigoute, avec qui nous avons pu échanger tout simplement, ait obtenu le « Prix de la créativité ».
Ayant un faible pour les clichés de Vincent Munier, photographe vosgien qui sait si bien capter animaux et paysages avec des fonds de brume, que je n’ai pas été surprise de retrouver cette même ambiance dans Ours simplement sauvage qui a obtenu le «Prix Paysages ».
Nous avons également beaucoup apprécié Migrations secrètes, film français très pédagogique, qui explique parfaitement le mécanisme de ce minuscule passereau qu’est la fauvette à tête noire. Pas surprenant qu’il ait obtenu le « Prix Paul Géroudet ».
En temps que Marmotte rousse, je ne pouvais que me passionner pour La folle famille des écureuils. Ce film allemand présentait, avec beaucoup d’humour, toutes sortes de sciuridés à travers le monde, ces petits mammifères rongeurs dont la marmotte fait partie.
- Ah non, on voit deux petites cornes mais pas de coquille… c’est une limace !
Pas évident à cette distance et sans téléobjectif de « capturer » un chevreuil toujours méfiant.
Mais il arrive parfois de meilleures rencontres.
Samedi matin, en rentrant du marché, nous sommes arrivés à la barrière en même temps que l’agriculteur qui venait labourer le champ voisin et qui nous signale deux chevreuils au loin. Nous nous engageons dans le chemin au moment où deux cervidés, mère et petit, effrayés par le tracteur traversent la haie et se retrouvent juste devant la voiture. Nous nous arrêtons, bien entendu, mais contrairement à ce que nous attendions nos deux amis ne s’enfuient pas. Pendant plusieurs minutes, la mère essaie de revenir vers le champ alors que le petit, à deux pas de la voiture, nous observe. Malheureusement pas d’appareil photo sous la main pour immortaliser ce regard à la fois inquiet, interrogatif mais plein de douceur. Quel beau moment !
Et tout à coup, nous comprenons la raison de cette attente lorsqu’un deuxième petit franchit la haie à son tour. À ce moment là, plus aucune hésitation, la petite famille recomposée s’enfuit à toute vitesse vers l’autre haie.
Je n’ose imaginer la suite. Une heure plus tard, j’entends des aboiements de chiens de toute part et des coups de feu…
Aurons-nous le plaisir de revoir nos petits chevreuils gambader au loin dans nos prés ?
Faites-moi signe si, vous aussi, vous décidez de découvrir ce rendez-vous tout naturel.
En attendant, hier, pour nous mettre en condition, nous sommes allés voir le film de Nicolas Vanier, Donne-moi des Ailes: de magnifiques paysages et une expérience qui a donné de bons résultats par la suite.
C'est à la fois pour rendre hommage à ces animaux en voie de disparition... mais aussi pour faire connaître ce qui peut les sauver.
Nicolas Vanier
C'est à la fois pour rendre hommage à ces animaux en voie de disparition... mais aussi pour faire connaître ce qui peut les sauver.
Dès que j’ai appris que France Patchwork allait éditer un livre, je n’ai pas hésité une seconde pour envoyer ma souscription.
L'équipe de rédaction du BeeBook: Monique, Katell, Nicole et Catherine
Fidèle lectrice de La Ruche des Quilteusesdepuis 2012, je ne pouvais que faire confiance à Katell pour ce premier opus. Les articles de son blog sont toujours très intéressants, très bien documentés et très bien écrits.
La JNA à Vichy m’a permis de découvrir ce livre tant attendu et j’avoue que dès la première lecture j’ai été conquise.
Katell se prête à la séance de dédicace de son livre avec son sourire habituel
Katell commence par décrire « l’esprit patchwork » qui règne dans la plupart des clubs, état d’esprit hérité du passé. Elle nous rappelle que cette pratique a évolué en même temps que les techniques, comme la machine à coudre par exemple, ou l’évolution des tissus. De nos jours, l’invention du cutter rotatif nous conduit à une nouvelle démarche de coupe. Tout récemment, le quilting est également révolutionné par l’utilisation des machines à quilter.
C’est ainsi qu’elle en est arrivée à une nouvelle démarche, décomplexée, moderne tout en restant dans ce qu’on peut qualifier de traditionnel… et elle veut la partager dans ce livre.
Katell nous présente une vingtaine de quilts créés par elle-même ou ses amies. Elle nous en décrit la démarche qui peut inciter chacune d’entre-nous à s’inspirer de ces modèles sans les copier de A à Z.
Elle termine en nous livrant ses « secrets » utilisés dans chacun des ouvrages précédents.
"J'ai descendu dans mon jardin" - Cécile Milhau (un des ouvrages de BeeBook)
Vous pouvez retrouver certaines bribes de l’aventure de BeeBook sur le blog de La Ruche des Quilteuses.
Si, comme moi, vous avez fait le tour du pur traditionnel mais que vous n’êtes pas prête à vous lancer dans l’aventure de « l’art textile », ce livre peut vous apporter des solutions. Dès que je l’ai feuilleté, j’ai compris que je pourrais reprendre goût au patchwork. J’espère qu’à l’automne je pourrai vous présenter un nouveau projet !
Pour terminer,
je vous livre une de ses phrases
qui résume l'état d'esprit de Katell et de son BeeBook
propos que je partage complètement.
À vrai dire, peu importe qu’on couse à la machine ou à la main, qu’on coupe au cutter ou aux ciseaux, l’important n’est-il pas de prendre du plaisir dans cette activité et d’être satisfaite du résultat ?
Ce petit article pour attirer l'attention des quilteuses qui visitent encore mon Terrier malgré le peu de temps que je consacre à ce sujet depuis quelque temps. J'en profite pour les remercier d'être toujours aussi fidèles et je vais les faire languir en leur promettant, sous peu, la fin d'un magnifique ouvrage.
Pour ceux et celles qui doutent encore, je vous conseille le dernier article de La Ruche des Quilteuses à propos du BeeBook.
Si vous vous posez des questions, vous y trouverez sans doute les réponses.
Je vous rappelle que vous n'avez plus que quelques jours pour participer à la souscription et acheter cet ouvrage à prix compétitif.
Lorsque la famille Marmotte habitait en Charente, nous avions l'habitude de participer, tous les 1er mai à la "Balade des Eaux Claires" au départ du château de Clairgon, tout près de chez nous. Depuis quelques années, cette randonnée a un été délaissée et aujourd'hui, elle renaît sous une autre forme et à une nouvelle date: Rand'Eaux Claires.
Puymoyen (16). Rand'Eaux-Claires. Randonnée Solidaire. Cette rando (marche, nordique, trail et jogging) est organisée au profit de deux associations oeuvrant en milieu hospitalier en direction de...
Dans mon précédent article, je vous disais combien je regrette les paysages vallonnés de Charente. Je ne vais donc pas passer à côté de cette randonnée d'autant qu'elle est organisée au profit de 2 associations, dont Fleur d'Isa.
Ce sera l'occasion de revoir ce magnifique viaduc.
Huit individus ont été équipés de balise Argos, une expérience inédite sur cette espèce. Après plusieurs mois de migration, quatre oiseaux continuent à se déplacer et émettre un signal. ...