Les fidèles visiteurs de ce Terrier se souviennent sans doute que j'ai déjà parlé à plusieurs reprises de l'île au cochons, cette île lointaine appartenant aux TAAF (Terres australes et antarctiques françaises).
Michel Izard et Bertrand Lachat avaient suivi et relaté l'expédition de six scientifiques sur ce morceau de terre où personne n'a mis les pieds depuis plus de trente ans.
Certains avaient pu suivre leur feuilleton sur TF1 en janvier 2020.
Ouvrez bien les yeux... un petit Marmotton se cache parmi les manchots!
Mais j'ai oublié de donner une information importante concernant les dates et horaires d'ouverture.
Si le festival commence bien le mardi 26 octobre, il n'y aura cet après-midi là que des séances de projection de films.
Le forum, quant à lui, n'ouvrira ses portes qu'à partir du mercredi 27 à 14h jusqu'à 19h30.
Du jeudi 28 au dimanche 31, il sera ouvert en continu de 10h à 19h30 et le lundi 1er novembre, il fermera ses portes à 18h, comme vous pouvez le lire sur le site du FIFO.
Parmi les films à l'affiche, il en est un qui ne vous laissera pas indifférent.
Voici la bande annonce de Poumon vert et tapis rouge, ce film que nous aurions pu voir en avant-première, l'an dernier lors du 36e FIFO qui a malheureusement été annulé.
Les spectateurs des avant-premières sont ceux qui en parlent le mieux : « Un thriller déroutant, inclassable, qui donne la pêche ! » (Meilleure note « critiques spectateurs » de tous les films de la semaine, sur Allocine)
Depuis le début de l'année, j'achète tous mes livres dans une librairie ambulante qui stationne près des marchés. Je vous ai déjà présenté lesMots volants.
Je suis très satisfaite de ce genre de fonctionnement d'autant que Marie, la libraire, est toujours de bon conseil et n'hésite pas à commander le livre que je veux si elle ne l'a pas en stock... ce qui peut se comprendre, vu la taille de Raymond!
Fin mai, j'ai appris que Marie recevait Marie-Béatrice Gauvin pour la dédicace de son premier romanLa falaise de la Repentie.
Je n'ai jamais entendu parler de cette jeune auteure mais lorsque j'ai su qu'elle était Deux-sévrienne et que son roman mettait à l'honneur l'Île de Ré, je n'ai pas hésité à l'acheter... même si les 500 pages de cet opus pouvaient se révéler un véritable défi.
J'ai suivi avec beaucoup de plaisir les aventures de cette jeune Rétaise de 15 ans au caractère bien trempé, avide de découvertes et curieuse de tout. Fille de meunier, Camille est passionnée par la fabrication du pain en essayant toutes sortes de mélanges avec les plantes qu'elle recherche autour d'elle. Elle voudrait en faire son métier ce qui paraît bien improbable pour une jeune femme, au beau milieu du XVIIIe siècle mais c'est sans compter sur sa détermination.
Si l'héroïne de Marie-Béatrice Gauvin est imaginaire, elle nous entraîne à la rencontre de nombreux personnages bien réels et tout d'abord,Madame De Tencin, qui n'a pas laissé indifférents les habitants de cette île. La Baronne de Ré prend Camille sous son aile et lui fait découvrir Paris et ses salons littéraires du siècle des Lumières. Elle y côtoie D'Alembert, Diderot, Montesquieu et d'autres. Elle découvre Versailles, la Cour et surtout Madame de Pompadour...
Je n'en dirai pas davantage mais j'aimerais vous donner envie de suivre Camille et de vibrer au rythme de ses aventures qu'elles soient culinaires ou féministes. Ce pavé ne se lit pas, il se dévore.
Ce pavé ne se lit pas, il se dévore.
Le style de Marie-Béatrice est très agréable, passant du descriptif au plus passionnel voire presque tragique. Une intrigue se noue peu à peu et il faut attendre le tout dernier chapitre pour dénouer tous les lacets.
Je ne sais pourquoi, par moments, j'avais l'impression de revivre le feuilleton qui a bercé ma jeunesseAngélique, marquise des Anges.
Un tel roman ne peut pas rester sans suite.
Camille est bien trop jeune et pleine de projets
pour que l'histoire s'arrête ici.
Elle a encore de nombreux combats à mener
et j'espère que Marie-Béatrice nous les fera vivre.
La pureté du vent, la clarté de la lune, qui peut les peindre?
Certaines personnes ont été déçues par la qualité des photos que je diminue volontairement pour les nécessités du blog. Pour ceux qui souhaitent faire une 2e visite, voici le lien pour un albumavec des photos de meilleure qualité.
Ces roses me rappellent un livre que je viens de savourer: Rosa Candida de l'islandaise au nom imprononçable, Audur Ava Olafsdottir.
Un roman un peu étrange dans un lieu indéfini mais assez paradisiaque qui se lit facilement. Le personnage principal, passionné de fleurs et particulièrement par cette rose à huit pétales nous entraîne dans son périple qui l'amènera à faire une découverte assez inattendue sur lui-même.
Je voudrais "rendre à César ce qui est à Pissarro". Suite au précédent article, Jean-Luc s'est souvenu que ce fameux rosier aux fleurs multicolores appartenait à la collection "roses de peintres" de chez Delbard. Après recherche, il semble que ce soit Camille Pissarro. La description paraît correspondre.
Les grandes fleurs de ce rosier éclatent avec exubérance en rouge, rose, jaune et blanc, par touches de couleurs, juxtaposées avec fantaisie. Cette rose charmeuse est mise en valeur par un feuillage vert sombre.
C'est un rosier idéal en massif et qui vous apportera de la luminosité.
Malheureusement, si vous revenez en arrière pour lire ce qui s'y cache, les vidéos ne sont plus valides.
Chaque année nous renouvelons l'installation de nichoirs équipés de caméra avec plus ou moins de succès.
C'est ainsi que cette année, le branchement pour le nichoir à mésange charbonnière n'a jamais fonctionné. Par contre, le deuxième nous montrait un nid désespérément vide alors que les mésanges bleues avaient préféré s'installer dans un creux de mur... jusqu'au jour où nous avons remarqué qu'une mésange s'intéressait de nouveau à ce nichoir.
Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir qu'il s'agissait d'une charbonnière qui avait réussi à y pénétrer. C'est ainsi que Tit'Marmotte l'a surnommée "Chipie" et nous en avions parlé ici. Les vacances terminées et d'autres événements nous ont éloignés de la caméra quelques jours mais nous avons repris nos observations et enregistré quelques moments de vie très émouvants.
le mois de mai est la pleine saison pour les fraises
et c'est un plaisir d'aller en cueillir quelques-unes pour le dessert.
Parfois, on peut y faire de drôles de rencontres.
Mr Marmotte protège les fraisiers à l'aide d'un filet car les merles n'attendent pas qu'elles soient mûres pour venir les picorer. Ce filet peut devenir un terrible piège pour d'autres individus qui aiment se glisser dessous au risque de s'y retrouver prisonniers.
C'est ainsi que dimanche soir, nous avons dû jouer les pompiers pour libérer une magnifique couleuvre d'Esculape (Zamenis longissimus).
Nous avions déjà expérimenté il y a 2ans, comme j'en avais parlé ici et là.
Avec la complicité de Marmotton qui n'appréhende pas du tout de maintenir la tête de notre "amie". Le travail n'était pas évident car la dame était bien emmêlée!
Malgré tout, nous avons fini par lui redonner sa liberté.
Elle en a vite profité pour se faufiler dans l'herbe
et surtout retrouver le mur de la spirale à aromatiques.
Je profite de cet article pour vous rappeler un excellent film que vous pouvez trouver à la boutique Fifo distribution:
Je vous remercie sincèrement d'avoir lu ces articles jusqu'au bout. Cela prouve que nous nous intéressons à la biodiversité, nous nous inquiétons et nous prenons quelques mesures, bien dérisoires peut-être, mais plus nous serons nombreux plus nous aurons de chances d'inverser la situation ou au moins de l'améliorer afin de laisser un monde meilleur à nos petits-enfants.
On dit que le battement d'ailes d'un papillon peut engendrer un typhon à l'autre bout du monde.
les articles Du bocage... à la haie interpellent les visiteurs de mon Terrier.
J'ai volontairement insisté sur la destruction des paysages et non sur les ravages sur la santé humaine pourtant liés.
Chacun en a conscience mais que faire?
Faut-il suivre ce que chantait déjà Michel Jonasz en 1975? "Changez tout"
Je veux aller où l'air est plus doux
Où la colombe vole en-dessous
Où le printemps entre un jour comme un fou
Vous saisit au revers
Au détour d'un chemin vert
Et vous dit
Ça va pas comme ça
Changez tout changez tout
Votre monde ne tient pas debout
Changez tout
Changez tout
Changez tout
Je veux aller dans l'après-midi
D'un jour où rien n'est interdit
Où le bonheur sans faire de comédie
Vous salue sans manières
Et vous parle à cœur ouvert
Et vous dit
Qu'est-ce que t'as bien fait
De changer tout changer tout
Pour une vie qui vaille le coup
Changez tout
Changez tout
Changez tout
Changez tout
Changez tout
Qu'est-ce que vous feriez sans nous
Après tout
Changez tout
Changez tout
Changez tout changez tout
Pour une vie qui vaille le coup
Changez tout
Changez tout changez tout!
Depuis le début des années 2000, de plus en plus de personnes prennent conscience des méfaits causés. Les re-plantations de haies naturelles se multiplient... parfois pour se donner bonne conscience. Sous prétexte de montrer sa bonne volonté, une haie de thuyas est plantée pour masquer son habitation ou une haie naturelle re-plantée mais ne sera pas ou mal entretenue, voire exposée aux traitements phytosanitaires.
À gauche, la haie vive naturelle et à droite, la haie replantée depuis plusieurs années.
Mais ne faudrait-il pas convaincre tout un chacun de maintenir en place ce qui existe et surtout d'entretenir ces paysages?
Commençons par ne plus tondre ras chaque semaine.
Laissons un peu de place aux "mauvaises herbes".
Acceptons un trottoir quelque peu "enherbé"... et tant d'autres petits compromis.
Dans son livre "Sauvons la biodiversité", Catherine Levesque nous donne une multitude de clés faciles à adopter.
Heureusement,
il existe des citoyens responsables et respectueux de leur environnement
bien décidés à agir pour améliorer la situation
et ramener un peu de vie dans nos campagnes
même si cela demandera un peu de temps.
Il y a exactement un an, la famille Marmotte a été sollicitée par des voisins à se joindre à un chantier participatif de plantation d'un espace bocager sur un terrain que les propriétaires souhaitaient voir revenir en nature férale. Les arbres et arbustes ont été choisis en fonction de la nature du terrain et selon les espèces locales : aubépine, cornouiller, noisetier, viorne, chênes, etc.). C'est l'association locale Prom'haies qui a fourni les plants.
Le terrain a été préparé avec soin et chaque plant bien praliné avant sa plantation, tuteuré et protégé.
Petits et grands ont participé, les plus avertis conseillant les novices.
Un an après, lors de notre balade au Puits d'Enfer tout proche, nous sommes venus voir ce que devenait notre plantation. Quelques arbustes n'ont pas survécu mais ont été aussitôt remplacés.
Certains montrent les premiers signes de vie.
Dans quelques années, les enfants de la famille seront fiers de se promener avec leurs propres descendants dans ce taillis, d'écouter les mélodies des oiseaux, d'admirer papillons et autres insectes, de découvrir de petits rongeurs et d'imaginer tout ce qui grouille sous leurs pieds.
Plus récemment, Marmotton a été sollicité par les "frères Braco", de jeunes agriculteurs qui savent adapter leur productivité à la terre qui les accueille et non l'inverse. Ils n'hésitent pas à « se battre » pour re-planter quelque 230 m de haie. Ce fut l'occasion de faire participer les enfants de l'école maternelle locale et leur faire prendre conscience de l'importance de cette action.
Tout le monde ne peut pas planter une haie autour de son terrain... quand il en a un... mais chaque consommateur peut agir en adaptant ses achats, en privilégiant par exemple les produits locaux issus de l'agriculture responsable.
En s'arrêtant, en se mettant à l'écoute de son ressenti, on prend le chemin de l'apaisement. Ce n'est pas un chemin facile, mais il porte au-delà de notre propre paix, pour soi et pour tous.
"Mots"... ceux que l'on dit, que l'on écrit, que l'on entend, que l'on lit...
"Volants"... si c'est un nom... c'est l'objet circulaire qui sert à piloter un véhicule.
... si c'est un adjectif... il se rapporte au verbe "voler"... se déplacer dans les airs... ou subtiliser.
Mais "Mots volants" c'est le titre qu'a donné Marie à sa librairie ambulante. Cette libraire deux-sévrienne a eu l'excellente idée d'aller à la rencontre des lecteurs à bord de Raymond, ex-camion de pompier transformé en librairie.
Chaque jour, elle se rend sur un marché, installe son camion et invite le public à venir acquérir un nouveau livre. Bien entendu, le stock n'est pas immense mais Marie prend les commandes et les rapporte lors de son prochain passage.