Lors de la JNA à Angers, la délégation angevine nous avait préparé un mini métier à tisser afin de réaliser un ouvrage à la méthode de Dimitri Vontzos.
C’est ce qui m’a inspirée pour préparer mon matériel: une caisse à vin sur laquelle sont fixées des morceaux de lisières écrues.
Voici de quoi initier Tit'Marmotte à la technique de tissage dessus/dessous, ce qu’elle comprend très vite. Il ne lui reste qu’à choisir des lisières de la bonne longueur et c’est parti !
Un premier tissage qu'il faudra solidifier...
Vous en voulez encore?
Mais avant, que diriez-vous d'une petite douceur à fabriquer avec vos enfants?
Profitons de ce temps libre non prévu pour poursuivre nos ouvrages mais aussi pour prendre l’air, pour ceux qui ont la chance de vivre à la campagne. Heureusement, nous sommes mi-mars et le printemps est presque là. Regardons autour de nous, Dame Nature nous offre de douces couleurs mais surtout de nombreux trésors… à condition, bien entendu, de privilégier les lieux non pollués.
Pour ma part, c’est sans doute la saison où je profite le plus de ces jeunes pousses d’ail des ours, d’orties, des fleurs d’épine noire, de primevères et bientôt de cardamine, ornithogales et autres fleurs de sureau, acacia ou églantine. La liste est longue…
Hier soir, nous avons testé les pâtes au pesto d’ail des ours : un régal !
Je me suis inspirée de la recette du pesto alla genovese de Cooking Julia, comme souvent ! Le basilic a donc été remplacé par l’ail des ours. La gousse d’ail est devenue inutile. N’ayant qu’un petit reste de pignons, j’ai complété par des amandes.
Je pense que je vais renouveler l’expérience car ce pesto peut se congeler en petites quantités pour être utilisé dans d’autres recettes : pizza, feuilletés, etc.
J’attends avec impatience la floraison de l’ail des ours
Dans la maison de notre enfance, je revois cette grande cheminée avec une belle flambée en hiver, ce que maintient la famille Marmotte.
Parfois, en revenant de l'école, nous découvrions une grande bassine. Nous n'avions pas besoin de soulever le couvercle pour savoir ce qu'elle contenait.
Un peu plus tard, Maman arrivait avec du petit bois pour ranimer le feu.
Nous connaissions le rituel et attendions la suite avec impatience.
Des crêpes, bien entendu.
Maman n'aurait jamais manqué le rituel de la Chandeleur!
Est-ce pour cette raison que j'aime perpétuer cette tradition?
Si vous ne voulez pas tout visionner, vous avancez à 24.28.
Beaucoup de visiteurs de mon Terrier savent bien que cette communeest chère à mon cœur.
Lorsque j'étais enfant, j'ai toujours été admirative devant cette plaquette de beurre (la seule que nous avions à la maison) sur laquelle je lisais "beurre de renommée mondiale"! Aujourd'hui, ce beurre semble inconnu du grand public et délaissé à cause de son prix mais les fins gourmets ne s'y trompent pas et on le retrouve sur les plus grandes tables.
Comme le décrit si bien ce reportage, des amis touristes nous ont rapporté avoir vu des magasins dédiés à ces petites mottes au Japon.
Si l'aspect extérieur de la laiterie n'a pas changé depuis de nombreuses décennies, le savoir-faire avec l'utilisation de baratte en bois subsiste et s'améliore pour être aux normes actuelles.
vous avez remarqué une nouvelle rubrique depuis le début de l’année :
Action climat.
Chacun agit à sa façon et, pour ma part, j’ai envie de partager mes recettes « qui ne coûtent presque rien ».
En attendant que les carottes du potager de Mr Marmotte soient consommables, il me faut bien en acheter quelques-unes au marché.
Après avoir visité le domaine de l’un de nos producteurs préférés, lors de Bienvenue à la ferme, j’ai été rassurée par les méthodes des Serres de la Guittière, à Pamproux.
Même si les cultures ne sont pas totalement bio, Mr et Mme Gamin réfléchissent et mettent en œuvre tout ce qui est possible pour produire le plus naturellement possible.
Il n’est plus question de labour profond, le sol est travaillé de façon à être aéré. Les fertilisants sont des engrais organiques d’origine animale ou végétale et des engrais verts.
Les cultures sous tunnels sont beaucoup moins soumises aux aléas climatiques. Une bonne aération permet de diminuer le risque de maladies.
Des insectes auxiliaires sont introduits pour lutter contre les ravageurs.
Si le désherbage reste un problème, l'équipe est en pleine réflexion afin d'éviter les traitements.
Quand on a la chance d’avoir de bons légumes, il ne faut rien jeter,
d’où l’idée de cette recette que je vous offre,
totalement sortie de mon imagination avec ce que j’avais sous la main:
Velouté de fanes de carottes & lentilles corail au lait de coco et cerfeuil.
Tout à coup, j’ai eu envie de cuisiner d’autres soupes « zéro déchet » :
les fanes de radis avec quelques vieilles pommes de terre
le trognon d’un chou-fleur parfumé avec du curry
les extrémités des asperges avec leur eau de cuisson et du curcuma
sans oublier les inévitables courgettes qui traînent dans le congélateur, cuites avec du fenouil et parfumées avec la menthe nouvelle.
Toutes ces soupes ou veloutés ne pouvaient pas attendre trop longtemps. J’ai donc pris l’initiative de les mettre en bouteilles et de les stériliser afin de les ressortir à bon escient. Il suffira de les réchauffer doucement ou certaines se dégusteront froides, en verrines, lors de chaudes soirées estivales... s'il y en a !
Je serais ravie de connaître vos bonnes idées de ce genre...
Cette année, pour Marmotte, ce sera « beignets à la ricotta » en souvenir d’une amie dont je n’ai pas de nouvelles depuis bien longtemps !
Il y a quelques années, j’ai eu la surprise de découvrir en kiosque un magazine publié par sa fille dans lequel j’ai retrouvé plusieurs recettes qui revenaient souvent lors de nos pauses thé et tout particulièrement celle-ci.
Je vous la livre puisque le magazine ne doit plus être édité. Ces petits beignets sont très simples à réaliser, rapidement et sont tout simplement divins !
Par la même occasion, voici la « marmelade de bergamotes» que je fais régulièrement à cette saison et qui accompagne à merveille ces petites gourmandises. Je l’avais déjà relatée en 2012 (que le temps passe vite)… mais depuis j’ai fait la connaissance de Cooking Julia ce qui m’a permis de simplifier énormément la recette grâce auThermomix ! Je me suis inspirée de sa marmelade d’oranges ainsi que de sa confiture d’oranges sanguines pour adapter ma propre recette.
Après un été très chaud et sec et quelques rares grosses pluies en septembre, les prairies autour du Terrier se sont couvertes de champignons rosés, l'agaric champêtre, cousin du champignon de Paris.
D'autre part, en ce mois d'octobre, la famille Marmotte a fait une petite escapade en région parisienne. Nous avons découvert Méréville et ses cressonnières.
Il n'en fallait pas plus pour donner à Marmotte l'idée d'une recette toute naturelle!
Je vous livre donc mon idée de Salade du Terrier:
Quelques champignons rosés très frais provenant d’une prairie saine, bien lavés à l’eau vinaigrée et coupés en fines lamelles
Côté fruits et légumes de saison, j'ai la chance d'avoir mon jardinier personnel.
Pour les produits frais, en complément du marché de Saint-Maixent-l’École, je fais confiance aux Plaisirs Fermiers et tout particulièrement à la charcuterie de la Croix Marand dont le propriétaire est l'un des fondateurs de la marque.
Si Marmotte se fait inviter au restaurant de temps en temps, elle apprécie d’autant plus que, généralement, c’est elle qui officie en cuisine… ce qu’elle aime beaucoup d’ailleurs !
J’aimerais vous présenter mes dernières recettes qui ont été particulièrement appréciées.
J’ai découvert une nouvelle façon de cuisiner les légumes, au four. Bien entendu, cette cuisson est peut-être un peu plus gourmande en électricité mais la plupart du temps, avec le four à chaleur tournante, je cuis plusieurs plats en même temps.
Vous le savez, Mr Marmotte est un jardinier passionné ce qui me vaut le privilège d’avoir de bons légumes, parfois en abondance sans parler des herbes aromatiques. Ce fut un peu difficile cette année, mais la récolte a été suffisante pour profiter des « légumes du soleil » : tomates, courgettes, aubergines, poivrons… ingrédients de la ratatouille.
Avez-vous profité du week-end pour visiter un jardin ... après ou avant le vote? La famille Marmotte n'a pas ouvert le sien au public, mais je ne résiste pas à l'envie de vous offrir une visite...
Depuis que j’ai découvert la ratatouille au four, je suis une inconditionnelle : les légumes restent un peu croquants et leur goût est plus prononcé. J’en cuisine plusieurs plats en même temps et je congèle ou je stérilise.
Dernièrement, j’ai testé la quiche aux légumes rôtis: autre succès. Là encore il est possible de cuisiner une grande quantité de légumes et les utiliser de diverses manières.
Quant à la pâte (que j’ai eu un peu de mal à étaler…), j’ai osé congeler la deuxième moitié car nous partions le lendemain. Hier soir, je l’ai utilisée pour faire la pizza aux champignons… recette très largement détournée puisqu’il fallait que je fasse en fonction de mes provisions. Mon coulis de tomates maison me paraissant beaucoup trop liquide pour cette utilisation, je l’ai remplacé par du pesto à l’ail des ours réalisé au printemps et j'ai mis du parmesan: rien à voir… mais délicieux tout de même !
Ne croyez pas que Marmotte ait abandonné son Terrier.
Sans doute savez-vous qu'elle adore le soleil et surtout la chaleur... alors cet été elle a été super gâtée!
Pour fêter la fin de ce bel été quoi de mieux qu'un déjeuner en amoureux dans le meilleur restaurant du coin?
Nous avons donc choisi l'Orangerie à Soudan (à 2mn de la sortie 31 de l'autoroute A10 Poitiers/ Bordeaux) que nous connaissons depuis longtemps mais dont le rapport qualité/prix reste fidèle.
Par cette belle journée ensoleillée, nous avons choisi la terrasse protégée du soleil par de grands parasols et ventilée par la proximité du parc.
Photos empruntées au site du restaurant
Une fois n'est pas coutume, je tiens à présenter le menu choisi ce jour-là. Après une délicate mise en bouche à base de betterave, en entrée nous avions un tartare de thon ou un mystère de saumon.
J'ai choisi ce dernier... j'ai rarement goûté une entrée aussi délicieuse: le mélange de l'onctuosité de la tranche de saumon, le croquant des petits légumes à l'intérieur, la surprise d'une noix de pétoncle entière, le tout souligné par la douceur de la crème fouettée!
Je ne parle même pas de la présentation dans une belle assiette verte craquelée qui met le plat en valeur et titille déjà les papilles.
En plat principal, nous avons opté pour le filet de merlu avec un croustillant de poireau et une raviole à la crevette.
Encore un ensemble subtil!
Vous le savez, Marmotte est très gourmande de sucrerie. Le dessert est toujours son moment favori.
Choix crucial: gaspacho de fruits rouges avec sa boule de glace ou dôme poire/chocolat avec, là encore, un délicieux mix de textures et de saveurs?
Nous ne pouvons que féliciter les deux chefs. Restaurant familial par excellence, ce sont deux frères qui œuvrent, l'un en cuisine et l'autre en pâtisserie et l'une des belles-sœurs en salle.
Coïncidence: hier, nous avons découvert dans le journal local un article qui parlait du classement des restos deux-sévriens. Autant dire que nous ne sommes pas du tout d'accord avec le classement tri...or qui le place seulement en 8e position.