Tit'Marmotte est repartie depuis déjà plus d'une semaine...
Je lui avais promis de terminer son journal de vacances: le voici enfin!
Tout d'abord, elle me charge de remercier toutes les personnes qui lui ont adressé un commentaire auquel elle n'a pas eu le temps de répondre.
Elle a beaucoup aimé montrer ce qu'elle a fait pendant ces quelques jours et voir que les visiteurs(euses) du Terrier s'intéressent à ce qu'elle écrit.
Dès le premier jour, Tit'Marmotte a présenté les photos de deux serpents observés dans les Gorges du Méaudret et elle demandait si vous les connaissez.
Ce sont nos spécialistes qui ont donné la réponse. Ces deux charmantes petites bêtes ne sont autres que des vipères aspic, espèce venimeuse présente en métropole.
Venimeuse, oui mais nous ne risquions pas grand chose
puisque le parcours que nous suivions était bien sécurisé par une série de passerelles pour protéger la faune et la flore des lieux et nous évitait également toute mauvaise rencontre.
N'oublions pas que cette espèce est protégée même si elle inspire toujours la méfiance.
Ces deux individus appartiennent bien à la même espèce qui présente plusieurs colorations. Nous avons donc eu la chance de voir la forme mélanique (la noire).
Une belle observation sans trop d'appréhension pour Tit'Marmotte!
Dès son arrivée, Tit'Marmotte a découvert deux œufs dans le nichoir.
Chaque matin, la mésange charbonnière a pondu un œuf de plus.
A la fin de son séjour, Tit'Marmotte a donc pu compter neuf œufs.
Depuis, plus rien... si ce n'est que la mésange ne quitte plus beaucoup le nichoir car elle se met à couver.
Plusieurs fois par jour, son partenaire lui apporte la becquée. Elle sort également de temps en temps pour "se dégourdir les pattes" mais revient très vite réchauffer ses trésors qu'elle remue.
Dans combien de jours aurons-nous le privilège de voir éclore ces petits oisillons?
Chaque difficulté rencontrée doit être l'occasion d'un nouveau progrès.
Une fois de plus, c'est en voyant le Cœur de pierres de Michelle Braun et en découvrant cette technique de mosaïque que m'est venue l'envie d'en faire autant.
Michelle a bien voulu me confier les explications qu'elle divulguait au même moment à son groupe Les petites mains.
Il faut tout d'abord choisir un dessin et vous connaissez mes talents ma non disposition à cet art. J'ai encore recours à Internet pour trouver une idée et c'est un papillon qui a ma préférence, le côté symétrique me plaisant bien.
Vient alors le dessin à la bonne échelle et celui des tesselles à l'intérieur, ce qui ne me pose pas de problèmes.
C'est ensuite le choix des tissus, les batiks étant recommandés car ils s'effilochent un peu moins. Reporter chaque tesselle minutieusement sur le tissu qui convient demande un peu de concentration et de méthode... ce qui ne me déplaît pas.
Je passe ensuite au thermocollage et là encore il faut être vigilant mais le résultat est au rendez-vous.
Mon papillon commence à prendre forme.
Je n'ai pas envie de faire davantage de tesselles. Je décide donc de le découper pour l'appliquer sur un fond travaillé... lequel ?
Je recherche des idées en feuilletant Les Nouvelles et je tombe sur un ouvrage de Gabrielle Paquin que j'avais repéré depuis longtemps.
Dans mes tissus à rayures, je n'en trouve que deux qui soient assortis, un clair et un plus foncé pour donner le relief. Je coupe des bandes et j'assemble sans trop calculer la quantité nécessaire. Et tout à coup, il me manque du tissu pour terminer mes carrés. Pas question d'en ajouter un autre et impossible bien entendu de retrouver ces tissus achetés il y a très longtemps. Il faut donc faire preuve d'imagination et de créativité. Je positionne mes quatre carrés auxquels il manque une pointe et je découvre un octogone.
Alors, pourquoi ne pas laisser cette forme originale à mon tableau ?
Le papillon est posé sur le fond,
mais quelle orientation choisir ?
Aucun doute : ce sont les carrés sur pointe qui me plaisent le plus.
J'avais pensé retourner les bords mais je finis par découper le papillon pour l'appliquer à cru au fil invisible avec un point zigzag très serré.
Il ne reste plus qu'à trouver un molleton, une doublure et quilter l'ensemble pour souligner chaque tesselle et le tour du papillon. Quant au fond, des lignes parallèles dans les rayures s'imposent d'elles-mêmes. Il faut encore broder les antennes pour lui donner fière allure.
Et maintenant, quelle bande de finition?
Le tissu de fond ne convient pas du tout et je n'ai plus de tissu rayé... sauf si je cherche bien dans l'armoire de Mr Marmotte où je découvre une ancienne chemise que je n'hésite pas à sacrifier !
N'a-t-il pas bel effet mon papillon ?
Cela me rappelle une belle chanson de Bénabar dont les paroles sont tellement vraies.
L'effet papillon
Voilà le nom que je vais donner à mon petit ouvrage qui trouve vite sa place sur une table en verre.
Merci infiniment à Michelle qui m'a permis de partager cette méthode conçue de façon empirique et de prendre beaucoup de plaisir à concocter ce magnifique papillon qui me rappellera notre connivence.
Peut-être avez-vous vu chez Verveine & Lin un ouvrage assez ressemblant?
La technique employée pour réaliser cette tortue est un peu différente mais tout aussi attractive et il se pourrait bien que d'autres animaux de la sorte trouvent refuge dans mon Terrier prochainement!
C'est l'effet papillon : petite cause, grande conséquence
Pourtant jolie comme expression : petite chose, dégât immense
Ce ne pouvait pas être autrement avec moi car je suis assez "carrée" et si j'essaie de sortir de ma zone de confort, il faut tout de même quelque chose qui m'y ramène pour me sécuriser.
Les bandes ont donc été dessinées soigneusement pour entourer chaque carré. Il m'a fallu beaucoup de concentration pour ne pas inverser les côtés... surtout avec ce tissu noir.
J'adore le résultat final mais maintenant je ne le trouve "pas fini" et comme les bords ont de nombreuses coutures il faut une bande de finition pour le stabiliser.
Ma première idée, la plus simple: une bande noire et un faux-biais, une fois quilté, avec les restes de tissus Neelam... mais ceux-ci sont un peu trop souples à mon gré.
Puis me vient une autre idée: une bande noire sur laquelle j'appliquerai une bande fine faite avec les restes de Neelam (pliés comme un biais).
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Cette fois, c'est Patricia qui me souffle l'idée du découpage final en suivant la fine bande garance.
L'amitié, comme l'amour demande beaucoup d'efforts, d'attention, de constance. Elle exige surtout de savoir offrir ce que l'on a de plus cher dans la vie; du temps!
À force de bouger les blocs et d'écouter chaque avis,
il faut bien prendre une décision pour le montage de ce top.
J'écris en italique les réflexions que j'ai lues ou entendues.
Depuis le début, je sais que je ferai du bloc « animal/minuscule » ma signature et j'aime placer celle-ci en bas à droite.
Sans doute avez-vous remarqué qu'il est placé là depuis le début et n'a jamais bougé!
Je tiens à mélanger harmonieusement les fonds blancs, gris ou garance.
L'idée d'une diagonale blanche me tente.
Il me semble logique de placer le papillon tout en haut. "S'il est à droite, il semble quitter le top". Je le place donc à gauche et il viendra butiner la fleur juste en-dessous. Logiquement, l'arbre prend place à son tour pour finir cette diagonale.
Les deux blocs sur fond gris viennent se placer automatiquement au centre.
Je choisis le coin en haut à droite pour mettre en valeur le « cœur/excentré ».
Je répartis ensuite les blocs aux lignes verticales.
Le « carré/symétrique » qui présente une belle transparence mérite une place en haut lui aussi et il est mieux quand il est bien isolé.
Il me reste à déterminer le sens de « triangle/positif-négatif » que plusieurs personnes préfèrent "pointe en bas" tout comme celui de « trapèze/du plus petit au plus grand ».
Quant à la spirale, elle semble tourner "comme dessinée par une gauchère" mais il est trop tard pour la refaire.
Il me reste deux blocs sur fond blanc à éloigner un peu.
Petit à petit chacun trouve sa place comme une évidence et je me dis que si j'avais dessiné et colorié le top avant de commencer je n'aurai pas mieux réparti les tissus !
Merci à tous ceux toutes celles qui m'ont donné leur avis.
Un seul moment de joie chasse cent moments de tristesse.
Mon choix ne me pose plus du tout de questions puisque tous ceux ou toutes celles qui ont vu mes propositions (sur le blog, par mail ou à la maison) sont unanimes :
le montage avec bandes irrégulières noires s'impose.
Il n'y a que Mauricette qui aurait laissé le damier tel quel. J'avoue qu'il me plaisait bien au départ... avant d'avoir découvert les autres.
Mais avec ces bandes noires, un des blocs pose problème:
« Barre/multiple »
dont la base se perd sur le fond noir
et le bloc semble plus petit que les autres.
Ce n'est pas grave, il suffit de remplacer cette bande par une grise.
Maintenant, je peux jouer à déplacer les blocs, mais comment ?
Là encore, j'ai besoin de vos avis.
Dites-moi où vous placeriez tel ou tel bloc.
L'affection est responsable de neuf dixièmes du bonheur solide et durable dans nos vies.
J'ai largement utilisé le rouge garance ainsi que le blanc.
Plusieurs gris sont également bien présents.
Quant au noir, couleur que je n'aime pas du tout, je ne l'ai introduit qu'avec parcimonie. Mais, tout à coup, il devient évident que c'est cette couleur qui unira tous les blocs.
Je les pose donc sur un tissu noir et mon choix est confirmé.
Pour moi, ce Sampler a un petit air « moderne » ce que les bandes droites atténuent trop.
Alors, pourquoi ne pas faire « danser » un peu les blocs en les inclinant ?
Je les aurais volontiers disposés sur la pointe mais certains ne s'y prêtent pas tellement et j'aurais alors un top beaucoup trop grand.
J'ai besoin de vos avis pour me décider :
Un damier tout simple ?
Des bandes intermédiaires régulières ?
Des bandes intermédiaires irrégulières ?
Le plus grand plaisir que je connaisse est de faire une bonne action en secret et qu'elle soit découverte par hasard.
Très mauvaise dessinatrice, j'ai recours à Internet pour trouver un dessin. Ce n'est pas le choix qui manque!
Pour accentuer le qualificatif "en diagonale", je porte mon dévolu sur ce papillon en vol. Il semble aussi moins raide que la plupart des papillons représentés à plat.
Les antennes seront ajoutées au moment du quilting
Je ne surprendrai certainement personne si je dis que le thème du tirage suivant m'inspire énormément.
Évidemment "arbre" doit prendre le pluriel pour s'adapter au qualificatif... et devient vite une mini forêt.
Puisqu'il faut un nouvel appliqué, une fois de plus j'ai recours à Internet pour trouver un dessin et j'avoue que mon choix est très vite fait.
Je vous dois une révélation...
Sans doute vous dites-vous que vous avez déjà vu ce bloc?
Vous avez entièrement raison: il illustrait Être un chêne.
Pour faire durer le suspense, je montre mes blocs chaque lundi mais en réalité ils ont été cousus avec un peu d'avance de façon à me laisser du temps pour réfléchir au montage final.
Depuis le 20 janvier, mes 16 blocs sont accrochés sagement au mur face à l'ordinateur et je les admire j'imagine la suite.
Mais vous ne découvrirez les derniers que lundi prochain!
Je suis persuadée que les rêves d'aujourd'hui seront les réalités de demain.
Pour pouvoir prévoir quels seront les futurs appliqués, je demande à Mr Marmotte de procéder aux trois derniers tirages:
ovale/chevauchant
arbre/groupés
rectangle/excentré
Je commence par "ovale/chevauchant".
Pour moi, "ovale" se représente par un œuf... et pourquoi pas une pyramide d'oeufs?
Rassurez-vous, je n'ai pas essayé de tester en vrai.
Sur fond gris, cette fois!
Les deux derniers tirages ne m'inspirent pas.
Je reprends donc ceux qui ont été mis de côté depuis longtemps déjà.
étoile/penché
Une discussion avec Marmotton m'a permis de comprendre que parfois pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? les choses les plus simples sont souvent les moins évidentes.
Je dessine une étoile irrégulière et au lieu de la placer bien centrée dans le carré... comme j'ai trop tendance à le faire naturellement... il me suffit de la décaler et elle a un petit air "penché".
Qu'en pensez-vous?
La suite et presque fin lundi prochain.
L'affection est responsable des neuf dixièmes du bonheur solide et durable dans nos vies.