"En écho" me fait d'abord penser à un Jardin de grand-mère mais en discutant avec Nicole qui me parle de ricochets dans l'eau, j'imagine maintenant un Log cabin à partir d'un petit hexagone.
Deux nouveaux blocs sans soucis.
Quels seront les prochains?
Rendez-vous lundi prochain.
On ne peut pas tout vivre, alors l'important est de vivre l’essentiel et chacun de nous a son essentiel.
Avant de présenter mes nouveaux blocs, je tiens à souhaiter la bienvenue aux onze personnes qui ont rejoint les fidèles visiteurs (ses) de mon Terrier depuis le 1er janvier. J'espère qu'elles n'ont pas été déstabilisées par mon article Être un chêne?
Je ne peux renier aucune de mes deux passions et je veux profiter de ce blog pour sensibiliser mes visiteurs(ses)... si ce n'est déjà fait... à la défense de la biodiversité. C'est tout ce que je peux faire, à mon petit niveau mais je suis persuadée que ce n'est pas inutile.
Je reprends cette technique avec délice. Ce sera mon premier bloc appliqué.
Cette fois, je décide d'utiliser les bandes verticales!
Pour ne pas rester bloquée sur mon étoile penchée, je décide de laisser ce tirage de côté en supposant que les idées arriveront plus tard que quelqu'un me soufflera une idée et je demande un nouveau tirage:
Animal/minuscule
J'ai aussitôt un flash dont je ne parlerai pas maintenant et que je ne veux pas réaliser tout de suite.
Je saute donc encore cet obstacle pour le suivant:
Comme je l'ai laissé entendre ici, ce sampler sera donc un mélange de deux projets : la proposition deCorinne etCécile (le QAL 2022 objectif sampler) et le défi de Michelle Braun avec son associations Les petites mains (Double Jeu).
Double jeu de Michelle
Pour respecter les consignes de chacune, je choisis donc de faire 16 blocs (dont 8 piécés et 8 appliqués) de divers styles et de 20 cm de côté car je ne veux pas d'un grand quilt.
J'hésite pour le choix des couleurs : noir, blanc et gris sont imposés par le Double jeu.
Pour l'autre couleur, dès le départ j'ai envie de rouge mais divers rouges ou divers tissus d'un même ton?
La première idée étant toujours la meilleure et après un échange avec Patricia je choisis cinq tissus rouge garance de Neelam offerts par Jeune Marmotte n°2.
Séville
Quant au blanc, j'hésite entre blanc pur et blanc cassé.
Finalement ce sera un faux uni qui viendra solutionner le problème.
Vient ensuite la partie principale du Double jeu : le tirage au sort d'une forme et d'un qualificatif.
Il me faut ajouter 4 formes et 4 qualificatifs puisque Michelle n'en donnait que 12 mais cela me permet de prévoir les blocs appliqués.
Je me permets d'ajouter ma touche perso une autre consigne: la possibilité d'utiliser un JOKER pour remplacer une forme et/ou un qualificatif.
Seule, comment faire pour ne pas être tentée de tricher ?
Heureusement, Mr Marmotte veut bien se prêter au jeu. Il se fait un plaisir de faire le tirage et de vérifier que je respecte les consignes que je colle sur un papier.
Pour le moment je n'ai aucune idée je ne me préoccupe pas du tout du montage final.
Ce QAL a démarré début janvier et nous avons la consigne de publier régulièrement des photos de nos avancées. Je fuis les réseaux sociaux, ce sera donc dans mon Terrier que je montrerai mon travail.
Je compte sur mes fidèles visiteurs(euses) pour me rappeler à l'ordre si j'oublie!
Les 16 blocs devant être terminés fin février, je décide un tirage au sort de deux blocs par semaine.
Voici les deux premiers tirages très inspirants :
carré/symétrique et courbe/aligné.
Avec le secours de EQ6 pour dessiner les gabarits, le premier est vite cousu.
Sur la photo, je découvre un détail que je n'ai pas du tout chercher à faire : la concordance des motifs des tissus.
Pour les courbes, je choisis la méthode de BeeBook « Coupons à main levée » : 3 rectangles empilés (gris, rouge et blanc) une courbe à main levée, les tissus permutés et recousus ensemble ce qui donne 3 nouveaux rectangles.
Il suffit de les assembler en suivant de nouvelles courbes à main levée... aussi alignées que possible avec les premières... pour obtenir un nouveau bloc.
Mais le calcul des dimensions est très difficile, vu les coupes aléatoires, il manque quelques centimètres. Qu'à cela ne tienne, il suffit d'ajouter une nouvelle bande. Elle sera noire.
Et là, je suis fière de moi car je trouve que ce noir apporte une touche originale à ce bloc, en cassant la régularité.
Comme la deuxième semaine est déjà terminée,
voici les tirages suivants : barre/multiple et cercle/en spirale.
Le mot « barre » me fait penser aux blocs d'Annie. J'aurais bien aimé faire une barre en travers d'un carré tout simplement mais le mot « multiple » vient changer la donne.
Je représente les barres par des rectangles et je ne sais pourquoi, au cours de la nuit suivante, j'ai pensé à des livres sur une étagère... pourquoi pas ?
Quant au « cercle » je ferai une petite entorse au langage mathématique en utilisant des « ronds » ou des « disques » à la place des cercles.
Vérification faite, aucun de ces termes ne figure sur la liste des formes.
Je recherche plusieurs dispositions de spirale
et je fais des essais avant de me décider.
Celle que je choisis est toujours très régulière au goût de certain(e)s mais on ne se refait pas !
Ces quatre premiers blocs ne m'ont posé aucun problème.
En sera-t-il toujours ainsi ?
Vous le découvrirez lundi prochain.
Dans les situations désespérées, la seule sagesse est l'optimisme aveugle.
Depuis quelque temps la famille Marmotte vit un peu à l'écart des activités tumultueuses tout en ouvrant la porte de son Terrier, en prenant plaisir à recevoir famille et amis et surtout en étant connectée.
J'ai eu beaucoup de mal à quitter la Charente mais peu à peu j'ai compris combien vivre dans notre petite paradis, avec un environnement dédié à la biodiversité, m'apporte sérénité et joie de vivre et je mesure chaque jour la chance que j'ai.
en découvrant, entre autre, les visio-conférences.
Ma période de déléguée France Patchwork en Charente puis de relectrice des Nouvelles m'a permis de connaître de nombreuses quilteuses un peu partout en France. Certaines sont devenues de véritables amies que je ne peux malheureusement pas rencontrer souvent vu l'éloignement.
Que deviendrait cette amitié sans les liens modernes?
Je prends un immense plaisir à suivre plusieurs blogs que je ne citerai pas de peur d'en oublier...
Nous échangeons par ce biais et certaines animatrices sont également devenues des amies, même si pour certaines cette amitié n'est que virtuelle mais elles comptent beaucoup pour moi.
Très souvent en manque d'inspiration, je me réfère ainsi à ce que je lis ici ou là avec des découvertes très variées. Il suffit de visiter mon Terrier pour avoir des exemples.
Pour ne montrer que les exemples les plus récents.
Toutes les quilteuses connaissent le terme sampler car bien souvent ce fut l'un de leurs premiers ouvrages.
Ce fut mon cas dès ma première année de cours et je l'ai déjà raconté ici.
Le mot anglais sample se traduit par échantillon. Nous avons donc l'habitude de nommer sampler un quilt qui rassemble plusieurs blocs différents les uns des autres et représentatifs de diverses techniques.
Je reste nostalgique de ce premier ouvrage!
Qu'est-ce qu'un QAL?
Certaines quilteuses ont reconnu l'abrévation de Quilt Along qui signifie que plusieurs quilteuses réalisent un ouvrage individuel en même temps, selon un agenda défini à l'avance, avec les mêmes instructions.
Je ne me lasse pas de feuilleter ce livre. Et vous?
Et Double jeu?
Seules les quilteuses alsaciennes des Petites mains savent de quoi je veux parler.
Lorsque j'ai eu la chance de découvrir les ouvrages de Michelle Braun, j'ai été attirée par celui qu'elle appelle ainsi et surtout par les modalités de sa réalisation.
Et maintenant, comment associer ces trois termes?
Rendez-vous demain pour le découvrir!
Le bonheur se faufile souvent par une porte qu'on ignorait avoir laissée ouverte.
J'ai découvert ce mot très récemment en échangeant avec Annie. Je lui laisse le soin de vous expliquer ce qu'est un kawandiet comment en réaliser un.
Voici le premier kawandi de Annie.
Vous pouvez voir de nombreux exemples sur Internet et en particulier ici.
Ce qui m'a séduit tout de suite c'est que cet ouvrage de tradition indienne permet d'utiliser une multitude de petits restes de n'importe quelle taille. De plus, un ouvrage à la main, de temps en temps, cela est intéressant.
J'ai donc sorti ma boîte de chutes et me suis mise au travail à partir d'un carré de 50 cm de côté. J'ai volontairement choisi les tissus des 4 fula (petits carrés d'angle) qui me rappellent le quilt météo: une couleur par saison.
Voyez-vous mon erreur?
J'ai la bonne idée d'envoyer une photo du premier tour à Annie pour "vérifier" mon travail. C'est ainsi que je découvre un détail que je n'avais pas compris dans les explications: "à chaque tour, l'un des morceaux doit avoir 3 côtés pliés de façon à ce que tous les angles soient identiques"... mais pas question de découdre car il paraît que les Indiennes ne s'offusqueraient pas de cette erreur.
Je continue donc en essayant cette fois de respecter cette consigne. Mes points ne sont pas très réguliers... mais là encore, il paraît que ce n'est pas grave, ce qui m'arrange bien.
Petit à petit, l'ouvrage prend forme. Je suis inquiète car le molleton boursoufle au milieu.
Il suffit de quelques coups de ciseaux pour le remettre en place!
La tradition veut aussi que de temps en temps on pose quelques tikelis, de petits carrés dont les 4 côtés sont repliés et cousus par-dessus les autres au fur et à mesure. J'ai volontairement choisi des morceaux de chouettes qui me rappellent deux robes cousues par ma sœur qui faisait "ses premiers pas" en couture.
Je suis assez inquiète pour la taille finale car j'ai l'impression que l'ensemble rétrécit au fur et à mesure que j'avance. Je pose le carré final (une fleur) l'avant dernier jour de 2021 et j'ai hâte de poser mon kawandi sur la table en verre à laquelle je le prédestinais.
Heureuse surprise: la taille est tout à fait respectée!
Merci Annie
pour cet exercice très ludique
et pour tes précieux conseils.
Être heureux, ce n'est pas vivre dans certaines conditions, c'est cultiver certaines attitudes.
Le travail de rubans qui décoraient les vêtements de cérémonie des Osages est différent du séminole.
Ces bandes étaient faites à partir de rubans pliés et appliqués les uns sur les autres, à la main jusqu'avant l'arrivée de la machine à coudre.
Les tissus étaient le plus souvent unis et les dessins et couleurs très symboliques.
Ouvrage de Denyse Saint-Arroman
Chacune a donc sorti tissus et aiguilles pour s'initier à cette méthode grâce aux explications très claires et sous l’œil avisé de notre animatrice du jour. Une belle découverte pour la majorité des quilteuses charentaises, ravies de cette opportunité.
Deux réalisations des quilteuses charentaises.
Élève indisciplinée, comme souvent lors des JA, je suis rentrée dans mon Terrier sans avoir fini ma bande... loin de là.
J'avoue que j'avais déjà une petite idée en tête.
Toujours réticente avec l'appliqué main, je préfère tester l'appliqué machine.
J'ai donc fait mes appliqués avec du fil transparent et un zigzag le plus petit et le plus discret possible.
Je me souvenais aussi d'un article des Nouvelles n°133 dans lequel Denyse Saint-Arroman décrivait la civilisation des Indiens Osage.
Dans les pages suivantes, Katell expliquait la technique des bordures à la manière des Indiens Osages. Après avoir terminé ma première bande, je me suis fortement inspirée de cet article pour multiplier les bandes.
Voici le résultat.
Mais je me demande maintenant comment l'utiliser :
horizontalement ou verticalement ?
Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.
Cette dernière n'a pas hésité un instant à répondre à mon invitation en faisant un crochet par Ménigoute la veille de cette rencontre pour admirer les tableaux textiles de Béatrice exposés ausalon d'art animalier.
Après une inoubliable soirée deux-sévrienne, nous avons donc pris la route pour la Charente où nous attendait un nouveau moment d'émotion. Revoir mes amies charentaises ne me laisse jamais indifférente surtout après de si longs mois de silence. Les quilteuses avaient répondu présentes car ce n'est pas moins de 80 personnes qui se sont retrouvées dans ce petit village, connu par son cimetière médiéval et plusieurs témoins de l'occupation de cette région à l'époque gallo-romaine ou même plus ancienne.
Nous étions également invitées à plonger dans le passé par la conférence qui était programmée mais rien à voir avec ces périodes. Katell avait choisi de nous présenter les Amérindiens et nous faire partager son intérêt pour cette culture par l'intermédiaire de la peintre canadienne Leah Dorion.
Katell a captivé les quilteuses avec sa présentation et ses nombreuses citations qui résonnent toujours de nos jours.
Après cette immersion chez les Amérindiens, nous avons été enchantées de découvrir les magnifiques motifs géométriques qui ornaient les fabuleux costumes des Indiens Osages.
Pour transmettre sa technique, Katell s'est inspirée du livre de Denyse Saint-Arroman Bandes en rubans Osage avec l'aimable autorisation de cette dernière.
Si vous voulez en savoir davantage,
rendez-vous demain.
Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors le visage pâle s'apercevra que l'argent ne se mange pas...
Béatrice Bueche a demandé à une amie quilteuse de l'accompagner.
Dans un récent article, vous avez fait connaissance avec Béatrice. Aujourd'hui, je vous présente Michelle Braun.
Michelle, Béatrice, Katell et Pierrette
Ce n'est sans doute pas une totale découverte puisque les adhérents à France Patchworkont pu bénéficier à de nombreuses reprises de ses modèles généreusement partagés dans notre revue Les Nouvelles.
Vous l'avez peut-être déjà rencontrée à la JA des 30 ans de France Patchwork à Sélestat car elle faisait partie de la délégation.
Les quilteuses charentaises présentes à Ligné pour la JA organisée par la délégation charentaise ont eu le privilège d'admirer un petit échantillon de ses nombreux ouvrages car Michelle est très « productive » !
Depuis plus de 10 ans, Michelle anime un atelier, Les petites mains,dans son village de Langensoultzbach, au nord du Bas-Rhin, à deux pas de l'Allemagne.
Presque toujours, elle travaille à la machine mais la plupart de ses modèles sont adaptables à la main. Elle a une prédilection pour les batiks et les tissus colorés qui attirent le regard.
Comme elle me l'a confié :
Mon travail est relativement éclectique, je touche un peu à toutes les techniques et ensuite j'essaie de les transmettre.
Si, comme moi, vous avez envie de vous inspirer de l'un de ses ouvrages, je vous invite à ressortir vos revues.
Voici ceux que j'ai repérés. Piécés ou appliqués, figuratifs ou abstraits mais toujours de tendance contemporaine, vous n'avez que l'embarras du choix !
113: Équilibre
124 : Les moulins de l'ivrogne
125 : Orage d'une nuit d'été
126 : Étoiles et planètes
129 : Dans le Bush australien
131 : Lutinville
132 et 133 : Les souris
134 : Champignons
Et si vous ne possédez pas le numéro qui vous intéresse, il est toujours possible de l'acquérir auprès de la boutique de France Patchwork... au prix de 9€, la revue.
Je suis très heureuse d'avoir eu la chance de passer une dizaine de jours avec elle, grâce à Béatrice. Je conserve un excellent souvenir de ces moments conviviaux en compagnie de ces deux Alsaciennes lumineuses, chaleureuses talentueuses et... pleines d'humour !
Aurons-nous le bonheur de nous retrouver un jour ?
En suivant le chemin qui s'appelle "plus tard", nous arriverons sur la place qui s'appelle "jamais".