Dans mon précédent article,
je vous invitais à regarder une émission culinaire.
Pour les curieux qui, comme moi, n'ont pas pu la suivre en direct,
vous pouvez la retrouver en replay ici.
J'espère que ce petit aperçu vous donnera envie de tester la fermentation que ce soit en réalisant vous-mêmes quelques conserves avec un surplus de légumes ou en goûtant l'une des recettes proposées par Marie-Claire sur son blog Ni cru ni cuit ou dans l'un de ses livres.
Je vous rappelle que vous pouvez également participer à l'un des ateliers de l'école de fermentation.
En ce qui me concerne, j'ai mis le bortsch au menu du week-end mais je n'ai pas de photo à vous montrer.
Je n'ai pas attendu cette émission pour tester de nombreuses recettes.
Comme le dit Marie-Claire : Il ne faut pas manger 100% fermenté. Il faut manger varié: du cru, du cuit et du fermenté.
J'introduis donc mes légumes fermentés dans différentes préparations. Comme ma source d'inspiration vient souvent du blog Cooking Julia, j'ai pris l'initiative de mélanger un peu les deux.
C'est ainsi que dernièrement j'ai préparé des verrines de betteraves un peu originales. Au départ, j'ai choisi la tartinade de betteraves mais au lieu de la tartiner j'ai eu l'idée de la servir en verrines et d'y ajouter un peu de betteraves fermentées. Avec quelques dés de pommes citronnés et un brin de cerfeuil tout y est pour aiguiser les appétits et mélanger les saveurs.
J'ai aussi envie de vous raconter l'une de mes dernières réalisations.
Je devais cuisiner un plat végétarien. Comme toujours, je consulte ma Bible culinaire qu'est Cooking Julia. Il me fallait utiliser les légumes du moment et en particulier une patate douce juste rapportée du jardin. Pas d'hésitation, je choisis la salade de lentilles aux légumes d'hiver à servir tiède.
Seul bémol : les choux de Bruxelles ne sont pas encore formés mais je devine immédiatement comment y remédier. Il me reste un bocal de ces délicieux petits choux fermentés l'hiver dernier. J'en ajoute donc quelques-uns au dernier moment, juste pour les faire réchauffer, sans oublier un peu de saumure pour relever l'ensemble.
J'ai eu un succès fou avec cette touche improvisée, les choux apportant du croquant et une pointe d'acidité.
J'aimerais vous raconter une autre de mes anecdotes culinaires.
Dernièrement, Mr Marmotte revient du jardin avec de beaux épinards, légume que je cuisine assez souvent mais j'ai envie de les préparer différemment. Pas besoin de vous dire que c'est encore vers Cooking Julia que je me tourne. Coïncidence, le plat du jour n'est autre qu'un curry de poulet aux épinards.
Pas d'aliments fermentés à y introduire mais comme Mr Marmotte avait également trouvé quelques rosés des prés (Agaric champêtres), je les ajoute à ma préparation qui, une fois de plus, a séduit mes convives.
Sans doute avez-vous une indigestion après tous mes récits culinaires ?
Je vous promets un nouvel article qui parlera davantage de chiffons.
Notre santé dépend de notre alimentation.
On ne ment pas quand on fait de la fermentation... on sublime simplement le produit.