Une envie de marcher
et de découvrir une nouvelle région
conduit la famille Marmotte vers le sud des Deux-Sèvres,
en limite de Charente-Maritime.
Avec le concours de Rando pédestre en Deux-Sèvres, nous voici sur le circuit de "La commanderie des Templiers".
Ensigné, nous apparaît comme ayant été un gros village dans un passé déjà lointain.
Plusieurs "venelles" ou ruelles plus ou moins larges, encadrées de hauts murs, quadrillent le bourg.
Nous sommes accueillis par une statue qui nous indique que l’histoire de cette commune a été liée à celle des Templiers jusqu’en 1313.
Au cours de notre périple, nous apercevrons la Commanderie qui abritait une chapelle templière. Il ne reste de ce bel ensemble que le donjon du XIe qui a été rénové et une ferme.
C’est un paysage de plaine qui nous attend avec ses cultures intensives et la présence d’une multitude d’éoliennes à l'horizon. Au loin, les forêts d’Aulnay et de Chizé limitent un peu ces grandes étendues.
Heureusement, ce sont des chemins bordés de haies qui nous permettent de randonner plus agréablement. Le chemin de Contré était emprunté par les pèlerins de Compostelle.
Nous traversons le ruisseau de la Boudoire complètement à sec avant de nous engager sur le vieux chemin Saunier.
Que peut bien faire cet escargot sur un chemin aussi sec?
C'est à dos d’ânes ou de mulets que les sauniers, venant de La Rochelle, transportaient le sel assujetti à la gabelle vers le centre de la France.
Autrefois, pour favoriser ce trafic, ce chemin bordé d’un fossé était bien entretenu. Nous assistons aujourd’hui au résultat de ce manque d’entretien accéléré par le passage de gros engins agricoles !
Nous arrivons au point « culminant » de notre randonnée : il nous faudra grimper une colline d’une quinzaine de mètres pour atteindre les vestiges d’une culture autrefois importante dans la région : la vigne.
Quelques vieux cerisiers confirment la présence d’anciens vergers.
Deux magnifiques chênes séculaires nous invitent à « redescendre ».
Arrivés au lac (à sec), nous découvrons un puits à balancier, appelé "puits à cigogne" qui n’est autre qu’un ancien dispositif de puisage.
Notre circuit s’achève par un petit détour vers le trou de l’Ormeau. Ce “trou”, certainement façonné de la main de l’homme, se remplit avec la montée de la nappe phréatique à l’automne. Le trop plein donne naissance au ruisseau intermittent de la Boudoire.
Pourtant native d'une région de plaine, j'avoue que j'ai trouvé cette randonnée assez monotone.
Comme je regrette les paysages vallonnés de Charente!
Je m'aperçois, qu'en contre-partie, je m'habitue très bien à notre belle Gâtine poitevine et à ses paysages de bocage.