Mes livres de chevet de l’été m’ont donné envie d’en savoir davantage sur notre illustre concitoyen Ernest Pérochon, prix Goncourt en 1920 pour Nêne et auteur d’une vingtaine de romans et de nombreux poèmes.
(clic sur la photo)
En effet, qui ne connaît pas une rue ou une école portant le nom de cet instituteur doué pour l’écriture mais qui préféra son métier et la vie rurale à la « gloire » de la société parisienne ?
Qui sait qu’il est né en 1885 à Courlay, joli petit village du nord Deux-Sèvres ?
Entre gâtine et bocage, notre randonnée commence sur la place du village bien symbolisée par une fontaine de granit, pierre du pays.
Nous suivrons immanquablement ces chemins creux qui portent si bien leur nom !
Même mi-août, ils sont bien ombragés et frais, voire très humides…refuge des batraciens… il est vrai que l’été a été plutôt bien arrosé.
Qu’en est-il en plein hiver ?
Il est facile d’imaginer la rudesse de la vie campagnarde en ce début de XXe siècle avec l’eau omniprésente et ce granit assez inhospitalier. Aujourd’hui l’habitat a été bien restauré et nous ne trouverons aucune trace de ces « creux de maisons » si bien décrits par notre écrivain.
Nombreux sont les fontaines et lavoirs, témoins du passé.
Les croisements sont marqués de calvaires ce qui nous rappelle que nous sommes dans une région très marquée par la religion (dont je vous parlerai dans un prochain article).
Courlay a voulu rendre hommage à son célèbre instituteur en créant un musée dans l’école où il fut élève : la Tour Nivelle.
La visite du musée, ce sera pour une prochaine fois…
Les sentiers battus n'offrent guère de richesses; les autres en sont pleins.
Une belle promenade! A chaque fois que je passe devant sa maison niortaise (donc à chaque fois que je vais au musée d'Agesci, en face), je me dis que je devrais essayer de le lire...